Please enable JavaScript.

Coggle requires JavaScript to display documents.

Louis-Ferdinand Céline (VIE (Il a connu et vécu les deux guerres mondiales…

- - - - un pessimiste chronique
- - - - représente l’alter ego de Céline
      - assiste aux grandes atrocités de la guerre et la misère qu’elle comporte
    - - métaphore de la vie comme un voyage qui ne finit jamais
- - - - l’utilisation de l’argot
        
        une langue populaire, un registre familial, qui a son origine au Moyen Âge comme méthode de communication codée entre les mendiants pour ne pas être compris par la police
        
        Par la suite Villon l'a introduit dans la littérature et les écrivains du XIXe siècle l'ont utilisé pour décrire les bas fonds de la population
        
        registre ordurier
      - La plupart de ses livres proviennent de sources autobiographiques
        
        voyage au bout de la nuit
      - souvent le narrateur est Ferdinand, l'alter ego littéraire de Céline
      - il imprime un rythme particulier à ses œuvres à travers la ponctuation
        
        rendant le langage chargé d’expression et d’émotions immédiates, comme dans le langage parlé
  - - - BAGATELLES POUR UN MASSACRE
        
        qui a indigné beaucoup ses supporteurs. Au début, on pensait que c’était une farce de Céline pour se moquer de ses lecteurs
        
        Après la découverte des camps de concentration à la fin de la guerre, Céline ne fera plus publier ses pamphlets antisémites, mais ne reconnaîtra jamais ses torts et ne s’écartera jamais de ses textes.
        
        il écrira à un son ami une lettre où il niera l'existence de la persécution de Juifs en France, et se pose lui-meme comme une victime, qui a était contraint de s'exilier
      - Céline accuse les juifs d’avoir conduit la France à la ruine
- - - - Pendant la guerre, les soldats qui allaient combattre au front étaient considérés comme des héros de la patrie, mais une fois la guerre terminée, les poilus ont été marginalisés et écartés de la société, car ils rappelaient une période de difficultés de la France, une période que les Français voulaient oublier et dépasser.
- - - - Ferdinand refuse la guerre: il croit en effet que la guerre est sans but et que les soldats meurent inutilement parce qu’en peu de temps ils seront oubliés et que leur sacrifice sera vain.
        
        Dans cet extrait on assiste à un véritable rejet des valeurs épiques et de la notion d’héroïsme
        
        Il s’oppose à l’idée d’une guerre héroïque en la qualifiant comme une succession d’hécatombes
      - Lola pense que Ferdinand est un lâche de ne pas vouloir se battre quand sa patrie est en danger et le compare à un rat.
        
        Elle part sans l’embrasser
        
        l’utilisation de la deuxième personne plurielle indique la distance entre les deux personnages et souligne le dégoût et la distance entre ses idées et celles de Ferdinand
- - - - qui doivent être seulement comme "chimpanzés" qui exécutent les ordres: donc sans initiative ni capacité de développer une pensée propre
      - soulignée par l’utilisation du pronom on, qui donne l’idée d’une perte d’identité