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L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale…
L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale
Relation histoire/mémoires
compliquée
opposition
(mémoires peut déformer l'histoire)
complémentarité
(l'histoire peut utiliser les mémoires comme sources)
Résistancialisme (1944-1970)
naissance
25 août 1944:
discours de De Gaulle
union
de la nation face à l'ennemie
France
vainqueur
de la 2GM
but:
récréer un
union
entre les français
(loi d'amnistie des malgré-nous)
rebâtir une
République
(27 septembre 1946)
passer sous silence les
horreurs de la collaboration
(16-17 juillet 1942: Rafle du Vel d'Hiv)
faire
oublier l'humiliation
(Blietzgrieg / occupation nazi)
éviter le
protectorat américain
vecteurs
parties politiques
PCF
résistance = engagement des masses
principale force de la résistance
s'engagent à partir de 1941
tous les parties adhèrent au résistancialisme
RPF
s'appuie sur le rôle de
De Gaulle
chef de la résistance
réunificateur de la France
1958 : victoire de la
mémoire gaulienne
1954 : cendre de Jean-Moulin transférées au Panthéon
cinéma
1945-1960 : films partagent l'image d'un français résistant
1956 : Nuit et Brouillard, Alain Resnais -> Etat exige le retrait d'une image : gendarme français surveillant le camp d'internement de Pithiviers
historiens
mettent en avant :
courage
de la résistance
ne présente pas leurs
limites
porté et diffusé par le
comité d'histoire de la 2GM
Robert Aron, Histoire de Vichy, (1954), "Le Mythe du bouclier et de l'épée"
De Gaulle = épée contre le nazisme
Pétain = bouclier (veut éviter les déportations et améliorer le sort de la France)
rôles complémentaires
mémoires occultées
résistancialisme
oubli des mémoires du génocide
seule mémoire
: résistance
volonté des survivants de parler confrontée à:
ciblage des population précises
durant le génocide mal-comprit
manque d'écoute
des historiens (récits subjectifs)
volonté d'oublier
les horreurs de la guerre
remettrait en cause l'
unité de la mémoire
renaissance et renouveau des mémoires (à partir de 1970)
remise en cause du résistancialisme
monde politique
libération de la parole contestatoire
nouvelle vision
de la société
1969 :
départ de De Gaulle
nouvelle génération
de français
limites
du renouvellement mémoriel
(1971 : Chirac veut gracier Paul Touvier )
monde scientifique
renouvellement historico-graphique
sur régime de Vichy et son rôle dans la déportation
(1972 : Vichy, Yves Durand)
idées
collaboration voulut et demandé
régime de vichy :
autoritaire et fachiste
déportation des juifs + lois antisémites : voulut et mis en place par Vichy/Pétain
monde culturel
cinéma : renouvellement de la vision des français
France ni résistante ni collaboratrice :
attentiste
France a participé à la shoah
régime de Vichy :
fachiste
1969 : Le chagrin et la pitié -> documentaire basé sur des témoignages
mémoire de la shoah qui se réveille face à l'oubli et au négationniste
avant 1970 : confusion des mémoires des déportés
grands procès
: témoins + médiatisation
(1961 : Adolf Eichmann)
nouvelle génération d'enfants
de déportés voulant connaitre le passé de leurs parents
(1980-1991 : Maus, Art Spiegelman)
Klarsfeld
: rôle majeur dans la mise en lumière de la mémoire juive en France
à partir de 1965 : chasseur de nazis (Hagen, Lischka, Kiesinger)
1978 : mémorial de a déportation des juifs de France
1970's :
négationniste
(1979 : Robert Faurisson (Le Monde) "Le problème des chambres à gaz ou la rumeur de Auschwitz")
Hypermnésie (à partir des année 1990)
signes
1990's : Etat engagé dans la
repentance
inflation commémorative
1995 : Jacques Chirac reconnait
la responsabilité de la France
le rôle sauveur des Justes parmi la nation
indemnisation des familles spoliées
2005 mémorial de la shoah à Paris
vote de
lois mémorielles
(1990 : loi Gayssot)
limites
refus de repentance de la France
monde politique
(2017 : Marine le Pen, refus de reconnaitre le rôle de la France dans la Rafle du Vel-d'Hiv)
monde médiatique
(2014 : Eric Zemmour, "Pétain sauveur des juifs")
dévalorisation du
devoir de mémoire
: commémoration sans réel intérêt historique
refus de remettre en cause l'image du pays : peur de perdre son identité
concurrences des mémoires
(1992 : cours de cassation refuse le titre de déportés aux travailleurs du STO)
l'historien face à l'hypermnésie
participe
à l'hypermnésie avec leurs travaux
(mémoire du génocide tzigane)
s'engage contre le négationnisme
(1995 : Vidal Naquet, Les assassins de la mémoires)
divisés
Paxton témoigne au procès de Papon
Rousseau refuse de témoigner (pas expert judiciaire)
s'oppose
à la loi mémorielle de 2005
pétition liberté pour l'histoire (600 signatures)
peur que les lois gênent leur travail
peur d'une instrumentalisation de l'histoire
élus politique décident de la vérité historique