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Les minorités dans les villes de l’espace méditerranéen (XI-XV è siècle)…

- - - - Comment définir la ville médiévale ?
        
        Lieu de la densité, avec une juridiction propre, où se manifeste le pouvoir. Y cohabitent différentes confessions, professions. Le sources y sont nombreuses en comparaison des campagnes car les contacts y sont nombreux. Pourtant villes et campagnes sont unies pour faire la société médiévale  temps d’expansion et de création. Au IXè siècle en Occident, une ville est avant tout le siège de l’évêché (ville épiscopale), on observe une continuité topographique avec les villes romaines. Certaines villes sont idéalisées  la Jérusalem céleste par exemple. Donc une part dédiée à l’imaginaire. La ville est également le lieu d’un essor économique très important, les échanges se développent avec un accroissement démographique conséquent. Il faut cependant attendre le XIVè siècle pour avoir une idée du nb d’habitants des villes occidentales, évaluation du nb àpd nb de contribuables. On estime le nb d’urbains à 9 millions dans l’Europe du dbt du XVIè s. La part des urbains = entre 6 et 11% au MA, en Europe.
        
        Les grandes villes du mde sont celles de l’islam (Cordoue, Bagdad et Le Caire au tout début de la période). Les villes d’al-Andalus et de Sicile connaissent un dvt urbain considérable. Cordoue jouit notamment du rayonnement culturel et politique dû à son statut de capitale du califat omeyyade. D. Menjot parle de modèle de ville.
        
        XII – XIV è s. = vague de front de l’urbanisation jusqu’en Europe du Nord.
        
        Bien avoir à l’esprit que les villes se développent grâce à la croissance agraire et non pas grâce au commerce comme le défendait H. Pirenne. Les surplus agricoles doivent trouver un pôle de valorisation  c’est la ville.
        
        Les cathédrales naissent de la fortune de l’évêque qui naît-elle mm du prélèvement sur les terres, donc de la campagne.
        
        La ville médiévale est aussi un lieu de production, l’artisanat rep une partie du mode de production urbain.
        
        La ville est également un lieu de conflit = rivalités sociales avec les grèves du 13è s, mais aussi les conflits religieux.
    - - Du latin minus, qui désigne le peuple menu ou le commun. Il s'agit de la population qui fait l'objet d'une minoration de la part de ceux qui gouvernent. Minorisée politiquement cette population peut toutefois être démographiquement majoritaires (les coptes en Egypte par exemple). Les minorités désignent des groupes culturels et religieux qui n'appartiennent pas à la religion de ceux qui gouvernent. Le statut de sujétion politique est donc dû à une altérité religieuse et parfois culturelle. Quel est donc le statut de ces minoritaires? Ils sont à encadrer juridiquement, avec un arsenal de textes législatifs par exempl (on pense au statut des dhimmis) de manière à ce qu'ils forment une entité juridiquement constituée (communauté). Toutefois ces identités sont plurielles et un individu se définit d'abord et avant tout par rapport à autrui. Dans le cas des villes, lieux de cohabitation et de vicinité, les statuts et les normes s'adaptent. On peut citer l'exemple des juifs corayeurs de Marseille au XIV ème siècle qui forment une élite, un groupe de notable dont les liens se tissent (amitié) avec des chrétiens. (cf Juliette Sibon). Il s'agit donc d'étudier l'écart ou l'adaptation à la norme qu'impose cette densité et cette proximité qui caractérisent la ville.
    - - De la péninsule ibérique à l'empire byzantin puis ottoman
- - - - Juifs en occident
      - Dhimma
    - - L'exemple de Tunis (Responsiones)
      - Les répétitions par les savants / intellectuels / juges locaux pour délimiter le rapport à l'autre
- - - - 1391
      - Réactions en Occident après la destruction du Saint-Sépulcre
    - - Croisades