Sujet "Espaces du tourisme et mondialisation". Proposition de plan par Mme Baby-Colin. J'ai fait des rajouts (copier/coller) à partir des dissertations proposées par l'auteur Auguste Seigle ("10 dissertations...). Tout est modifiable, déplaçable et éjectable : ne soyez pas gênées de le faire ! On construit / déconstruit ensemble.
I. La mise en tourisme de l'écoumène, produit et moteur de mondialisation
Explication et mise en liaison des termes
- Tourisme vecteur de mondialisation
- Processus de mise en relation des espaces
- Extension des espaces du tourisme à toute la planète
1990 = ½ des pays du mondes n'avait aucun touristes international, en 2005 il n'y a plus que 5% des Etats qui n'accueillent pas de tourisme international.
- de 1.3 milliard de touristes internationaux et près de 6 milliards de touristes domestiques (chiffres à vérifier) => OMT
Logique : volonté de découvrir de nouveaux lieux ==> acteurs l'ont bien compris => oecoumène touristique => monde touristifié ??
formes touristiques partout dans le monde = Disney, parc à thème, bateau de croisière ou le circuit
le tourisme et les loisirs se mondialisent. Les vecteurs de cette mondialisation sont nombreux. Ils conduisent à des situations d'appropriation des formes touristiques jusque-là inconnues et à leur apprentissage.
Circulation des espaces est-elle généralisée ? Moyennement
Lien avec la proximité des foyers émetteurs et les transports
II. Comment en est-on arrivé à cette mondialisation ?
- Devt accessibilité et mobilités
- Acteurs éco du tourisme mondial Ex Unesco = faire connaître des espaces qui sont devenus des hauts lieux
- Processus lié à l'histoire du tourisme sur ces espaces
- le salariat, améli° des modes de vie et devt des congés payés / pas forcément le fait de la mondialisation.
III. Relation entre espaces du tourisme et mondialisation → les limites
- Une mond° relative des espaces du tourisme (critères de fréquentation, structure, densité, voir typologie de Knafou)
- Hyperlieux qui deviennent complètement saturés → tourismophobie, rejet, effet de saturation
- émergence de nouvelles pratiques et nvx modèles, nvx espaces = non uniformisés. Anti all inclusive, tourisme alternatif comme couch surfing, tourisme vert qui se veulent opposés à la mondialisation mais qui sont aussi animés par des acteurs qui sont similaires à ceux qui animent la mond°
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Cas de Venise / Dubrovnik et Barcelone => documentaire télé intéressant que je peux synthétiser
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Espaces littoraux du tourisme et des loisirs en expansion à partir d'un modèle balnéaire occidental
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Quels croquis et pour quelles parties ? Approche multiscalaire ?
Problématiques possibles
Lier tourisme et mondialisation est une évidence autant qu'un paradoxe qui conduit à chercher à comprendre comment la mise en relation des espaces du tourisme à l'échelle monde par un jeu d'acteurs, de réseaux et de pratiques conduit à une diffusion ou à une uniformisation de ces espaces, qui explique leur intégration dans la mondialisation.
Croquis à l'échelle mondiale qui s'impose, notamment dans l'article proposé, un croquis qui peut être mobilisé tout au long de la copie. « Les logiques de la diffusion du tourisme dans le monde » de J.C. Gay, n° de l'Espace géographique de 2018
A l'échelle locale cas qui illustre la mondialisation sur un espace. Tourisme intérieur en Chine avec Thonet montrer l'importance des espaces du tourisme qui sont moins liés à la mondialisation.
Autres possibilités
Le tourisme doit être compris comme un système d'acteurs de pratiques et d’espaces qui participent à la recréation des individus par le déplacement et l'habiter temporaire hors des lieux du quotidien ( Rémy Knafou et Mathis stock, “ Tourisme”, Jacques Lévy et Michel Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés).
Au singulier le loisir réfère au temps affranchis des exigences du temps contraint, en particulier du temps travaillé. Au pluriel les loisirs se réfèrent à l'ensemble des activités récréatives s'exerçant autant dans l'espace local et le temps du quotidien, que dans l'espace-temps du tourisme. (Rémy Kanfou...)
Mondialisation (dictionnaire de géo, Pascal Baud...): processus historique lié au développement du capitalisme qui aboutit à créer à l'échelle mondiale des liens croissants entre les différentes activités humaines, notamment économiques mais aussi culturelles ou politiques. Elle contribue donc à une mise en relation de différents territoires, participant ainsi à créer un véritable système-monde. L'ensemble est organisé par de nombreux acteurs, Etats , firmes multinationales, organisations internationales (OMC), voire transnationales comme les ONG.
Important ==> savoir lier les termes du sujet :
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Quels sont les espaces intégrés et les espaces rejetés ?
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Trouver les limites de l'action de l'UNESCO => de mémoire, je dirai Venise où le maire se moque royalement des remarques de l'Unesco qui reste impuissante.
