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Incendie :fire: (Feu (Fonctions thermodynamiques (3 principes : (Énergie…

- - - - Énergie constante;
      - Désordre d'un système ne peut qu'augmenter;
      - A 0°K le désordre est nul.
    - - Energie totale du système
        
        Exothermique : réaction qui libère de la chaleur
        
        Endothermique : réaction qui absorbe de la chaleur
    - - Energie utilisable
    - - Mesure du désordre d'un système.
    - - Matériau susceptible d'être enflammé spontanément au contact de l'air
    - - Température à partir de laquelle un combustible émet des vapeurs en quantité suffisante pour s'enflammer au contact d'une flamme. Cette température est insuffisante pour entretenir la combustion.
    - - Température à partir de laquelle les vapeurs s'enflamment quantité est suffisante pour entretenir la combustion.
    - - Température à partir de laquelle le mélange air/gaz s'enflamme spontanément, sans contact avec une flamme.
    - - Quantité d'énergie nécessaire à une unité de masse pour élever sa température de 1°C.
    - - Correspond à la quantité maximale de chaleur que peut dégager un corps (liquide ou solide) au cours d'une combustion complète, par unité de masse ou de volume dans des conditions normales de T°C et de pression.
    - - Capacité d'un corps à absorber et à conduire de la chaleur.
      - Indique la vitesse à laquelle la température de superficie d'un matériau varie.
      - Plus le "Kpc" est faible, plus le matériau est isolant.
    - - Permet de décrire la variation de la vitesse d'une réaction chimique en fonction de la température.
    - - Est une loi de la thermochimie. Elle est basée sur la propriété de l’enthalpie d’être une fonction d'état et donc sa variation ne dépend que de l’état final et de l’état initial, au cours d'une transformation.
  - - - (création de vapeur => 11 à 100°C = 1680 1 de vapeur d'eau, et 1 1 à 500°C = 4800 1 de vapeur d'eau).
- - - - Proportionnelles à la longueur
        
        (+ long => + J)
      - Inversement proportionnelles au diamètre 0
        
        (+0=>-J)
      - Liées à la rugosité
        
        (PIL)
      - Proportionnelles au carré du débit
        
        J1/J2=Q1²/Q2² ←> J2 = J1 *(Q2/Q1)²
        
        Q2 = J4
        
        Q3 = J9
      - Indépendantes de la pression (Seul le débit compte)
      - Singulières
        
        Coudes, Plis 1 b de J à 500 1/min pour x 45 mm, Pièces de jonction, Injecteurs proportionneurs. Lance canon
  - - - Risque important => 3 l/min²
      - Risque moyen => 2,4 l/min/m²
      - Classique ou sprinklé => 2 l/min/m²
    - - Risque important
        
        1 GL (500 l/min) pour 250 m' => 2 l/min/m²
      - Risque moyen
        
        1 GL (500 1/min) pour 500 m2=> 1 l/min/m²
- - - - Catégorie A ; (liquides extrêmement inflammables)
        
        Oxyde d'éthyle, et tout liquide dont le point éclair est < 0°C et dont la pression de vapeur saturante (PVS) est > 1 b à I5 C.
      - Catégorie B : (ou 1'* catégorie)
        
        Tout liquide dont le point éclair est < 55°C et qui ne répond pas à la définition des liquides extrêmement inflammables.
      - Catégorie C : (ou 2‘ catégorie)
        
        Tout liquide dont le point éclair est 55°C < PE < 1 OO 'C sauf les fiouls lourds (sous-catégories Cl et C2).
      - Catégorie D : (liquides peu inflammables)
        
        Catégorie relative aux fiouls lourds tels qu'ils sont définis par les spécifications administratives (sous-catégories DI et D2) et point éclair > 100°C.
  - - - Feu de flaque
      - Feu de rétention
      - Fuite enflammée
      - Rupture de bac
      - Explosion de la phase gazeuse d’un bac à toit fixe
      - Surpression d'un bac à toit fixe
      - Boil Over
      - Slop Over
      - Froth over
    - - Seuil des effets irréversibles* - Nécessité d’une protection pour l’homme pour une exposition de longue durée
        
