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Les dynamiques de peuplement dans les espaces ruraux en France (Le…

- - - - La mobilité des ruraux a toujours existé.
      - Plus un exode rural qu'un exode agricole avec un renforcement de la domination des paysans comme classe sociale dominante dans la société rurale.
        
        Stabilité de la production agricole
      - À partir de l'industrialisation développée au XIXe siècle, le besoin de main d'oeuvre urbaine et la mécanisation de l'agriculture a conduit à un exode rural.
  - - - Schéma sur les courbes démographiques
      - Jusqu'aux années 1990, on observe une attractivité rurale sélective
        
        Où?
        
        Pourquoi ?
        
        Effondrement de l'emploi agricole
        
        concentration des activités économiques dans les pôles urbains
        
        Mutations des modes de vie
        
        l'émergence de l'idéal pavillionaire
        
        Qui ?
        
        Personnes âgées quittent les centres urbains pour des régions plus accueillantes (régions méridionales)
        
        Jeunes couples avec enfants à la recherche de logements moins onéreux, meilleures conditions de vie
        
        La ville perd des habitants
        
        Entreprises déplacées en périphérie
        
        Essor de la maison individuelle
        
        Essor de la voiture comme moyen de transport principal
        
        La "Renaissance rurale" doit être critiquée puisqu'elle concerne davantage les espaces périurbaines
        
        Pourquoi?
        
        Mouvement d'étalement dans l'espace des populations urbaines
        
        1 more item...
        
        Dans les franges périurbaines, théàtre de la nouvelle croissance démographique rurale
        
        Les campagnes isolées deviennent aussi des espaces d'accueil avec reprises démographique
        
        Pourquoi ?
        
        Phénomène de ségrégation spatiale, avec le foncier qui pousse à s'éloigner encore davantage de la ville
        
        Installation contrainte : entre deux pôles urbains
        
        Logique résidentielle : "retour au pays" pour les retraités
        
        MAIS ...
        
        Des logiques différenciées en France
        
        Les différences entre les régions dynamiques ou en difficulté : territoire rural isolé en région PACA plus dynamique que le Limousin
        
        La proximité avec des agglomérations en croissance ou en déclin : Extension périurbaine plus réduite dans le Nord et l'Est en crise que dans l'Ouest et dans le Sud-Est
        
        Aujourd'hui, la croissance démographique n'est plus exclusivement périurbaine comme dans les années 1980
        
        Logiques naturelles et migratoires
  - - - La périurbanisation
      - La généralisation de l'attractivité des espaces ruraux
        
        ... conduisant à une recomposition sociale
        
        Effacement progressif des paysanneries
        
        Émergence de nouveaux groupes
        
        évolution des locaux vers la pluriactivité
        
        Fin de l'exploitation familiale ?
        
        Prolétarisation de l'emploi villageois
        
        Retour des activités de proximité grâce au phénomène résidentiel
        
        Essor du télétravail
        
        Vers une résidentialisation des campagnes
        
        Qui ?
        
        Les retraités qui s'appuient sur une migration résidentielle pour un cadre de vie méridional ou un retour aux sources
        
        Jeunes familles d'actifs dans les espaces périurbains par choix économique (famille modeste) ou choix de mode de vie (nature, loisirs)
        
        Quinquagénaire encore actifs en pré-retraite
        
        Entrepreneurs ruraux
        
        Résidents secondaires français ou étrangers
- - - - Pourquoi ?
        
        Facteurs économiques : le coût du foncier et l'évolution de la localisation des emplois
        
        Facteurs socio-culturels : Revalorisation des campagnes dans les sociétés urbaines et individualisme des mentalités (maison individuelle)
        
        Image positive des espaces ruraux
        
        Rejet de la ville
        
        Essor de la mobilité qui permet d'envisager la campagne comme un cadre de vie
      - De nouvelles arrivées avec une insertion dans le tissu social
        
        De la campagne rêvée (espace vécu et perçu) au cauchemar (conflits d'usages) entre les fonctions productives des espaces et les fonctions résidentielles
        
        Les néo-ruraux ne découvrent pas la nature, ni les locaux ne découvrent la modernité
        
        Deux problèmes
        
        Gentrification rurale avec des phénomènes d'exclusion
        
        Difficultés d'intégration des néo-ruraux
  - - - Campagnes pleines
        
        On trouve les régions d’industrialisation ancienne là où sont regroupés précocement. Développement de bourgs voir conurbations rurales comme dans les campagnes de Moselle ou du Nord-Pas-De-Calais.
      - Campagnes attractives
        
        proches des grands agglomérations -> nouveaux habitants. Grande couronne francilienne, les montagnes basses sud-alpines, les périphéries lointaines des grandes aires urbaines.
      - Campagnes avec densités moyennes
        
