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MAUPASSANT, la maison tellier: (contexte (ère du bourgeois (domination…

- - - - // avec caricatures de journaux
  - - - problème récurrent lorsqu'on parle de M est que l'on ne sait pas où le placer dans paysage littéraire. Au départ, beaucoup de ses contemporains en font un naturaliste. a certes liens amitié avec zola et certaines caractéristiques très naturalistes: observation misère dans toutes ses formes, pessimisme, fatalisme... Mais a toujours refusé étiquette. difficulté aussi du placement, n'a jamais publié de grands écrits critiques, est principalement publié dans journaux...Le seul écrit qui semble tjs véritablement critique est préface de Pierre et Jean, vient après qu'ait été consacré comme écrivain (1885: a déjà publié recueils, et trois romans). Mais reste elle aussi extrêmement vague. Certains en ont profité pour en faire un réaliste. Mais en réalité, Maupassant semble être, au niveau du placement d'école, anomique: / position, imitant son maître flaubert, mais aussi / opportunisme. A un parcours cohérent dans conception de l'oeuvre, mais pas déplacement qui est surtout dû au fait que ses inspirations dans champs littéraires, ses maîtres sont ceux qui lui permettent de se propulser. Habile commerçant, carriériste: s'inspire de flaubert et zola car permet de se mettre sur devant scène littéraire, le promeuvent...
  - - - peut-être ce qui donne le plus intérêt à nouvelle, la laisse dans l'esprit du lecteur. Le récit ne peut absorber lecteur comme long roman, l'envoûter comme lui pendant ctnes de pages: au contraire, doit mêler banalités pour que puisse se représenter le contexte nouvelle, mais certaines saillies qui le rendent captivant: la chute en fait partie, termine le récit / une pique et laisse planer un mystère final en contraste avec banalités et qui laisse le lecteur à réfléchir
- - - - explique que le plaisir du récit ici ne vient pas identification mais au contraire distanciation qui permet supériorité: / ton acerbe et sarcastique, satirique, narrateur qui se veut objectif...
- - - - difficile donc de croire à une quelconque composition du recueil. Le titre même les rassembles sous termes générique: ... et autres nouvelles. disproportion de la nouvelle "titre" aussi: explique aussi que n'ait pas pu la publier en feuilleton > semble presque appeler la publication d'un recueil, pour pouvoir être inséré. Plus que composition, il semblerait que Maupassant ici cherche une certaine symétrie dans son recueil et sa disposition.
        
        pourtant, on retrouve tout de même une certaine disposition thématique dans recueils plus tardifs: ex, contes du jour et de la nuit en 1885: changement de cap dans carrière de Maupassant, qui n'écrit plus seulement "par nécessité". Mais aucun recueil n'évoque uniquement un thème.
        
        difficile donc de trouver fil conducteur au recueil (par exemple, sur l'eau est la seule fantastique...) mais tout de même constante: image société bourgeoise étriquée. Pour cela, on pourrait voir [bon] une certaine ironie dans le double sens de la maison tellier: la maison est à la fois le foyer et le bordel.
        
        malgré efforts de la critique à chercher unité thématique dans le recueil, Maupassant ne met en place aucun effort pour mettre unité dans recueil et n'utilise d'acun des moyens habituels: ni retour mêmes personnages entre nouvelles, pas de mise en cadre globale; pas de préface pour souligner unité du recueil; pas titre global homogénéisant; pas de cadres internes (chapitres ou sections...)
      - En général, la première nouvelle donne chez lui le titre du recueil (mademoiselle fifi...
      - par cette forme, est bien long des longs ensembles documentés (comme chez les naturalistes et réalistes) des romanciers, fait tenir informations en très peu de temps.
      - le recueil intéresse aussi car par publication nouvelle fixe en quelque sorte son oeuvre, qui était avant vraiment très volatile vu qu'imprimée seulement sur journaux!
  - - - modèle récit troisième personne avec narrateur extra-diégétique. personnages introduits par noms et repris par pronoms. éléments extérieurs histoire apportés par narrateur non impliqué pour le contexte: ex, la Maison tellier qui s'ouvre avec paragraphe informatif qui décrit "madame" de manière réaliste, soit avec une contextualisation socio-biographique, "issue d'une bonne famille de paysans du département de l'Eure"; sont ainsi écrites aussi histoire d'une fille de ferme, en famille, le papa de simon, une partie de campagne, la femme de paul.
      - ou rencontre du narrateur premier avec interlocuteur qui devient responsable de l'intrigue: Joseph de Bardon dans les tombales conte une aventure, devenant ainsi intradiégétique, et homodiégétique, "il tirait ses observations, de ses aventures, de tout ce qu'il voyait, rencontrait et trouvait [...] c'était l'orateur du dîner. il avait la sienne, chaque fois, son histoire, sur laquelle on comptait.". même principe du récit enchâssé dans sur l'eau et au printemps.
      - le pronom on: une position ambiguë qui montre l'intégration de la leçon flaubertienne?
        
