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REPARTIE : ATTITUDE GAGNANTE (BATAILLE (FIGURES POUR AVOIR LE DERNIER MOT,…

- - - - C’est aussi dire avec egme et détente des mots inattendus. L’autodérision se nourrit de la même sève.« L’expérience est cette merveilleuse chose qui vous fait recon-naître une erreur… la deuxième fois. » (F. P. Jones)« L’intelligence c’est comme le parachute : quand on n’en a pas, on s’écrase. » (P. Desproges)« Il n’est de plaisir plus subtil que de passer pour un sot aux yeux des imbéciles. » (Voltaire)
    - - Entre deux mots, il faut choisir le moindre. » (P. Valéry)« Dieu soit loué – et s’il est à vendre, achète ! » (G. Bedos)« Être Témoin de Jéhovah ? Impossible, je n’ai pas vu l’acci-dent. » (M. Chiefey)
    - - Louis XV au marquis de Bièvre : « On dit que vous faites des calembours sur n’importe quel sujet. Faites-en un sur moi ! Impossible, Sire : votre Majesté n’est pas un sujet ! »
        –« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ! » (B. Pascal)
        « Un homme de caractère n’a pas toujours bon caractère. » (J. Renard)
        « Pierre, tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église. » (Jésus)
        « J’agis pour votre bien !C’est bien ce qui m’inquiète ! »
        –« Tant de dommages, c’est dommage ! »
    - - « Je me tue au travail ! »« J’ai mille raisons de penser que… »
    - - Votre adversaire se met en colère ?
        
        Plutôt que de lui dire : « Ne vous mettez pas en colère ! », dites-lui : « Comment faites-vous pour être toujours aussi calme ? »
      - Il vous fait la gueule
        
        « Arrêtez de rire, vous allez vous faire du mal ! »
      - Il vous expose catastrophe sur catastrophe (ce qui est courant dans un débat d’opposition)
        
        « Faites-moi penser à ne pas vous appeler pour me remonter le moral. »
      - Quelques idées pour désarmer avec humour
        
        « Hitler, ce grand humaniste »… « James Bond, ce héros pantouflard », « “L’intégrité” des hommes politiques n’est plus à démon-trer », « Avec tout ce que vous dites, vous devriez écrire un bêtisier ! »
- - - - PIROUETTE QUI RENFORCE IMAGE SYMPATHIQUE
- - - - À un journaliste qui lui reprochait ses agis-sements pendant la guerre d’Algérie, ses positions raciales, son attitude sur le sida, etc., Le Pen t remarquer : « Vous oubliez ma responsabilité dans le tremblement de terre de Mexico
- - - - elle doit plaire par sa forme et son originalité
    - - elle n’est pas nécessairement vraie mais doit en avoir l’apparence
      - DOIT SEMBLER VRAI
    - - elle détourne, exagère, inverse, amplifie…
    - - elle met brutalement fin à l’expression de l’autre
- - - - vos gestes seront mesurés, mais ils existeront. Ils seront là pour accompagner vos propos et ren-forcer vos mots. Ils illustrent, ils soulignent. Votre gestuelle doit** rester large et ouverte pour donner le change, rester conviviale et rassurante
      - jusqu’au moment où vos arguments vont fondre** sur votre interlocuteur. Là, votre gestuelle martèlera, frappera pour donner plus d’ampleur.
      - Évitez les autocontacts « je me touche », « je me caresse », « je me gratte », ce sont des gestes qui vous rassurent mais qui sont la marque d’un stress
  - - - REGARD
        
        Maîtrisez vos fuites de regard. Dans notre culture, les fuites de regard sont perçues comme des peurs, des refus et des rejets
      - OUVERTURE
      - SOURIRE
        
        Attention à ce sourire crispé, factice, qui n’est en fait qu’un faux sourire plaqué sur des lèvres immobiles. Ce souri-re-là ne marque pas la détente souhaitée,
      - ECOUTE
        
        L'OEIL DOIT ECOUTER
        
        Pour s’adapter à l’autre ou s’y opposer avec quelques chances de succès, il vous faut d’abord savoir à qui vous avez affaire et dans quel état d’esprit il est, aujourd’hui et maintenant ! Ses gestes vous le diront
        
        Les gestes de votre interlocuteur vous renseignent sur sa manière d’argumenter
        
        INTERPRETATION DES GESTES ET COMMENT LES PARER
        
        IL FAIT DE NOMBREUX GESTES AVEC L'INDEX, IL MENACE DU DOIGT
        
        Il veut commander et tout gérer. Il est directif.
        
        veut dominer. Déjà, vous savez qu’il est agressif par nature. Ces gestes, il ne les invente pas aujourd’hui, ce sont les siens ! Ils sont généralement rapides et répétitifs. Il est énergique et en abuse.
        