        Grand Ouest. Réseau régulier de villes, axes de transport. Anjou (Angers), Touraine (Tours), Poitou (Poitiers) : provinces qui tiraient profit de leur ville principale. En somme, la France de la polyculture et la France bocagère -> Cotentin, Normandie, Franche-Comté, Lorraine.
      - Campagnes de faible densité
        
        La fameuse “diagonale du vide” : pas vraiment une diagonale, même pas vide. Des forêts de l’Ardenne aux Landes de gascogne, Pyrénées, Gers, triangle des Landes, Massif central, Morvan, Champagne, Pyrénées orientales, mais aussi Alpes centrales et du Sud et tout l’intérieur de la Corse et intérieur de la Guyane.
    - - Voir du vide ne veut pas dire que l'espace est vide
        
        La faible densité doit être étudiée sur le temps long
        
        Pas nécessairement une déprise agricole comme dans les openfield du Nord
      - Réelles difficultés
        
        Services publics dans ces espaces de faible densité malgré un phénomène de décentralisation qui touche davantage les grandes villes
        
        La désertification médicale avec l'idée des maisons de santé pour y remédier.
        
        Désertification qui n'est pas silencieuse : action des pouvoirs locaux
- - - - Croissance démographique qui gagne les espaces ruraux aux périphéries des viles avec des formes et des dynamiques spatiales d'extension des couronnes pavillonnaires et même un certain mode de vie basé sur des pratiques individuelles qui lui sont propres
      - Processus qui aboutit à fabriquer un type d'espace, l'espace périurbain, défini par des mobilités quotidiennes de ses habitants
    - - Un espace d'interface entre la ville et la campagne avec des logements neufs avec une dépendance au pôle urbain (emplois, achats) mais paysage à dominante de culture, de prairies et de forêts, par la prédominance de l'habitat individuel
  - - - Démocratisation des modes de déplacement automobile
      - Hausse de la mobilité des ménages
        
        Impératif lié à l'emploi et cause de l'éloignement des ménages
      - Mouvements de société liées à la périurbanisation
        
        émancipation des jeunes ménages
        
        hausse de l'emploi féminin
        
        dissociation du lieu de travail et du lieu de vie
    - - L'automobile, symbole de la liberté
        
        Démocratisation lors des années 1970
        
        Aménagement de l'espace rural (routes)
        
        Rond-points pour éviter les accidents
        
        Conséquences environnementales
        
        Les embouteillages
        
        Des réponses ?
        
        SNCF avec des tarifs régionaux
        
        Les co-voiturages (essor de Blablacar)
      - Les mobilités sont plurielles
        
        enfant-travail-domicile
        
        domicile-travail-domicile
        
        Rationalisation des mobilités
  - - - Transformer ces territoires résidentielles en espaces vécus et habités
      - L'artificialisation des surfaces conduit à une concurrence accrue pour l'espace accessible depuis les villes où la vocation résidentielle ou commerciale l'emporte sur la vocation forestière ou agricole
        
        Différents usages : centres commerciaux, grandes surfaces, hôtels, chaînes avec les parkings
        
        Contexte de baisse de la surface agricole
        
        Seuls les espaces agricoles à forte ajoutée comme les grands vignobles et les zones protégées résistent
    - - Construction de nouveaux bâtiments à l'extérieur et d'infrastructures pour les relier, sur des parcelles agricoles ou des espaces naturels.
      - Périurbanisation : plusieurs formes d’artificialisation des surface à l’extérieur des unités urbaines.
      - Artificialisation des sols : changement d’occupation d’un sol qui ses qualités de milieu.
      - Exurbanisation : déplacement hors de la ville des installations gênantes en raison des nuisances (bruit, odeur) ou de l’occupation trop grande de l’espace. Ex : équipements sportifs, centres commerciaux, déchetteries, marchés de gros, usines et ateliers.
      - Étalement urbain : augmentation de la surface urbanisée ET diminution de la densité de la pop urbaine. Formes: tâche d’huile ou doigts de gants
      - Mitage : forme de périurbanisation particulièrement difficile à identifier, correspondant à la construction de maisons individuelles dispersées dans l’espace rural. Le contraire du lotissement où une parcelle agricole est lotie, avec accès à l’eau et à l’électricité, puis vendu pour être construit
      - Schéma