        3kW/m²
      - Seuil des effets létaux* - Apparition de cloques au bout de 30 s. Intervention rapide d’un pompier protégé
        
        5kW/m²
      - Seuil des effets létaux significatifs* - Seuil de résistance des tenues d’intervention des sapeurs-pompiers (2 min.)Port de tenue ignifugée ”feu hydrocarbures” indispensable
        
        8kW/m²
    - - Seuil des destructions significatives de vitres*
        
        25mbar
      - Seuil des dégâts légers aux structures* - Bris de 75 % des vitres
        
        50 mbar
      - Seuil des dégâts graves aux structures* - Effondrement partiel des murs et tuiles
        
        140 mbar
      - Rupture des réservoirs de stockage*
        
        250 mbar
      - Seuil des dégâts très graves aux structures*
        
        300 mbar
      - Retournement des wagons de chemin de fer
        
        500 mbar
      - Destruction totale des structures
        
        830 mbar
    - - Irréversibles*
        
        50 mbar
      - Premiers effets létaux*
        
        140 mbar
      - Effets létaux significatifs*
        
        200 mbar
  - - - Isolement du comburant
      - Isolement du combustible
      - Refroidissement
    - - C'est le rapport du volume d'émulseur sur le volume de solution moussante.
        
        C (en %) = Vol. émulseur / Vol. solution moussante
    - - C'est le rapport du volume de mousse produit sur le volume de solution moussante utilisée.
        
        TF = Vol. mousse / Vol. solution moussante
      - plus le foisonnement est élevé, plus les bulles sont grosses et moins elles sont solides;
      - la portée des appareils à mousse es. directement liée au poids de la mousse; plus la mousse sera lourde (bas foisonnement), plus la portée sera grande.
    - - 1000 - Haut foisonnement (déversée à gueule bée, remplissage de volumes importants)
        
        Haut foisonnement (600) => 60 m’
      - 200 = Moyen foisonnement (portée 10m, sensible aux intempéries moins résistante à la ré inflammation)
        
        Moyen foisonnement (100) => 10 m’
      - 20 = Bas foisonnement (portée 70 m, stable, résistante)
        
        Bas foisonnement (8) => 0,8 m’
    - - Résistance, Imperméable, Elasticité, Neutralité, Inoffensif, Fluide. Adhérence.
    - - La décantation est le retour de la mousse à l'état de solution moussante. Plus le temps de décantation est long, plus la mousse est stable et contribue enicacement à l'isolement de la surface couverte
    - - Elle exprime la facilité d'étalement de la mousse sur la nappe, donc sa rapidité à recouvrir une surface.
      - Une mousse fluide présente l'avantage de recouvrir plus facilement les surfaces irrégulières et de reconstituer une couverture homogène du tapis apres rupture accidentelle.
    - - Emulseur : solution aqueuse saponifiante (savon) permettant de diminuer la tension superficielle de l'eau favorisant ainsi la formation d'une mousse.
      - Emulseurs fluoré : contient des agents de surface fluorés qui améliorent la qualité de 1 extinction.
      - Emulseur filmogène : est doté d'agents de surface fluorés filmogènes. II forme à la surface des hydrocarbures un mince film aqueux les isolant de l'air.
      - Base protéinique (poudre de cornes, sang...) ou synthétique (cosmétiques, détergents...).
      - Emulseur AR (polyvalents) : émulseurs efficaces sur les feux de liquides miscibles dans l'eau et sur les hydrocarbures.
    - - C'est la quantité de solution moussante à produire par minute pour éteindre un feu de liquide inflammable d'une surface d'1 m²
        
