dès lors dans son acceptation antique, et plus particulièrement chez Aristote, le bonheur vient à être considéré comme le Souverain bien, celui-ci est du côté du collectif, mais ne s'acquière que par la vertu (m'étant ainsi chaque H en responsabilité), à la distinction de Platon qui bien également dans une acceptation collective du bonheur, ne fait porter son accès uniquement à l'établissement de la justice dans la cité.
Aristote ne reprend pas seulement l’idée de Platon (dans La République) selon laquelle la justice est la vertu principale. Pour lui : « La vertu de justice est la vertu par laquelle l’être humain accomplit sa finalité éthique ». Au contraire de Platon, il fait dépendre cette vertu d’une situation et, en conséquence, d’éléments extérieurs à l’action de l’homme vertueux. Si pour Platon la justice consiste à donner à chaque partie de la société (et à chaque homme) la place qui lui revient dans le tout, pour Aristote elle revient à conformer nos actions aux lois afin de conserver le bonheur pour la communauté politique : « le juste est le bien politique, à savoir l’avantage commun ».
on retrouvera un temps, le bonheur dans son acceptation politique, comme porté dans l'idéal d'une justice social avec Saint-Just - Il fait voter la loi des suspects qui permet d'arrêter ceux qui « n'ayant rien fait contre la Liberté, n'ont rien fait pour elle ». Il proclame froidement : « Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé ».