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Louise Michel (1830-1905), figure majeure de la Commune - Coggle Diagram
Louise Michel (1830-1905), figure majeure de la Commune
Des idées en faveur d'une révolution sociale
Louise Michel : « La révolution sociale est le plus cher de mes vœux » (doc 4). Elle souhaite lutter contre l'injustice et la misère et défendre les plus modestes
Louise Michel part d'un constat, celui de la lassitude des travailleurs (les "prolétaires")
Lassitude face à l'exploitation ("parasitime") et à la soumission ("sulbalternisation")
Lassitude face à la répression
Lassitude face à la misère : « toute leur vie dévorée par la fatigue est les privations »
Lassitude face à la résignation. Il y a une volonté de révolte (doc 1)
Louise Michel revendique
La démocratie directe (« ce que veut le peuple, c’est d’abord se gouverner lui-même ») et la
liberté (doc 1)
L’application des grands principes de la Révolution et la confiscation des biens du clergé pour les
redistribuer au peuple (doc 4)
Les actions menées par Louise Michel durant la Commune
Elle rédige dans des journaux comme
Le Cri du peuple
, quotidien créé par Jules Vallès en février 1871, d’abord interdit par le gouvernement de Versailles, puis ayant repris son activité pendant la période de la Commune, avant de disparaître avec elle (doc 4).
Elle est oratrice du club de la Révolution (ajout prof)
Elle sert comme ambulancière (ajout prof)
Elle prend un part active à l’insurrection du 18 mars 1871 (ajout prof)
Elle prend l’uniforme des gardes nationaux au sein du 61e bataillon de marche de Montmartre au sein duquel elle participe à plusieurs actions militaires (prise de Moulineaux et du fort d’Issy) (doc 5).
Elle participe à l’incendie de Paris (en réalité l’incendie de quelques grands monuments, tentative désespérée des Communards lors de la Semaine Sanglante de mai 1871) (doc 6 ; voir doc 4 p. 155).
Son combat pour l’émancipation des femmes
Selon Louise Michel, ce combat doit être mené par les femmes elles-mêmes (« Prenons donc notre place sans la mendier»), car les hommes, en dépit de leurs déclarations de bonnes intentions, « se contenteraient toujours de l’air » (doc 2).
Si les femmes ont été reconnues citoyennes en 1789, elles doivent désormais conquérir réellement les droits politiques, la liberté et l’égalité (doc 3).
Elle milite au sein de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés (doc 3 et 5).
En s’engageant dans la garde nationale, elle montre que les femmes peuvent se battre (elle évoque dans le doc 5 plusieurs cantinières ayant ramassé un fusil sur le champ de bataille et promues ainsi combattantes).
Elle œuvre à une série de mesures sociales prises par la Commune pour améliorer la condition des femmes (elle est elle-même institutrice)
Instruction des femmes au même niveau que les hommes (doc 2).
La rétribution des femmes pour leurs différents travaux (doc 2).
La reconnaissance de l’union libre et du divorce, avec versement d’une pension alimentaire (doc 2 et 5).
L’interdiction de la prostitution (doc 2).
Son destin au-delà de l’échec de la Commune de Paris
Arrêtée par le gouvernement de Versailles et internée au camp de Satory (lieu de détention et d’exécution de nombreux communards à Versailles), elle est jugée par un conseil de guerre en décembre 1871 : lors de l’audience du 16 décembre, elle défend avec courage et force ses idées et ses actes devant ses accusateurs (doc 4 et 6).
Comme 4000 autres communards, elle est condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie où elle demeure 7 ans (1873-1880) ; elle prend la défense des communards enfermés au bagne, se passionne pour les Canaques (elle prend fait et cause pour leur révolte de 1878), obtient un mandat pour mener
une mission scientifique (vidéo).
En 1880, tous les condamnés de la Commune sont amnistiés : Louise Michel rentre en France (vidéo).
Elle poursuit une vie de militante, s’engageant dans une longue suite de conférences et combats en
faveur de la cause anarchiste, qui lui valent 3 condamnations ; elle rédige ses Mémoires, publiées en 1886 (doc 2) et une histoire de la Commune parue en 1898 (doc 1 et 5) et 100 000 personnes assistent à ses obsèques à Paris (ajout prof)
Célébrée de son temps par les plus grands (Victor Hugo lui dédie un poème), la « Vierge Rouge » (surnom donné lors de la Commune) se transforme en figure mythique (ajout prof)
Elle est aujourd’hui devenue une icône populaire de la lutte contre les inégalités et de l’anarchisme ; 190 écoles, collèges ou lycées portent son nom.