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Diagnostic de schizophrénie (Syndrome délirant Construction d’idées en…
Diagnostic de schizophrénie
Degré d'insight:
relatif à la conscience de la maladie et à son implication en termes de prise en charge thérapeutique
Insight clinique:
Concept multi dimensionnel dans lequel on trouve l
conscience de la maladie
, la
conscience des symptômes
, la
conscience de la nécessité d’un traitement
,
conscience des conséquences sociales
de la maladie, la capacité du patient à
attribuer une cause à la maladie
et aux symptômes et à leurs conséquences, ainsi que la
capacité à rapporter l’image de soi
Approche dimensionnelle
conscience du sujet de son état et de l’évolution de son état
point de vue du sujet sur la nature et csqces de ces changements
Approche catégorielle
ceux qui ont conscience et ceux qui ne l'ont pas
degré de conscience
PANSS: positive and negative syndrome scale
Insight cognitif
Capacité de la conscience de présenter des distorsions cognitives et de faire des interprétations erronées
altération de la capacité d’être objectif sur les expériences délirantes et les distorsions cognitives
incapacité de mettre ses expériences en perspective
incapacité de corriger les informations venant des autres
excès de confiance dans les jugements délirants
Echelle d’autoévaluation
de l’insight cognitif
Beck Cognitive Insight Scale (BCIS)
-> mais, besoin aussi d'une hétéro-évaluation
Insight comme sensation somesthésique
=> Dysfonctionnement cérébral
=> Approche neuro-biologique
Concept vs. phénomène d'insight
Jaafari & Markova (2011)
concept : structure théorique, qui ne peut pas se limiter à une évaluation
phénomène: aspects de l'insight qu'on recherche d'un point de vue clinique
insight n'est pas un symptôme mais un
état mental
=> processus dynamique, qui varie en fonction des changements internes et externes
Faible niveau d'insight
associé à :
faible adhésion au traitement
nb + élevé d'hospitalisations
mauvais fonctionnement relationnel et social
nb de suicides et cmts violents + élevés
qualité de vie altérée
Syndrome délirant
Construction d’idées en opposition évidente avec la réalité
A déterminer:
syndrome brutal ou constitué progressivement
depuis quand
facteur déclencheur
syndrome inaugural ou rechute
Thèmes
:
persécution
: on veut du mal au sujet, préjudices moraux ou matériels...
idées
hypocondriaques
: maladie grave, transformation corporelle, vide intérieur, négation d'organes
idées
mégalomaniaques
: surestimation de ses capacités, pouvoirs surnaturels
idées
d'influence
: conviction d etre soumis à forces internes ou externes qui contrôlent pensées et cpts
idées de
références
: attribuer signification personnelle à une remarques, vent, objet qui ne le concerne pas directement -> projection
délire passionnel
: jalousie, érotomanie,revendication, -> triade espoir, dépit, haine
idées mystiques ou mystico-philosophiques
thèmes fantastiques
auto-dévalorisation ou sentiment d'infériorité
culpabilité
indignité ou incurabilité
Mécanismes
:
interprétation
: attribuer signification erronée à qqch de réel
intuition
: nouvelle connaissance ou croyance surgit sans preuve logique à l'appui
fabulations
: faux souvenirs
imagination
illusion
: déformation de perception d'un objet qui existe réellement
hallucination
: perception sans objet à percevoir -> hallu. psychosensorielle, psychiques ou intra-psychiques (souvent auditives)
Degré de systématisation:
systématisé
: délire "logique", impression d'un ensemble cohérent => souvent un seul thème, avec interprétation et intuition
non systématisé
: flou, incohérent, sans construction logique => souvent plusieurs thèmes et mécanismes
=>
délires paranoïdes dans la schizophrénie
mal systématisé
: degré de systématisation fluctuant
Modalités d'expression et d'évolution:
aigüs
: <1 mois -> début brutal et forte intensité
chronique
: 6 mois => schizophrénie
intermittents
: comme dans trouble bipolaire
Modalités d'extension:
en secteur
: délire touche un domaine de la vie
en réseau
: touche tous les domaines de la vie => schizophrénie
Degré d'adhésion:
degré de
conviction
et de
participation affective
Syndrome dissociatif
:
Perte de cohérence à l’intérieur et entre les domaines du psychisme
dissociation entre 2 ou 3 domaine =
discordance
Domaine affectif:
ambivalence
: coexistence de sentiments/attitudes opposées, qui s’expriment au meme moment et sans que le sujet n’en ai conscience
indifférence affective
: absence d’affect
Domaine cognitif:
altération du cours de la pensée: barrages, fading
troubles du langage
: néologismes, mots déformés, échophrasie... => schizophasie dans la schizophrénie
altération du contenu de la pensée
: discours incohérent, fait d'abstractions
Domaine comportemental:
conduites paradoxales
: fugues, auto/hétéro-agressivité
phénomènes en écho
: échomimie, échopraxie..