        TA (litres/mm/m2) = Débit solution moussante / Surface en feu
      - En installations fixes, la durée de projection doit être > 20 min.
      - Taux réflexes utilisés :
        
        10 L/min/m^ pour les produits non miscibles dans 1 eau (hydrocarbures).
        
        20 L/min/m^ pour les produits miscibles dans l'eau (alcools).
    - - TT= TA requis / 2
        
        Tapis de mousse préventif
        
        Tapis de 15 cm à foisonnement 7
        
        Le maintien se fait avec un TA = 0,21/min/m
    - - projeter 8000 L/min (2 canons de 4000 L/min)
      - 500 m d’un point d’eau réputé inépuisable
      - pendant 40 min
    - - un débit de 4000 L/min
      - 1000 m d’un point d'eau réputé inépuisable
    - - Aussi appelée courbe de gestion des moyens, elle est l'outil graphique utilisé le jour de l'intervention.
      - Instruction technique du 9 novembre 1989 concernant les dépôts d'hydrocarbures
        
        Prévoit réserve d’émulseur d'une durée d'extinction de 20 minutes pour le plus grand réservoir;
        
        Réserve d’émulseur pour contenir un feu dans la plus grande cuvette en 60 min;
        
        Détenir au bureau d'accueil un exemplaire du POI et la quantité de stock ainsi que les affectations.
- - - - Débordement par ébullition
      - Présence, en fond de bac, d’eau de provenances diverses (pluie, extinction, fuite de réchauffeur).
      - Avec la consommation de combustible, le niveau s'abaisse dans le réservoir. Ce phénomène, conjugué au précédent, crée une onde de chaleur progressant vers le fond.
      - Lorsque cette onde de chaleur atteint l'eau résiduaire, celle-ci se transforme quasi instantanément en vapeur, multipliant ainsi on volume par 1 500 à 2000. Ce piston vapeur est d'autant plus efficient que la "galette de fractions lourdes" assure une certaine étanchéité, un pourtour avec les parois du réservoir.
      - S'en suit un débordement très violent du liquide inflammable, avec un phénomène de boule de feu, pouvant durer plusieurs dizaines de secondes.
      - Les fiouls lourds, fiouls lourds réchauffés, bruts et les produits présentant des caractéristiques similaires peuvent produire des boil-over tels que définis ci-dessus.
      - Certains produits légers (gazole, fuel domestique et les carburéacteurs) présentent des caractéristiques de combustion et d'évaporation telles lorsque le front de flamme entre en contact avec une couche d'eau, la quantité d'hydrocarbures susceptible de participer au phénomène éruptif est très faible, ce qui conduit à un phénomène de moindre ampleur : boil-over en couche mince.
      - Certains produits, comme l'essence, ne peuvent générer de boil-over.
    - - Débordement par moussage
      - Le froth-over est un moussage causé par le passage d’eau dans le produit et vaporisée.
      - Ce phénomène n’est pas causé par l'incendie. Il peut tout simplement survenir sur des produits lourds réchauffés.
      - L'expansion de l'eau en vapeur, environ 1680 m' pour 1 m² est suffisante pour arracher certaines toitures. Dans ce cas, l'émulsion peut être transformée en aérosol et s'enflammer au contact d'un point chaud.
      - Mise en ébullition d'eau dans un produit chaud, non en feu, généralement par rupture d'un serpentin.
    - - Débordement par émulsion
      - Phénomène qui peut se produire au cours de l'extinction d'un feu d'hydrocarbures lourds lorsque de l'eau ou de la mousse est projetée sur la nappe enflammée. Il y a alors, dans les couches supérieures du liquide, formation d'une émulsion accompagnée d'une production de vapeurs qui entraîne le débordement sans projection violente.
    - - Explosion pneumatique des vapeurs d'un liquide en ébullition
      - Lors d'un incendie à proximité d'un stockage de gaz liquéfié, lorsque la pression interne de la cuve dépasse la limite de lésistance du métal, celle ci se déchire, il se produit une vaporisation très rapide et importante du liquide que l'on nomme flash thermodynamique.
      - BLEVE froid se produit par un choc ou perforation, sans notion thermique.
      - Périmètre sécurité = 500 m
      - Zone contrôlée et de soutiens confondus
    - - Explosion d'un nuage de gaz en milieu non confiné
      - Suite à une fuite de gaz combustible, le mélange du gaz et de l’air peut former un nuage inflammable qui en rencontrant une source d’allumage peut exploser. Les effets sont essentiellement des effets de pression.
  - - - Dans un volume semi-ouvert, passage instantané d'une situation de feu localisé à un embrasement généralisé des matériaux combustibles qui s'y trouvent.
      - Signes précurseurs :
        
