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LITTERATURE: ens 2020 (LE RECIT BREF (historique (France au 17e…

- - - - problème de l'achèvement de la structure et de l'inachèvement moderne de la voix narrative
        
        cf rabaté, baikhtine
  - - - struct narrative
      - le plaisir de la narration
    - - picaresque dans le ton
      - bcp se passent dans une auberge
        
        quel impact sur la représentation? lieu de passage etc..
      - prologue qui fait figure de "manifeste"
        
        sans queu ni tête
        
        exemplaires car moral [// ac le conte?]
        
        recréation
    - - 30aine de pèlerins qui rpstt échantillon de la scoiété anglaise. ts racontent 4 histoires aux autres
    - - inspiration de l'astrée et histoire de bergeries
        
        inspiration réaliste [//ac le picaresque?] en réaction
        
        ms aussi anti-exotisme traditionnelle italienne et espagnole: on revendique réelle tradition fçaise.
        
        s'écarte du genre oral
        
        mme de lafayette
        
        la princesse de montpensier
        
        thème mal mariée avec profondeur psy
        
        ms aussi intrigues secondaires polit
        
        historicisation du genre et sortie des galanteries bucoliques
        
        dom carlos, saint réal
        
        recours documenta° historique
      - s'estompe limite entre roman et nvelle, plus longues
      - rivalité avec genre noble qu'est tragédie
      - la fontaine, cas à part
        
        exercice de versification présenté comme un amusement par l'auteur
        
        justification de l'oeuvre ?
        
        vocation historique avec inspiration de vieilles nouvelles, boccace etc
        
        noblesse conférée à genres considérés comme ppulaires
        
        proximité prose et poésie
        
        archaïsmes linguistiques
        
        correspond à la position de la fontaine dans la querelle des classiques et des modernes
      - goût aristocratique triomphe avec le cas de perrault
        
        refuse référence à genres ppulaires
        
        spécificisation du terme "conte" qui était encore utilisé cz la fontaine comme indifférent à nvelle
      - mélange merveilleux et historicité
    - - mille et une nuits: publication en 1704
      - complexification des caractères psychologiques
      - plus cadre rigide de la prise de parole comme cz boccace et marguerite de Navarre. diversité stratégies narratives et pss strates temporelles
      - toujours limites floues entre nouvelles et roman, même si goût s'oriente +tt vers formes courtes
      - influence des salons: naissance d'une littérature pamphlétaire héritées des mazarinades. anonymat des nouvellistes, donc, ds cts cas.
      - psce d'auteures féminins
        
        mme de gomez: cent nouvelles nouvelles
    - - pas réel renouvellement du genre et on garde définition donnée par 19e ms par contre propension plus grande à l'intellectualisme.
      - plupart des romanciers connus et célébrés du siècle ont écrit nvelles mais ne sont pas devenus connus pour elles
      - pas mal de nouvellistes étrangers connaissant succès en fce / la traduction de leurs nouvelles
        
        primo levi; Lilith: quotidien de camp de la mort
        
        salinger, nine stories
        
        borges: interrogation sur l'acte même d'écrire; l'aleph
      - retourner en même temps à ses origines fabliau et oralité mais lyrisme et symbolisme l'en empêchent= dimension esthétique très forte.
      - la nvelle acquiert pour de bon ses lettres de noblesse: herbé bazin crée la bourse Goncourt de la nouvelle= statt litt à pt entière
  - - - se retrouve quelque peu chez Maupassant, nlotzmment dans ses histoires normandes: mais bien moins fort que certains autres, comme georges sans, ne donne que touche
  - - - pierre ménard, auteur du quichotte: invention d'un poète symboliste en tout point opposé à l'hidalgo qu'est quichotte. Deux textes taf identiques sont-ils la même oeuvre ou deux? deux, car cervantes écrit quijote dans un contexte bien spécifique alors que ménard tient le même discours dans un tout autre concours de circonstances: le problème qui se pose est celui de ce qui fonde une oeuvre... opposition entre Goodman et genette. Danger du multi-graphisme: foi humaniste dans la présence d'un esprit à l'origine du texte. Au lieu de cela, chaque nouveau texte serait pure réactivation d'une virtualité préexistante. Donc tout ce qui est dans le langage est possible, mais on ne noue pas le lien référentiel entre les choses et le monde
        
        Goodman: le texte est autographique. Il n'y a qu'une texte et donc qu'une oeuvre; le producteur du texte n'a q peu d'importance.
        
        genette: oeuvre n'est pas que le texte mais l'ensemble de critères qui président à son écriture et à sa lecture.
        
