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VOLUME 1 1.ELEMENTS D'INTRO SUR LE GROUPE ET LA CONSTITUTION DU LIEN…

- - - - Principales fonctionnalités du symbole pour la vie des groupes ?
        a) Sociologues (Goffman, Van Gennep, Bourdieu)**
        
        rituels sociaux mettent en scène une série de symbole
        
        donne accès aux transformations groupages
        ex : bizutage des novices
        
        b) la symbolisation a toujours a voir avec les rapports de pouvoir
        
        imposer le sens
        
        les représentations utiles a la communauté
        ex : Bourdieu = porte parole fait exister le groupe à travers cette procuration, lui permet "d'agir au nom de", de se prendre pour et de parler à travers lui avec validation collective mais il reste + ou - distancé/consenti à cette signification commune (voir multiplicité des usages du mot leader)
        
        c) symbole comme médiateur de disparités ou de conflits qui seraient autrement insolubles
        
        Moscovici avec "l'Etranger"souvent décrit comme un être avec comportements bizarres, règles différentes
        
        histoire se termine toujours mal = exclusion ou mort symbolique car présence ressentie comme un trouble ; perte de familiarité et de cohérence d'un monde commun
        
        Il montre dans son histoire que le symbole est contraire au stigmate(marque laissée sur la peau, mais aussi stéréotypes, préjugés sociaux, disqualifie/dénie en partie ou totalité la qualité d'homme, marques physiques et sociales) mais naturalise aussi l'étranger en le rendant inhumain.
        
        le symbole de la tessère maintient l'étranger dans la culture et l'humanité (avec la moitié)
        ex : Aristote "De "paria '(es barbares n'ont de 'homme que les pieds)
      - 2.3.2 COMMENT ACCEDER AU SYMBOLIQUE ET AUX PROCESSUS DE CONSTRUCTION D'UN SENS COMMUN ?
        -> Par l'étude des objets symboliques du groupe
        - PAS DE COLLECTIF SANS OBJET
        
        Michel Serres Philosophe "le collectif n'arrive pas à se forme sans que circule en lui la balle dans l'équipe, le calumet de la paix parmi les ennemis parvenus enfin à l'accord,leverre commun au festin où l'on boit, à la cène unanime ,la petite monnaie du marché"
        (comme le jeton qui court de corps en corps)
        - pour la sérialité de Sarte deviennent groupalité
        
        -> Par l'étude des phénomènes de communication et d'idéologie qui caractérisent la vie des groupes
        
        analyse comment les individus s'approprient le monde et comment ils se lient et réagissent à leur environnement (Abric, 1987)
        
        PAS DE COLLECTIF SANS PENSEE SOCIALE
        = réalité sociale, ensemble de visions du monde, connaissances de sens commun relatives à des objets sociaux, représentations sociales grâce aux interactions des individus et les communications dans les groupes pour devenir une construction autonome, distincte de la réalité qui l'a pourtant suscitée
        
        :warning: voir cours L2 - page 35 - 3.1 – La notion de « représentations sociales Moscovici »
        
        Hypothèse: les membres d'un groupe partagent certaines croyances sur des objets
        
        les représentations sociales se créent dans les rapports de communication (avec référents communs) dans échanges symboliques (entre psychique et le social)
        = condensent le sens
        
        font intervenir un tiers symbolique comme condition de communication et d'échange (rapport aux langages)
        = formes symboliques = supports de communication dans et entre les groupes
      - Moscovici, 2002
        2 FORMES ELEMENTAIRES DE LA PENSEE SOCIALE à travers laquelle le groupe se constitue
        
        LA PENSEE STIGMATIQUE
        
        une différence qui éveille le désir de comparaison sociale
        
        satisfaction du désir par la pensée en changeant la différence en manque ou défaut
        
        dans les relations intergroupes
        -> "le nous/l'in-group" se construit avec le "eux/l'out-group"
        
        pour analyser les phénomènes de stigmatisation, seule référence aux préjugés, stéréotypes, biais de pensée et autre effets de catégorisation est insuffisante pour rendre compte de l'expérience vécu par les groupes discriminés (Moscovici)
        
        LA PENSEE SYMBOLIQUE
        
        désir de reconnaissance
        
        au coeur de la vie des groupes minoritaires (Moscovici) car subissent mérpris, anonymat et humiliation
        
        -> Comment s'y prendre pour acquérir de la valeur ?(psychologie des minorités actives, 1979)
        = le désir de reconnaissance est le désir de l'autre qu'il faut influencer
        
        ex de l'Etranger= pb de l'étranger est le désir de comparaison sociale (similitudes et identités / in-group/out-group); la pensée symbolique est le désir de reconnaissance
        (différences et recherche de l'autre dans son altérité en tant que fondement de l'humanité et non disqualifiant)
        = le désir d'être reconnu exprime le désir d'être réuni avec celui qui possède la moitié de l'objet
        
        PENSEE SOCIALE ET MEMOIRE SOCIALE
        
        interviennent dans construction de la mémoire sociale d'un groupe
        
        fait référence aux processus de rappel, d'oubli, et de ré-appropriation d'événements marquants du passé de groupes sociaux (Paez, Basabe & Gonzalez, 1997)
        ex de l'étude anciens salariés AZF (Le Blanc, Mègemont, Baubion-Broye, 2004) = renconverstion pro suite à catastrophe industrielle
        
        -> pensée stigmatique (comparaison et opposition eux/nous)
        
        oriente certains salariés vers une mémoire exemplaire(Halbwachs)**suite au traumatisme du 21/09/2002
        
        double stigmate social : explosion + décès camarades
        
        violente mise en accusation collective et médiatique des mois après "les dangereux ouvriers d'une usine poubelle"
        
        plus de souvenirs vers la fermeture du site, du plan social de reconversion et de la recherche d'un sens à donner à la catastrophe
        
        -> pensée symbolique = mémoire d'origine (ou familiale) chez d'autres salariés
        
        désir de reconnaissance avec souvenir nostalgiques (vielle usine de l'ONIA, fleuron de l'industrie régionale dans l'après-guerre...)
        
        construction du groupe aussi à travers une mémoire collective
        
        souvenirs trouvés vers le professionnalisation du métier, formations et des faits relatifs au secteur d'activité (stockage produits chimiques explosifs) ...