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Formation d’impression: TIP basée sur l’apparence physique et sur les…
Formation d’impression:
TIP basée sur l’apparence physique et sur les traits de personnalité
Processus de catégorisation
, ou simplification, qui permet de gérer une grande masse d'info
Permet de:
simplifier
faciliter la mémorisation
accéder aux connaissances préexistantes
guider les actions
Théories implicites de la personnalité:
= organisation des connaissances concernant une personne et sa personnalité
= des croyances générales à propos de la
fréquence
et la
variabilité
d’un trait et de sa liaison à d’autres traits
3 types de TIP:
basées sur
caractéristiques physiques
sur
traits de personnalité
sur l'a
ppartenance de groupe
(stéréotypes)
TIP basées sur l'apparence physique
Théorie naïve : "ce qui est beau est bon"
Meta-analyse de Eagly et al. (1991)
-> Montrer des photos de personnes plus ou moins attractives et on demande au sujet d’évaluer les photos sur des traits de personnalité
Résultats
:
Plus les personnes sont attractives, plus elles sont perçues positivement, compétentes, intelligentes, intègres
Berkowitz & Frodi (1979)
-> Demande à des filles de surveiller les devoirs d’un garçon de 10 ans : pour chaque erreur, envoie un son désagréable
-> variable 1: garçon attractif / enlaidi
variable 2 : bégaiement / débit normal
Résultats
:
intensité de la punition plus forte pour garçon enlaidi et qui bégaye
Rôle de l'apparence physique sur le recrutement:
ex: testing avec CV et photo moins flatteuse qu’un candidat de référence => le candidat de référence reçoit plus de convocation à des entretiens
TIP et biais de confirmation chez les professionnels
Rosenhan (1973)
Demanda à des amis de se faire admettre dans 12 hopitaux psychiatriques
un seul (faux) symptômes => hallucinations auditives
dès l’admission, retour à la normal et demandent à sortir
Résultats
:
selon l’équipe soignante : diagnostic => schizophrénie
selon les autres patients => « vous n’etes pas un vrai malade ! »
Lager & Abelson (1974)
Procédure
:
visionnage d’une vidéo mettant en scène 2 personnes, l’une d’elle parle de sa vie
variable 1 : il s’agit d’un demandeur d’emploi en entretien d’embauche, ou un patient lors d’une consultation thérapeutique
Variable 2 : orientation thérapeutique des participants : comportementaliste vs. traditionnelle
VI : stabilité émotionnelle en fonction de l’orientation thérapeutique du sujet et de la personne à évaluer (patient ou demandeur d’emploi)
Résultats
:
orientation traditionnelle: personne de la vidéo jugée mieux ajustée émotionnellement si demandeur d'emploi vs. patient
orientation comportementalisme: peu de différence
TIP basée sur les traits de personnalité
Approche gestaltiste
S. Asch (1946)
3 postulats sur la formation d'impression:
Cohérence évaluative
: les gens sont capables de se forger une impression cohérente d’une personne fictive à partir de qques traits disparates
Effet de traits centraux
: certains traits ont un statut spécial, ils organisent l’impression globale
Effet de primauté
: les 1ers traits dont on prend connaissance jouent un rôle important dans l’organisation de l’impression globale
Paradigme expérimental:
Présentation d’une personne fictive par une liste de traits
VI : on manipule la liste de traits
identique, sauf un trait
identique, sauf l’ordre des traits
VD : on mesure les impressions des participants
par description libre
par choix des adjectifs (18 paires d’adj opposés)
Résultats
:
Chaleureux et froid sont des
traits centraux
car ils organisent l’impression globale
certains traits ne sont pas influencés par les traits centraux (honnête, fort, fiable)
certains traits n’influencent pas l’impression globale =>
traits périphériques
: poli et bourru
Traits de personnalité structurés par 2 dimensions :
intelligence et sociabilité
=> Le caractère central d’un trait dépend de son degré d’association avec les dimensions intelligence et sociabilité
Expérience de H. Kelley (1950)
Procédure
:
Présentation du nouveau professeur comme quelqu’un de:
chaleureux, travailleur, exigeant, ayant le sens pratique, déterminé (1/2 des étudiants)
froid, travailleur, exigeant, ayant le sens pratique, déterminé (1/2 des étudiants)
Puis intervention de 20 min du nouveau prof
Évaluation du prof par les étudiants (paires d’adjectifs opposés utilisés par Asch)
Résultats
:
Evaluation plus positive du prof dans la condition "chaleureux"
=> biais de confirmation d'hypothèse
=> Les résultats de Asch (1946) sont donc généralisables à des situations plus proches de la réalité
Rôle des 1ers traits
Présentation d'une personne par 6 traits de caractère identiques, seul l'ordre change
VD: description libre et choix d'adjectifs
Résultats
:
impression globale plus positive si la liste commence par "intelligent" que par "envieux"
les mêmes traits sont interprétés différemment
=> le 1er trait oriente l'interprétation des traits suivants (pas de valeur stable des traits)
=> l'impression se forme "en direct"
Asch = modèle de configuration
A partir d’éléments disparates nous nous forgeons une impression globale cohérente
Ces traits permettent de nous construire une
théorie sur autrui
=> Formation d’impression
« theory-driven »
Anderson = modèle algébrique
L’impression globale :
est basée sur les données (data-driven)
est fonction algébrique de la valeur associée à chaque trait
chaque trait a une valeur fixe
Pour determiner la
valeur fixe des traits
: évaluation de la favorabilité d’un grand nombre de traits par un large échantillon (échelle -10 à +10).
