classique par son souci constant de l'architecture, la clarté de son langage, qui, malgré les hardiesses de l'harmonie, reste limpide et tonal, la simplicité de ses thèmes, bâtis le plus souvent sur la gamme ou l'accord parfait et ses renversements. Cependant, dès la troisième symphonie, il allonge considérablement les développements, apportant à la forme les mêmes transformations que celles dont la sonate ou le quatuor ont profité, transformant la symphonie en véhicule de ses idées, opposant à l'objectivisme d'un Haydn ou d'un Mozart un subjectivisme tout proche du romantisme.