        ppose trois définitions du vbe lire
        
        lire comme déchiffrage: une machine pt ke faire
        
        lire comme comprendre: peu importe là q le texte soit simiesque ou pas
        
        lire une oeuvre: il ft als tt un tas d'autres éléments
        
        c'est là qu'on fait véritablement fonctionner une oeuvre
      - funes ou la mémoire: mémoire implique que catégories par lesquelles on pense sont abolies. Mais se fait donc au prix d'une incapacité à percevoir le réel= pensée s'appauvrit?
      - la bibliothèque de babel: inspirée de la nouvelle d'un mathématicien. stipule que lors que le langage a été crée, tout a été dit: c'est donc le même problème que celui de pierre ménard, celui de la virtualité du langage [c'est d'ailleurs plus son problème que celui du pierre ménard].
  - - - le récit bref propose une autre expérience reptésentative que le roman: face à la constructiion d'un monde cohérent, dense, le récit bref substrait une expérience qui est impossible de soustraire lecteur à son monde, sa temporalité. Au lieu de cela, la brièveté fait que le lecteur regarde avec ses propres valeurs, sa propre position une courbe de tension qui se relâche. conserve ainsi son autonomie [qui pourrait donner lieu à une autre expce de la litt...]
      - la brièveté devient alors une contrainte interne à l'écriture des récits brefs, qui les structure
        
        rabaté?
        
        problème: les récits au programme avec l'aspect le plus "esthétique" sont en réalité récits mais que de manière ambigue
- - - - peut-on dire que la scène (ex: princesse de clèves) est ce qui met l'espace dans la temporalité narrative?
  - - - croyance qu'est un αναλογον, ou une fenêtre sur le monde
      - l'espace et le temps: peinture et littérature
        
        notion de punto
        
        paolo et Francesca de ingres
      - l'idée de ut pictura poesis
      - spéicificité de l'impressionnisme
        
        ne donne plus les codes de la rpsta°
        
        du cp, reprend l'ambiguïté de tte rpsta° et implique plus profondément le spectateur qui n'est plus alors voyeur mais acteur aussi.
        
        rpster ce qui est mais aussi sa perception
      - vt donner à vr au sens strict du terme, ps plus tard à montrer manière dt on vt les choses
      - rapports litt et peinture
        
        idée que peinture>litt se renverse
        
        problème de l'ekphrasis
      - mais la couleur, les formes ne sont pas signes et donc ne signifient pas: ne peut donc pas être engagée (selon sartre)
    - - doit faire oublier au spectateur qu'est discours, lui aussi devrait être fenêtre sur le mde
      - ms pt aussi jouer de cette fause dimension d'analogon, même si doit saturer représentation (vs la litt qui marche vraiment par symboles) mais ainsi manipuler la perception que l'on a du réel, il existe des "notations inutiles" aussi ds le cinéma.
      - vu que fenêtre du mde, semble condamné à montrer le mde ds son objectivité= ne serait donc alors plus oeuvre. mais est faux, donc ça va (yeehaw): il y a bien une construction
    - - chaque lecteur met son code d'interprétation sur le texte, qui est récit sans père et muet
      - rpste par identifica°, transposi° ou projection de la csce du lecteur
      - pdt longtemps artiste était artisan qui s'effaçait dans l'oeuvre, on ne voyait pas les rouages. > le paradigme s'inverse avec la naissance de l'artiste en tt que tel. art acquiert alors statt à part et autonomie dans la société et du cp ce qu'imite n'a plus qu'un intérêt "minime" dira t-on.
      - pb de la motiva° du signe: pr lessing, obligatoire pr que poésie (au sens de créa° litt artistique) soit mimétique
  - - - l'exemple parfait est don quichotte: est celui qui cherche (à défaut) des correspondances dans le monde, des analogies, mais le monde a changé sans lui; n'est plus celui des romans de chevalerie. mais parvient, dans la deuxième partie, à être ce que désirait: les romans de chevalerie marchent par lui car il devient sa propre histoire lorsque les gens commencent à le reconnaître. Mais ce sera la dernière fois, n'est qu'une relique.
        
        cette prolifération du langage analogique sera ce contre quoi Descartes s'élève, contre les pouvoirs de l'illusion: c'est là que reste sa dernière survivance. Se retrouve notamment à l'âge baroque, où est valorisé, mais un peu en négatif quoi.
        
        les deux seuls hommes qui possèdent encore l'analogie, ce sont le fou et le poète
        
        l'âge classique voit la construction, après l'analogie, du sujet face à un réel objectivé
        
        l'exemple est pour lui le tableau la meninas
        
        encore évolution: au 18e, apparaît l'idée progrès et d'histoire: mouvement constant et l'homme comme sujet pris au milieu de ces marées
      - l'exemple de l'encyclopédie chinoise, chez borges
        
        l'étrangeté n'est pas dans les animaux énumérés mais dans l'énumération successive de ces animaux, liés alors que n'ont que peu de rapport: c'est le lieu de leur rencontre qui est impossible > ne peuvent se rencontrer que dans la voix immatérielle de l'auteur/narrateur
        
        l'ordre est à la foi inhérent aux choses et au regard
  - - - Aristote: il s'occupe du drame et épopée (donc ricoeur doit se tortiller un peu pour s'en sortir). La mimésis est la restitution identique de paroles. διεγεσις: la deuxième partie, le véritable récit. il ne faut opas confondre temps et mouvement, le temps est le nombre du mouvement
      - augustin: fonde le temps sur le condcept de distentio* animii. commence avec les choses crées, refuse le temps cosmologique.
      - c'est par la msie en récit que le temps cosmique est lié au temps subjectif. construuction d'une intrigue avec avant après et pendant. temps devient humain lorsqu'il est raconté. en déduit trois sortes de mimésis: supposent toutes trois expérience du temps subjectif
        
        mimésis ii: la mise en intrigue. permet médiation entre lles deux autres mimésis.
        