        Il s’emporte facilement et ne supporte pas la contradiction. Ne rentrez pas dans ce jeu-là
        
        VOUS L'AUREZ PAR LE SILENCE
        
        C’est le moment de garder votre calme, d’user d’humour et parfois d’ironie… S’il s’énerve encore davantage, tant mieux, vous restez à l’écoute et, dans ce cas, « il n’y a pas de plus grande force que la douceur
        
        Le contraste va le déstabiliser fortement. Votre silence aussi. Laissez-le s’embarquer, gardez le sourire sans en abuser. Restez détendu, posture ouverte, regardez-le. De temps en temps, quelques petits mouvements de tête pour dire « non » attiseront encore sa colère… et c’est tant mieux !Laissez-le s’essouffler et, comme vous l’avez réellement écouté, vous vous serez aperçu qu’il a émis des contradictions, bégayé des contre-vérités flagrantes… Cueillez-le quand il reprend sa respiration ! Il repart ? Laissez-le repartir. Plus il s’explique, plus il vous donne des arguments pour le contrer. Plus il prend de temps, plus il vous en doit. Et quand ce sera à vous de parler, recadrez calmement par des gestes qui délimitent le champs de discussion, des cadreurs qui recentrent et canalisent avec fermeté (comme le fait le personnage qui suit).
        
        Il fait de nombreux gestes tranchants, cadreurs et quantitatifs ?
        
        Ce sont des gestes qui délimitent matériellement avec le tranchant des mains.
        
        FERME, CALME, ARGUMENTS SOLIDES
        
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        Ses mains marquent les barrières et les frontières qu’il définit lui-même
        
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        VOUS L'AUREZ PAR DU LOURD/SOLIDE
        
        copier son comportement physique. Répondre à la force par l’assurance, à l’intransigeance par la certitude. Les figures de rhétorique qui s’appuient sur la fermeture sont dans son style : « La loi c’est la loi » (tautologie) point barre
        
        Appuyez-vous d’abord sur les faits, vos exemples passeront par des références. Avec lui, vous n’aurez le dernier mot que dans la recherche des preuves, des chiffres et parfois même des résultats d’analyses statistiques.
        
        Il ne comprend bien que la force tranquille, le mot qui fera mouche sera le mot qui pèsera le plus. La citation sera sans doute la bienvenue parce qu’elle délimite la pensée, encore faut-il que l’auteur soit reconnu par lui comme une véritable autorité
        
        Tapez fort et fermez, en oubliant les poètes, il lui faut du concret ! Sa gestuelle vous le dit et ses mots suivront le même chemin. À l’opposé, si vous cherchez la petite bête, cela ne le confondra nullement
        
        Ce sont des gestes pictographes qui détaillent petitement dans l’air
        
        Il fait de nombreux gestes qui dessinent dans l’air ?
        
        Ce sont des gestes pictographes qui détaillent petitement dans l’air.
        
        Avec les mains ou avec les doigts, votre interlocuteur a tendance à préciser en faisant des contours, des ronds, des carrés… Il dessine tous les cercles de la cible avant de vous montrer où est le cœur de son argumentation. Il utilise des « pinces d’air » gestes du pouce et de l’index qui se rejoignent (un OK écrasé). Ces gestes sont ici petits et volontairement maîtrisés
        
        Il a besoin de vous donner tous les détails avant d’arriver à l’ar-gument majeur. Attendez-vous à ce qu’il vous agace par ses circonvolutions, ses incidentes, ses parenthèses dans son parlé
        
        ses raisonnements reposent sur des analyses linéaires, il reste accroché à sa logique
        
        VOUS L'AUREZ PAR LA PRECISION
        
        l vous attend au tournant ! Soyez pointilleux.
        
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        IL FAIT DE NOMBREUX GESTES ABSTRAITS
        
        Ce sont les gestes flous qui illustrent des abstractions, des idées, des concepts, on les appelle gestes idéographes.
        
        illustrer des pensées immatérielles ! Sa gestuelle en sera nécessairement un peu oue.
        
        ses gestes sont rapides, variés et ils sont surtout très nombreux. On s’est aperçu depuis long-temps que ce type de geste était utilisé majoritairement par ceux que l’on a coutume d’appeler des « intellectuels ».
        
        Ces gestes conceptuels vous apprennent très vite que votre interlocuteur fonctionne beaucoup à l’imaginaire, aux grandes idées et parfois aux illusions.
        
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        VOUS L'AUREZ PAR L'ANALOGIE, LA POESIE
        
        l faut déjà synthétiser l’objet de la discussion, la recadrer, et surtout canaliser votre interlocuteur.
        
        il va très bien fonctionner aux analogies, il est capable d’accepter les transferts de sens, de mots, de pensée, ou de construction. Il va même y trouver un certain charme.
        
        Ce n’est pas votre démonstration logique qui aura le dernier mot, c’est votre subtilité, votre formule de rhétorique originale, votre mot d’esprit.
        
