Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
La nutrition et le cancer (Dénutrition) (Dénutrition (Prévalence des…
La nutrition et le cancer
(Dénutrition)
Dénutrition
Prévalence des patients cancéreux
souvent mésestimée
40% de tous les cancers confondus
cas cancers des voies aérodigestives (60 à 90%)
60% des plus de 70 ans ont une dénutrition modérée ou sévère
Conséquences
diminution des défenses immunitaires
complications (escarre, infection...)
augmentation de la toxicité des TTT
réduction de l’efficacité thérapeutique
augmentation de la toxicité des TTT
augmentation de la morbi-mortalité (x2 à 6)
-> altération de la qualité de vie
En onco
Diminution des apports -> effets secondaires des TTT
Augmentation des besoins ->pathologie, traitements
-> perte de poids, fonte musculaire, AEG= signes d'installation de la dénutrition
Prise en charge
Dénutrition:
fiche alimentaire 3 jours
consultation diététicienne
soins associés
suivi poids 1 à 2 fois/semaine
Risque de dénutrition
surveillance prise alimentaire
surveillance du poids en service
Dépistage
Données anthropométriques -> poids, taille, IMC, poids habituel, rechercher une perte de poids, circonférence brachiale
Marques biochimiques
albumine (21j, sauf si CRP élevé, complication rénales ou insuf hépatique)
pré albumine (2j)
Index nutritionnels:
MNA (Mini Nutritional Assessment)
NRO < 70 ans ou GNRI > 70 ans
-> 1 seul critère, le plus grave, permet de définir la dénutrition
-> Peut être dénutrie même en surpoids
Stratégie de renutrition
Fractionner et enrichissement alimentation
pour perte de poids, diminution des apports alimentaires avec des repas incomplets
fractionner -> décomposer les repas, faire des collations
enrichir
augmenter la valeur nutritionnelle sans augmenté volume, produit + caloriques et + protidiques
protéine lutte contre infections, cicatrisation, réparation des tissus, maintien de la masse musculaire ...
protéine animal et végétal
Les compléments Nutritionnels Oraux (CNO)
lorsque les apports alimentaires sont à leurs maximums
complète les repas ne les remplace pas
obj: favoriser prise de poids ou stabilisation pondérable
sous PM et prit en charge (remboursé)
sous différentes formes -> choix adaptés aux goûts et aux besoins
température ambiante ou au frais 24h si ouvert
potages, boissons fruitées, boissons lactées natures, crèmes sucrées
Adaptation des repas
-> augmenter les apports caloriques et protidiques
tenir compte des aversions (habitudes)
adapter texture
apporter une aide
stimuler le patient
présentation du plat et de la table
tenir compte constipation, état buccal, état moral ...
Conseiller une nutrition artificielle
Nutrition artificielle
Entérale
1ere intention
la plus physiologique
préserve la trophicité intestinale
évite les trans locations bactériennes (moins de risque infectieux)
CI: tube dig non fonctionnel, haut risque d’inhalation, situation palliative avancée, pathologie neurodégénérative
SNG (Sonde naso-gastrique) pour NE < 3-4 semaines, contrôle radio ASP obligatoire
GEP: Pour NE > 3-4 semaines, pose sous AG
Jéjunostomie: pose chir lorsque abord gastrique est impossible, sous AG
Parentérale
voie d'abord: VVC, PAC, PICC, VVP
courte durée 7 jours (peu conseillé )
si nutrition entérale est impossible (occlusion, diarrhée sévère)
doit être supplémentée en électrolytes, vitamines
Plus à risque de complications : mécaniques, infectieuses, métaboliques et de thromboses veineuses
quand rien ne fonctionne
éléments nutritifs sous forme liquide administrés soit par sonde dans le tube digestifs soit par veineuse
temporelle -> sert de support, de tremplin
Syndrome de renutrition
inappropriée
Hyperglycémie
déficit thiamine
rétention sodium et eau
hypophosphorémie
hypomagnésémie
hypokaliemie
Conséquences de hypophosphorémie
Cardiaques : fonction myocardique, arythmie, insuff cardiaque, mort subite
NeuroM : asthénie, confusion, neuropathie, paresthésies
Hépatiques : insuff hépatique aiguë
Respiratoires : insuff respiratoire aiguë
Hématologiques : anémie, hémolyse, thrombopénie
Squelettiques : ostéomalacie
Ensemble des symptômes cliniques et des perturbations métaboliques qui surviennent au début ou en cours de renutrition chez des patients préalablement dénutris chroniques ou ayant subi un jeûne prolongé.
Conséquences de l'hypokaliémie
Cardiaques : arythmie, arrêt cardiaque, altération ECG
NeuroM : aréflexie, asthénie, rhabdomyolyse
Métaboliques : intolérance glucose, alcalose
Rénales : polyurie, polydipsie…
Gastro : constipation, iléus…
Prévention
débuter 12 à 24h avant début de nutrition
a poursuivre 10j en IV
réhydratation , recharges vitamines, surveillance
Complications et
corrections
En cas de diarrhée
vérifier débit d'administration du produit
éliminer fécalome et/ou infection
recherche cause médicamenteuse
introduire solution avec fibres
remplacer par solution spécifique
En cas régurgitation, encombrement
Garder la position assise ou semi assise, au minimum > 30° et au moins 1h après arrêt NE
Ralentir le débit d'administration du produit
En cas de constipation
vérifier l'apport hydrique (eau riche en magnésium effet laxatif)
Introduire solution avec fibres
Rechercher une cause médicamenteuse (ex : morphinique)