maniérisme
: mots exagérés, grossiers
syndrome catatonique
: négativisme, catalepsie, hypermnésie, stéréotypies, décharges motrices
Troubles cognitifs
:
Altération du traitement cérébral et des informations
stabilité des déficits cognitifs
"marqueurs-traits" de la schizophrénie
présents chez une grande majorité de patients
mais de façon très hétérogène
Dimensions les plus touchées:
Neurocognition
: attention, mémoire, fonctions exécutives
Cognition sociale
: altération ToM, traitement émotionnel, style attributionnel externe, perception sociale, connaissance sociales (rôles, règles..)
Métacognition
: évaluer ses propres capacités cognitives (contenant), biais cognitifs (contenu)...
Distinguer les troubles cognitifs:
primaires
secondaires
(conséquences des symptômes et des traitements)
Incidence importante
des troubles cognitifs:
altère fonctionnement dans la vie quotidienne (prendre soin de soi, autonomie..)
plus gênants que les symptômes négatifs de la schizophrénie
Traitements
Remédiation cognitive:
= entrainement
bénéfices obtenus se maintiennent dans la durée et se généralisent
efficace dans troubles schizotypique et troubles bipolaires
plus efficace chez sujet jeune
faire participer activement le patient
Neuroleptiques/antipsychotiques font débat:
effet sur troubles cognitifs secondaires
effet sur troubles cognitifs primaires peu probant
effet sur les troubles cognitifs => iatrogènes (provoqués par le traitement)
Diagnostic psychologique:
mécanismes de défense
caractéristique du type de personnalité psychotique: projection (ex: trouve les gens bizarres), clivage de l’objet (ex: ambivalence), déni (ex: défaut d’insight), repli autistique (pour lutter contre dissociation)
dans les
instances
à l'oeuvre, le ça domine (ex: conduites impulsives, agressives..)
angoisse
qui prédomine est celle du morcellement
type de relation d'objet: fusionnelle
Diagnostic différentiel
:
délire non-systématisé paranoïde polymorphe
=>
bouffée délirante aigüe
MAIS schizophrénie > 6 mois
éléments thymiques de type maniaque et dépressif
=>
trouble schizo-affectif
MAIS symptômes thymiques pas durables (épisodes thymiques isolés)
syndrome délirant au départ avec thème unique, mécanisme interprétation, et délire systématisé
=>
délire paranoïaque
MAIS délire évolue et devient polymorphe
nbses hallucination
=>
psychose hallucinatoire chronique
MAIS syndrome dissociatif qui exclut ce diagnostic.
idée de persécution
=>
paranoïa
MAIS sujet jeune + syndrome dissociatif exclut psychose systématisée
Modalités thérapeutiques:
bilan neurocognitif
traitement médicamenteux de type antipsychotiques => permettra d'évaluer troubles cognitifs primaires
remédiation cognitive
suivi psychothérapeutique