2 modèles math. d'intégration d'info:
modèle
par addition
modèle
par moyenne
=> Sujets favorisent modèle par moyenne
=> Pour faire bonne impression : mieux vaut
être sélectif plutôt que exhaustif
Modèle par moyenne avec pondération
Si on doit prédire la réussite universitaire ou réussite dans carrière de mannequin de 2 femmes, certains traits seront plus importants que d'autres (intelligence, motivation, beauté, gentillesse)
Modèle du continuum
Fiske & Neuberg, 1990
Les processus de TI:
impliquent
2 types d'info: catégorielles et individualisées
peuvent prendre place tout au long d’un continuum
traitement par défaut = catégorisation initiale, basée sur info catégorielle => automatique, efficace, économique
puis on avance sur le continuum, en fonction: de l'info individualisée, des ressources cognitives, de la volonté
Expérience de Macraer, Milne et Bodenhausen (1994)
Procédure
:
Les participants devaient réaliser 2 tâches en meme temps:
tâche de formation d’impression : présentation de 4 personnes fictives (chacun avec 10 traits)
--> condition sans catégorie (seulmt prénom)
--> condition avec catégorie (prénom + appartenance catégorielle)
tâche d’apprentissage : géographie et économie de l’Indonésie:
VD: rappel des traits pour chacune des 4 personnes cibles et réponses QCM Indonésie
Résultats
:
Meilleur rappel des traits stéréotypés dans condition catégorie
meilleure perf QCM dans condition catégorie
=> catégorisation ibère ressources cognitives qui peuvent etre allouées à une 2me tâche
Expérience de Kruglanski & Freund (1983)
Procédure
:
Enregistrement avec info à propos d’un cadre commercial
2 ordres de présentation:
--> condition 1 : info positives puis négatives
--> condition 2 : info négatives, puis positives
VD : prédire le succès dans un nouvel emploi
Résultats
:
effet de primauté : les infos présentées en 1er organisent l’impression globale
=> Pour dépasser l’effet de primauté, il faut une forte motivation et des ressources cognitives suffisantes
Suite de l'expérience:
motivation forte : on dit aux participants que c’est importants qu’ils traitent tous les traits, car ca démontre leur capacité à évaluer une personne pour un recrutement
ressources cognitives faibles : temps limité
=> on a donc 4 conditions: motivation forte/faible et ressources cognitives élevées/faibles
Résultats
:
Moins d'effet de primauté quand motivation forte et temps illimité
En résumé:
impressions basées sur info catégorielle
lorsque:
--> pas d’autres infos
--> ou info individualisées cohérentes avec catégorisation initiale
--> ou infos individualisées ambigües
impressions personnalisées
lorsque:
--> infos individualisées incohérentes avec catégorie initiale
Jugements biaisés
aussi bien par excès de catégorisation et par excès d’individualisation
Infos individualisées privilégient:
Infos saillantes
(attirent l’attention) et
diagnostiques
(pertinentes pour jugement):
--> Traits centraux et premiers traits
--> Infos concrètes, imagées
--> Infos rares
--> Infos négatives (biais de négativité)
--> Infos incohérentes avec nos attentes
Infos pseudo-diagnostiques:
--> = Infos potentiellement informatives mais pas diagnostiques
--> pertinentes pour jugement en question
--> illusion d’être informé -> jugement catégoriel
Infos non-diagnostiques:
(non pertinentes)
--> dilution du stéréotype
--> diminution de l’expression/utilisation du stéréotype quand on émet un jugement
--> info triviales diminuent la ressemblance avec la représentation stéréotypique
Expérience de Yzerbyt et al.,1994
Procédure
:
Présentation d’une personne (M. Henrion)
M. Henrion est archiviste (introversion) ou comédien (extraversion)
Puis messages différents à chaque oreille (écoute dichotique => incompréhensible)
Résultats
:
Ceux à qui on a fait croire qu’ils ont reçu des informations individualisées sur M. Henrion -> illusion d’être informés -> le jugent plus stéréotypé
Expérience de Denhaerink et al., 1989
Procédure
:
On présente un juriste ou un mathématicien (info catégorielle)
avec les mêmes info triviales: marié, 2 enfants, aime la pizza
que ferait-il face à un pb d'ordinateur:consuter le manuel ou donner un coup à l'ordinateur?
Résultats
:
choix de l'option stéréotypée moins fréquent lorsque info catégorielle + info triviale
Inférence spontanée de traits
A partir d'un cpt observé
Recherche de Winter & Uleman, 1984
Procédure
:
Phrases décrivant différents comportements en lien avec traits de personnalité
ex. « la bibliothécaire porte les courses de la vieille dame »
tâche : mémoriser les phrases
VD : rappel des phrases
3 conditions:
--> rappel sans indice
--> rappel avec indice sémantique (« livres »)
--> indice dispositionnel (« serviable »)
Résultats
:
score de rappel en fonction du type d’indice :
sans indice < indice sémantique < indice dispositionnel