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L'erreur, un processus actif et réflexif de l'élève... (… qui…
L'erreur, un processus actif et réflexif de l'élève...
… qui manifeste de son cheminement de pensée au cours d'un apprentissage.
Éducation Nationale : L'erreur est "une étape de l'apprentissage, nécessaire et source d'enseignements pour tous".
Le savoir se construit, se consolide petit à petit dans l'esprit des élèves.
Méthode essai-erreur.
Tâtonnements.
L'erreur traduit la progression d'un élève.
L'élève doit pouvoir comprendre ses erreurs pour s'améliorer.
La maîtrise finale de la notion est atteinte lorsque les erreurs sont remplacées par des bonnes réponses.
Selon l'étymologie, l'erreur est l'action d'"errer".
Astolfi : L'apprentissage est un "voyage" risqué, car on est amené à faire des erreurs.
Bachelard : l'obstacle épistémologique.
Jorro : L'erreur est créatrice ; que peut-on inventer face à une situation inconnue ?
Agencements créatifs.
Théorèmes en acte.
... qui traduit une digression par rapport au résultat qu'on attend de lui.
Jorro : l'erreur est un "écart à la norme".
L'erreur est un écart au savoir promulgué par les programmes.
L'erreur n'est pas la "bonne réponse" que l'enseignant attendait d'un élève.
L'erreur est un écart à la vérité, une représentation inexacte du réel.
Exemple de l'erreur en maths, qui mesure l'écart entre une valeur exacte et une valeur approchée (pi).
Descomps : l'erreur est un "processus non conforme au contrat".
… qui est naturelle et propre à tout être humain.
L'erreur n'est pas toujours volontaire.
Il faut dédramatiser l'erreur : "l'erreur est humaine", "ceux qui ne font rien ne se trompent jamais"…
Les élèves sont soumis à leurs "représentations spontanées" et sont tout naturellement amenés à faire des erreurs.
Develay : Puisque l'erreur tient une place importante dans l'apprentissage, elle est "pardonnable et pardonnée".
Reuter : L'erreur est parfois due à diverses causes compréhensibles.
Stress.
Incompréhension.
Fatigue.
Il faut savoir distinguer l'erreur de ses synonymes moralistes (faute, échec, bogue, etc.).
… qui ne devrait mener à aucun jugement moral.
L'erreur revêt une connotation très négative / synonyme de "tromperie", d'"imposture", de "faute"…
L'erreur n'est pas une faute : elle ne devrait pas être sanctionnée.
L'erreur n'est pas un signe d'échec, de raté ou de manque de travail.
L'élève ne devrait pas se sentir responsable de ses erreurs.
L'erreur n'est pas une bogue : les instructeurs ne sont pas coupables des erreurs des élèves.
Jorro : "le travail scolaire est imprégné de morale […], de la recherche de l'idéal".
Les élèves préférent être félicités pour des bonnes réponses plutôt que d'être jugés pour leurs erreurs.