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Relations Intergroupes (Origines des préjugés (Approches socio-culturelles…
Relations Intergroupes
Préjugés
= jugement préconçu, attitude négative/hostile envers un exo-groupe
Conséquences pour les victimes:
- Perte de l’estime de soi => maladies cardio-vasculaires
- Menace du stéréotypes: disposition à échouer (Steele & Aronson) => peur de confirmer les stéréotypes négatifs à l’égard de son groupe
- La prophétie qui s’auto-réalise => effet pygmalion/effet Rosenthal) => confirmation de leur croyance à partir de l’imagination
Prophéties auto-réalisatrices
Expérience de Word, Zanna, & Cooper (1974)
- Exp. 1 : vérifier l'influence du stéréotype sur le cpt du sujet, où les candidats-compères (Noirs ou Blancs) sont entraînés à se comporter de la même manière, et où les interviewers (tous Blancs) sont des sujets naïfs
- Hypothèse 1 : les candidats noirs recevront moins de comportements "d'immédiateté" que les candidats blancs, de la part de sujets blancs.
- Exp. 2 : vérifier l'effet des cpts du percevant sur les cpts de la cible et finalement sur l'évaluation de celle-ci, où les candidats (Blancs) sont naïfs et les interviewers-compères (Blancs) sont entraînés à exprimer plus ou moins de comportements "d'immédiateté".
- Hypothèse 2 : quelle que soit leur appartenance ethnique, les candidats qui reçoivent peu de comportements "d'immédiateté" vont en exprimer peu en retour, et seront évalués comme moins performants que ceux qui ont reçu beaucoup de comportements "d'immédiateté".
Comportements qui reflètent une relation "d'immédiateté":
- proximité interpersonnelle
- contacts oculaires nombreux
- orientation des épaules directe
- inclinaison du buste en avant
Stéréotypes
= croyances partagées concernant les attributs perçus comme typiques d’un groupe de personnes et les différenciant des autres
- peut être positif ou négatif. Il s’applique à l’exo-groupe comme à l’endo-groupe
Stéréotypes deviennent problématiques:
- Lorsqu’ils sont inexacts
- Lorsqu’ils résistent aux changements faces aux infos les contredisant
- Lorsqu’ils conduisent à des jugements erronés
Stéréotypes de genre
Exp de Dunning & Sherman (1997)
- lecture de phrases avec des infos sur une personnes
- tache de reconnaissances, soit consistante avec le stéréotype, soit inconsistante avec le stéréotype (Elisabeth n'a pas été surprise par son score élevé/faible en math)
- Résultat: Les participants reconnaissent par erreur les phrases consistantes avec le stéréotype de genre
- L’interprétation sera différente selon si c’est un homme ou une femme et peut biaiser le rappel d’info
Stéréotypes de genre et de performance avec la nullité féminine en maths
- 454 élèves font le meme exo, mais présenté soit comme une tache de géométrie, soit commune tâche de dessin
- Mémoriser, puis 5 min pour reproduire la figure
- tous les élèves font le même exo, mais la performance dépend de l’habillage de la tâche
- les filles en condition « maths » sont en dessous de la performance de celles en condition « dessin »
Expérience de Rudman & Borgida (1995)
Les conséquences comportementales à conduire les hommes à percevoir les femmes comme des objets sexuels
- Procédure
- Participants voient pub sexistes ou neutres, puis tâche de décision lexicales avec mots sexistes, neutres ou non-mots, puis entretien d'embauche avec une femme (compère) à évaluer
- Choix entre 2 formulations (sexiste ou non) pour les questions
- juges évaluent proximité avec candidate, dominance, comportement "sexuel"
- questionnaire sur info biographiques, apparence physique, la pièce
- Résultats: des intervieweurs masculins qui avaient regardé des pub sexistes ont jugé une candidate comme moins compétente mais plus gentille (sociable), lui ont posé des questions plus sexistes, se sont assis plus près d’elle et ont eu un comportement plus dominant et sexuel + se sont rappelés de moins d’informations biographiques à son sujet mais de plus de détails sur son apparence physique
Discrimination
= tout cpt fondé sur la base de catégorie naturelles ou sociales , catégories qui sont sans rapport avec les conduites de la personnes
L’absence de l’utilisation des stéréotypes et discrimination ne signifie pas nécessairement absence de préjugés
Théorie du racisme moderne
Gaertner & Dovido ,1986
- Racisme symbolique : expression subtile des préjugés
- Ambivalence : réactions + ou – amplifiées selon les situations
- Racisme régressif : régression dans les situations stressantes
- Racisme aversif : préjugés activement combattus => effets paradoxaux possible
Origines des préjugés
Approches psychodynamiques
- L’origine des préjugés se situe à un niveau intra individuel.
- Ils sont considérés comme les signes d’un conflit intrapersonnel, et répondent à des besoins psychologiques à résoudre ce conflit.
Théorie du Bouc émissaire (Allport et Kramer, 1946)
- Est issue de la théorie frustration-agression (Dollard et all.)
- Si la source de frustration est trop puissante ou non identifiable, la charge émotionnelle ne peut pas être déchargée, alors la frustration est dirigée sur d’autres personnes, des cibles sans pouvoir, groupes minoritaires, qui assurent la fonction de boucs émissaires.
- Pour justifier ce déplacement de comportement et d’émotions hostiles, on attribue aux groupes minoritaires (boucs émissaires) des attributs négatifs, ainsi ils deviennent victimes de préjugés
- MAIS, on trouve aussi des préjugés chez des personnes non frustrées. Cette théorie ne permet pas d’expliquer l’origine de tous les préjugés
Théorie de la personnalité autoritaire (Adorno et al, 1950)
- l’antisémitisme, le fascisme, l’ethnocentrisme sont des phénomènes généralisés basés sur des caractéristiques fondamentales de la personnalité
- Les résultats montrent l’existence d’une personnalité autoritaire, caractérisée par un style cognitif particulier (pensées stéréotypées), une soumission aveugle à l’autorité, par le conservatisme et par une attitude punitive
- le développement de la personnalité autoritaire est favorisé par un milieu familial strict et compétitif
- Dans cet environnement, les enfants répriment leurs sentiments négatifs et leur frustration à l’égard des parents. Ces sentiments vont être projeté et déplacés sur d’autres cibles : membres de groupes stigmatisés, sans pouvoir, des bouc émissaires
- MAIS, n’explique pas l’omniprésence des préjugés dans la société. En effet, on en trouve aussi chez des personnes qui n’ont pas une personnalité autoritaire
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Approche intégrative
Théorie de l’identité sociale (Tajfel et Turner)
Explication des préjugés qui est à la fois cognitive et motivationnelle
Repose sur 3 concepts:
- catégorisation sociale : permet à l’individu de se définir en tant que membre des groupes au sein de la structure sociale
- besoin d’une identité sociale et positive
- comparaison sociale: favorable ou défavorable à l’endogroupe
Expérience de Clark et Clark (1939)
Favoritisme exogroupe
- favoritisme exogroupe se manifeste chez les enfants noirs entre 3 et 7 ans
- poupée noire et une autre blanche => enfants devaient répondre à : « Donne-moi la poupée qui te ressemble » « Donne-moi la poupée qui a l’air méchante/gentille »
- un groupe minoritaire peut adopter peut adopter des points de vue défavorable dans le seul but d’être intégré à une majorité dominante et valorisée
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