        Volume présente des ouvertures permettant l'apport d'air; J
        
        Foyer est localisé et produit des flammes claires;
        
        Couche de fumées se densifie et s'épaissit rapidement;
        
        Chaleur provenant de la couche de fumées est intense et écrasante, imposant de se baisser;
        
        Petites flammes apparaissent dans la couche de fumées, suivies de rouleaux de flammes.
    - - Fumées suichauffées, accumulées dans un volume clos, explosant lors d'un apport d'air. Due à l'arrivée d'air, une pellicule de mélange air/gaz se forme à un niveau stoechiométrique à l'endroit de l'interface. Ceci va donner une flamme de pré-mélange au contact d'une source de chaleur.
    - - Flash-fire
        
        C'est l'inflammation non-explosive d'une zone de fumée, pré-mélangée au comburant.
        
        Ex : feu dans une chambre, dont la porte est entre-ouverte. Les fumées s'échappent et vont envahir le couloir. Les secours avancent et ouvrent la porte sans prendre de précaution. A l'ouverture, le feu reçoit du comburant, prend un peu d'ampleur. Des flammes sortent au niveau de la porte et atteignent la zone de fumée du couloir. Cette zone de fumée est combustible et il y a présence de comburant. Le front de flamme va donc parcourir très vite ce mélange gazeux, en amenant le feu dans le couloir.
      - Smoke-explosion
        
        C'est la même chose que le flash-fire, mais sous une forme explosive. Ex : le feu prend dans une chambre, le mur de celle-ci est chauffé de façon très intense et le canapé qui se trouve dans l'autre pièce, se met à dégager des fumées de pyrolyse. Or, la pyrolyse dégagera beaucoup de gaz, très combustibles. En plus, le phénomène de pyrolyse ne consomme pas de comburant. Au bout d'un certain temps, le local sera donc rempli de fumées combustibles et de comburant. Il ne manquera plus que l'énergie pour démarrer la réaction. Le mélange fuinée/comburant n'a pas besoin d'être chaud pour prendre feu. Un tel phénomène peut donc se produire plusieurs heures après l'extinction du foyer qui se trouve dans un autre local.
      - Les anges danseurs
        
        L'intensité thermique est assez forte et les fumées commencent à prendre feu dans le local. Ce sont les anges danseurs (et non pas les roll-over qui eux sont des rouleaux). La stratification est parfaitement visible.
    - - Avant l'EGE, de petites flammes apparaissent dans la couche de fumées, à l'interface avec l'air, lorsque la température d’auto-inflammation des gaz est atteinte (anges danseurs).
      - Elles s'intensifient en rouleaux de flammes courant dans les fumées proches du plafond.
    - - Pulsing : refroidir les fumées chaudes pour éviter leur embrasement au contact d'une source de chaleur.
      - Painting : badigeonner les matériaux pour créer une pellicule d’eau fine afin de retarder l'émission de gaz de pyrolyse.
      - Penciling : attaques brèves, directement sur le foyer afin de refroidir celui-ci sans pour autant créer un dégagement de vapeur d'eau trop important (brûlures).
    - - De diffusion, flamme jaune;
      - De prémélange, flamme bleue;
      - De décomposition.
- - - - La limite inférieure d'inflammabilité : LU
      - La valeur limite supérieure d'inflammabilité : LSI
    - - Dans le cas d un mélange de plusieurs gaz, la limite d'inflammabilité peut être calculée à l'aide de la formule de Le Châtelier :
        
        L(%) = 100 / (P1/L1)+(P2/L2)+(P3/L3)
        
        P1 = pourcentage du gaz 1 dans le mélange des gaz combustibles considérés.
        