La mondialisation du tourisme et des loisirs conduit à une très large diffusion des références culturelles de la culture touristique mondialisée. Cela passe notamment par le développement de la presse consacrée au voyage. exemple de la revue National Geographic dont l'édition se diffuse en plusieurs langues et notamment en chinois depuis 2007. Le succès de cette extension de la revue américaine conduit à une large diffusion des espaces naturels considérés comme iconiques et touche les classes moyennes supérieures des pays émergents qui sont de plus en plus sensibles à cette presse diffusant les lieux touristiques considérés comme à voir.
Selon Dean MacCannel dans Synphonic Capital Urban Design for Tourism, n'importe quel lieu peut-être une attraction touristique. Mais le jugement des touristes est souverain quand au succès des attractions touristiques. Si le regard touristique est clairement une construction sociale, il fonde en retour des pratiques concrètes de l'espace. Ainsi, le succès du Golden Bridge à San Francisco s'explique par la pratique du “sightseeing “. Le Golden Bridge est donc un marqueur de l'expérience touristique lors d'un séjour à San Francisco. La popularité du monument s'explique aussi par la large diffusion d'images iconiques. Ainsi le touriste a vu le pont avant son séjour et son regard touristique produit donc des effets de reconnaissance.
Des pratiques différentes des lieux : la mondialisation n’induit pas forcément des dynamiques de mimétisme des habiter. S'il est clair que certains espaces de loisirs comme la plage connaissent un succès mondial il faut souligner que les sociétés locales s'approprient les manières d'habiter de ces espaces. Ainsi, Emmanuel Peyvel a analysé l'appropriation du tourisme balnéaire au Vietnam par les Vietnamiens en s'appuyant notamment sur l'exemple de la plage de Mui Ne. ⇒ fonctionnement profondément dual de cette plage, entre d'une par les touristes Occidentaux qui utilisaient une partie de cette plage selon les codes classiques de l'Occident et d'autre part les Vietnamiens qui faisaient usage de la plage en se cantonnant à la mer et non au sable. Les Vietnamiens fuient le soleil et ne cherchent donc pas à bronzer. La mer est par contre utilisée comme source de rafraîchissement sans qu'elle ne soit réellement support d'activités nautiques. En revanche l'arrière de la plage est largement utilisé à des fins de sociabilité. Emmanuel Peyvel, Mui Ne : deux approches différenciées de la plage par les touristes occidentaux et domestiques. Ainsi l'extension d’un habiter récréatif de la plage produit une hybridation des pratiques.
Mais cette extension nécessite aussi un apprentissage. En effet, habiter les espaces du tourisme et des loisirs demande la mobilisation d'un large panel de savoirs et savoir-faire. Dans le cadre de la mondialisation, les dynamiques d'apprentissage sont à l’oeuvre. Sylvine Pickel-Chevalier, dans Expériences touristiques et rapport au coprs en Indonésie, rappelle qu'en Indonésie, la plage est d'abord traditionnellement le territoire des démons. Mais, l'expérience touristique et ludique indonésienne du littoral et le rapport au corps qu’elle induit, entre reproduction des pratiques occidentales, usages asiatiques et particularismes culturels et religieux locaux, permettent la fabrication d'un territoire balnéaire récréatif inédit. Ainsi les pratiques occidentales de la plage sont reproduites grâce aux touristes occidentaux. La classe moyenne indonésienne apprécie ainsi de se rendre aux plages les plus connues des Occidentaux de Bali afin de les observer se baigner. Les jeunes indonésiens sont de plus en plus attirés par la pratique de la baignade. D'ailleurs le gouvernement indonésien a décidé d'imposer l'apprentissage de la baignade.
Une culture touristique mondialisée ?
se décline d'une manière standardisée et ancrée dans les référents culturels locaux u dans les représentations des touristes internationaux.
Mais des pratiques récréatives qui restent très diverses
diffusion de types d'équipements (homogénéisation) et production d'urbanité.
succèdent des espaces + nouveaux : rive sud de la Méditerranée (Hammamet en Tunisie), Phuket en Thaïlande, Maldives, Dubaï
Expansion qui se fait en articulation étroite avec la mondialisation, la démocratisation des moyens de transport, la convergence des modes de vie...
espaces littoraux anciens : Floride, Californie, Sud-est australien, Côté d'Azur, Manche, Mer du Nord en France et en Belgique
Elle se traduit par la construction d'aménagements standardisés
en bord de mer : front de mer articulé autour d'une promenade, port de plaisance, grands hôtels, plages artificielles, bars...
- en retrait du bord de mer : équipements récréatifs apparaissent comme les centres commerciaux, les golfs, parcs à thème...
Cette diffusion est parfois appelée bénidormisation (station balnéaire espagnole en pleine expansion vertical depuis les années 1960.