        la maison tellier ne s'ouvre pas sur un il (pronom réaliste par excellence, celui de la "non personne", mais qui domine le reste de la nouvelle) mais le on, qui permet de désigner sans identifier: "on allait là, chaque soir" (mais phrase suivante, "ils s'y retrouvaient à six ou huit, toujours les mêmes, non pas des noceurs mais des hommes honorables). pourrait être simple effet de brouillage, peut-être pour provoquer légère surprise chez lecteur, questionnement. dans une partie de campagne aussi, qui commence ainsi "on avait projeté depuis cinq mois d'aller déjeuner aux environs de Paris, le jour de la fête de Mme dufour, qui s'appellait Pétronille. aussi, comme on avait attendu cette partie impatiemment, s'était-on levé de fort bonne heure ce matin-là"> ici alternance entre on et noms.
        
        si ce pronom ne rpste pas les personnages peut rpster l'environnement et le monde dans lequel évoluent. substitution fréquente > quelle fonction? semble pouvoir estomper contours des personnages particuliers, tout en esquissant un arrière plan et contexte plus large: fait des personnages échantillons de l'humanité. on souvent lié à contexte de perception, estompe encore plus narrateur et donne les choses à voir sans intermédiaire: très flaubertien.
        
        peut-on alors dire que l'écriture de Maupassant est plus proche de celle de flaubert que de celle de balzac,?
        
        description de balzac: se fait très souvent en expansions et en articulations logiques. cz Maupassant, absence marquante de ces connecteurs, prédilection pour le et. encore une fois, effacement du narrateur. privilégie donc l'effet de notation accumulative qui suivrait chronologie
        
        ex: en famille, promenade de caravan. pas d'autres connecteurs que et pour suivre le mvmt de son émotion après mort (supposée) de sa mère. réminiscence à partir d'une "odeur de fleuve" qui lui rappelle jour de lessive avec sa mère. images qui semblent s'imposer à lui... Comme le veut flaubert, saisir façon dont monde se manifeste et en répercuter manifestations sensibles. Souvent grande attention plantes, animaux etc., et personnifications constantes d'objets inanimés. ex: "les étoiles ne nageaient plus". parfois, réactivation très légère de métaphores mortes [bon les exemples ici ne me convainquent pas]...
        
        répercussions sur l'écriture, qui se fait très classique
        
        semble éviter toute forme trop vive et demeure volontairement lisse, si bien que repose bien souvent sur clichés. Semble être opposé d'écriture "artiste" fin du siècle. peut-être cette écriture classique a aussi liens avec récit bref et ses enjeux. tours très fréquents dans milieux plus "artistes", chez Goncourt, zola, flaubert, huysmans:
        
        ex: dans une partie de campagne on a "envahissement de graisse tombant des cuisses" de mme dufour, ou "renoncement de pensées", soit ici un processus qui se réifie en un substantif
        
        organisations des phrases
        
        simplicité et régularité de l'organisation phrastique, même dans moments de grande intensité. schéma traditionnel 'sujet/verbe/complément respecté voire exhibé.
        
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        absence de pittoresque
        
        expressions vagues notamment pour permettre une identification universelle; lexique simple et peu recherché: exemple plus haut de en famille, avec termes presque génériques (souvenir, mort, vie, jeunesse) sans presque de caractérisation adjectivale et recours à clichés ("abîme de douleurs")
        
        même si l'intrigue, comme svt ds récit brefs, se base sur fait remarquable, mais ici est toujours très trivial, parfois presque vulgaire: ex les prostituées de la maison tellier…
        
        la notion d'équilibre
        
        longueur de paragraphes semble très calibrées, et phrases souvent de longueurs égales, adjectivation si elle y est est svt symétrique.
        
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