        C’est le moment de jouer de vos citations poétiques, de l’amener à boire votre argumentation comme un élixir de jouvence. Il est même prêt à reconnaître la force d’une formule, la qualité d’une métaphore… qui n’est pas dans sa ligne d’opinion. C’est un « poète », donnez-lui des images
        
        Il fait de nombreux gestes qui miment l’action ?
        
        Le corps tout entier « joue » les arguments, ce sont des gestes kinétographes.
        
        C’est un acteur amateur, il se la joue et vous la joue. Le corps devient geste comme le corps d’un chef d’orchestre devient musique. On dit qu’il est « kinétographe ». Il accompagne les mots par les mouvements du buste. Il se penche, se tourne, se retourne, grimace. Ses gestes sont larges et hauts, ils expriment les situations et les vivent comme si vous y étiez.
        
        S’il le peut, il se lève, il aime prendre de la place, occuper l’espace. Il est envahissant. Comme ses gestes, son argumen-tation sera souvent un peu dithyrambique, il vous enveloppe, vous porte, vous entraîne par le sentiment plus que par la raison. Il s’appuie souvent sur la sensibilité et parfois même sur la sensiblerie. Il peut se donner raison avec une mauvaise foi sympathique. Attention, le kinétographe peut avoir le dernier mot sans avoir réellement argumenté parce qu’il se situe sur le plan des émotions et du jeu.
        
        Son numéro peut plaire au point de nous amener à vivre les situations comme il les vit lui-même et d’y adhérer par une sorte d’osmose !Il vous la joue à la sympathie.
        
        VOUS L'AUREZ PAR L'AFFECTIF
        
        Pour avoir le dernier mot, le risque serait de vouloir « faire sérieux » à tout prix. Il ne vous cédera pas la place, vous de-vrez la prendre par la convivialité et le lien affectif que vous créerez avec lui.
        
        Toutes les figures de rhétorique qui ferment et transfèrent peuvent, au final, vous aider à avoir le dernier mot, il ne les verra pas venir. Si vous voulez jouer au « touché-coulé », c’est aussi sur les sentiments qu’il vous faudra compter. Il n’a pas le monopole du cœur ! Qu’on se le dise et qu’il le sache. Vous voulez me faire pleurer, à vous de prendre un mouchoir !
        
        Poussez plus loin sa façon de « sentir », vous verrez qu’elle va bien au-delà des réalités concrètes. Il fonctionne aux res-sentis. C’est par l’affectif qu’il peut vous convaincre, c’est par l’affectif qu’il sera vaincu. « Moi qui pensais que vous étiez un être sensible et humain ! » le vexera à coup sûr !
      - SILENCE
- - - - enlève un peu de poussière virtuelle sur sa manche :
      - prend un objet sur son bureau
      - nettoie la table avec main à plat
        
        expression calme désaccord
        
        propreté symbolique
      - nettoie dos de la main
        
        rejet agressif
      - appuie miette bout index
        
        ennui
        
        semblant accord
        
        no agressif
      - actionne capuchon
        
        énervé
        
        faire silence pour qu'il exprime pk énervé
      - tournicote cheveux
        
        gêne
        
        charme, se joue de vous
    - - CROISE BRAS
        
        FERME COM' ECOUTE SUR SES GARDES
      - CROISE MAINS
        
        DEFENSIVE
      - MAINS DANS LE DOS
        
        POSITION FUSILLE / VICTIME
      - MAINS CLOCHES NARUTO OMBRE
        
        RASSEMBLER IDEES
        
        PROFS
        
        PRIERE DE M ECOUTER
      - JOUE S'APPUIE SUR MAIN
        
        tête est forcément penchée sur le côté ! C’est la marque de la non-agressivité, de la gentillesse, de l’écoute parfois admi-rative
      - FRONT S APPUIE SUR MAIN
        
        geste d’abat-tement, de refus, d’abandon ! Attention ce geste est souvent « joué » pour exagérer le « comment répondre à de telles inepties ? ». Mais il va contre-attaquer.
      - 2 COUDES SUR TABLE/ TETE DANS MAINS
        
        c’est un énorme geste barrière : « je m’isole », « je n’écoute plus ». Attention ! C’est un refus de poursuivre le débat. Pas loin de la tristesse ! Un « laissez-moi tranquille ! »
    - - def
        
        EXPRESSION DIFFICULTE
        
        Ces démangeaisons sont provoquées par une petite élévation de température commandée par les neurones.
      - DISSIMULES
        
        CACHE DIFFICULTES
      - ENTOURE BOUCHE
        
        HESITE A LE DIRE
      - NEZ
        
        REFLEXION DIFFICLE
        
        DESEQUILIBRE PSYCHIQUE FORT
      - YEUX
        
        DESACCORD SANS AGRESSIVITE
      - TEMPE
        
        REFLEXION SANS ETRE DESTABILISE
      - NUQUE
        
        NE COMPREND PAS
      - JOUE MENTON
        
        CHERCHE POIL POUR SE RASSURER VIRILITE
        
        REFLEXION POUR ASSURER