        L1 = limite LII pour le gaz 1.
        
        ex : LIE 5 % de gaz naturel -> 500 000 ppm
    - - Méthane
        
        (avantage : lecture directe - inconvénient : LIE haute par rapport à d'autres gaz susceptibles d'être rencontrés = danger)
      - Pentane
      - Héxane
    - - CH4
        
        Famille des alcanes (CnH2n + 2)
        
        LIE-LSE = 5-15
        
        Masse molaire =16 g/mol
        
        Densité = 0,55 (plus léger que l'air)
        
        Naturellement inodore, il est chargé en THT (TétraHydroThiophène) pour le rendre détectable olfactivement. Lorsque son transport se fait hors sol, les conduites dans lesquelles il circule sont généralement de couleur jaune. Dans le sol, elles sont recouvertes d'un filet plastique jaune afin d'alerter les ouvriers de leur présence.
        
        Basse pression : 0 à 50 mbars
        
        Moyenne pression A : 50 mbars à 400 mbars
        
        Moyenne pression B : 400 mbars à 4 b
        
        Moyenne pression C : 4 à 25 b
        
        Haute pression : 25 à 80 b
        
        Les gaz utilisés en ville sont le gaz naturel, le propane (C3H8) et le butane (C4H10).
    - - Grille d'appel commune nationale (GRDF)
    - - Concerne la distribution de méthane
      - Appel CTA PGC (classique) ou PGR
      - On adapte le volume des secours
      - Procédure opérationnelle et de repli
      - A l'arrivée sur les lieux, si proche d'habitation, si sur VP, si sifflement, si moyenne pression => reclassement en PGR
      - Sacoche étanche pour TPH 700, Bips et téléphones portables
      - Localisation, estimation volume
      - Périmètre de sécurité
        
        Zone exclusion 50 m (évacuation)
        
        Zone contrôlée 100 m
        
        Zone de soutien 100 m
      - LDMRS en eau à l'entrée du bâtiment, ARI non capelé
      - Ventilation
      - GRDF établit une stratégie de coupure
      - Gestion de crise si explosion
      - Remontée d'info
      - Plaques rectangulaires (réseau) ou ovales => ne pas couper (mnémotechnie => ovale c'est mal !)
      - Plaques rondes (distribution) => OK (mnémotechnie => rond c'est bon !)
    - - D = Masse molaire / 29
      - Méthane D = 16 / 29 = 0,55
      - Les industriels stockent leurs gaz :
        
        Liquéfié
        
        Sous pression
        
        Cryogénique
    - - De telles explosions se manifestent par une action subite et plus ou moins violente de la pression d'un gaz. Phénomène d'origine chimique (explosion chimique) ou physique (flash thermodynamique).
        
        L’explosion physique :
        
        Elle est la conséquence d'une décompression brutale d’une enceinte sous pression, souvent en raison d'une élévation anormale de la température interne (surchauffe) et d'une déficience de la soupape de sécurité.
        
        L’explosion chimique :
        
        Elle peut résulter de la propagation rapide d’une réaction de combustion dans un milieu gazeux inflammable (explosion chimique, flamme de prémélange).
    - - ELEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion)
      - UVCE (Unconfmed Vapor Cloud Explosion)
      - Boil Over
      - Explosion de poussière
    - - Emission instantanée
      - Emission prolongée