        mimésis iii: la récéption du récit. Fiction, quelle que soit sa nature, raconte le réel car se fait avec certaine teporalité, avec début ou fin, même si structure se diversifie avec le temps. dans la réception, temporalité réelle croise la temporalité donné par le récit.
        
        dans cette mimésis, le sujet est peu à peu enveloppé dans une autre temporalité que la sienne: mais le récit bref n'a pas le temps de le faire!
        
        mimésis un: du vécu. composition de l'intrigue qui passe par pré-ciompréhension du monde, structucture ce que voit pour le rendre intelligible lecteu. articulation de l'action de l'intrigue mais signification qui a besoin de symboles, pour être reconnus par le lecteur.
  - - - se base sur la question de l'engagement en art: veut répondre à la contestation que l'on fait, soit de vouloir engager l'art malgré comme sous l'URSS. S'en défend: la représentation propre au langage poétique et moyens de rpsta° des arts nn litt en emp^chent, et ce n'est que l'écrivain au sens de prosateur qui peut s'engager
- - - - semble vouloir représenter le temps vécu: pour elle, la mimésis i est essentielle, qui se traduit en mimésis iii chez le lecteur (ou au moins est censé le faire) par l'étude du niveau tropismique de la conscience. le problème est que se déroule sur temps extrêmment court, en plus d'une structure cyclique. serait plus facile finalement de le lire comme un poème en prose que comme une mise en récit.
    - - Husserl: problématique est de conjuguer ou de donner comme indépendantes deux expériences du temps: un temps objectif ou cosmologique ou un temps subjectif. mais si on évoque toujours la liason de ce dernier avce le premier, le pont n'a jamais vraiment été fait
        
        il est impossible de définir le temps subjectif avec les catégrories du temps cosmique comme la succession, simultanéité.... perception subjective du temps n'existe que dans le présent (inspirée d'augustin). présent est immédiateté qui comporte en soi futur et présent, est une dimension de l'esprit; tendu vers l'avenir et gardant le passé. dissociation re-souvenir et rétention. semble être négation du présent: mais c'est par rétention que temps subjectif s'approche de la durée . pour Heidegger, le temps mortel (subjectif) est celui de l'être pour la mort, alors que le temps historique permet aux hommes de s'inscrire dans la communauté et que le temps cosmique est celui de la science = temporalités disjointes
        
        ricoeur essaie de joindre ces temporalités. sa réponse se trouve dans la mise en réit : c'est par la mimésis que homme lie sa temporalité à celle du monde.
    - - difficile à basculer le niveau infinitésimal du tropisme dans la longueur du roman.
      - veut surpasser fondements du roman classique, balzacien: pas de personnages, doivent rester esquisses pour empêcher que le lecteur en fasse personnages. / doit garder actions mais elles aussi ne doivent crée personnage. Alors le narrateur fait des tropismes avec le regard que porte sur le monde.Comprendre mécanismes qui sont en arrière de la psychologie. on a un avare:mais n'est pas personnage à la molière, caractère. sa dénomination est censée induire en erreur, car on voit ses tropismes: c'est pour dire que le roman réaliste aurait désigné ce perosnnage comme un avare, et rien d'autre.
      - préface connue car écrite par sartre (même si en réalité dérive de longues discussions entre les deux donc une partie aussi écrite par Sarraute): référence directe à ce qu'appellent anti-romans (gide, Waugh, Nabokov). Ce sont des loups dans la bergerie: caractéristique du roman classique mais s'y attaquent, même si Sarraute n'est pas tàf d'accord avec cette dénomination, puisque écrit vraiment à partir de roman. de même, ici se présente comme roman policier alors que est principalement refléxion sur le roman lui-même. il y a un plaisir certain au verbiage, comme dit Heidegger: on est tous en fuite continuelle vers l'ouverture, qui finit bien souvent dans lieu commun. en moi il y a l'abyme et je ne fais que la fuir. ces anti-romans ont peur de se révéler, et donc de se voir révélés à eux-mêmes: comme nous dans une conversation, plein de sous(entendus que l'on a peur d'examiner sous peine de voir ce que représentent.
      - narrateur qui se veut demeurer de bonne foi: ne veut voir que à l'intérieur, refuse de voir dehors. de même est sans cesse hésitant
    - - la publication des tropismes sous la dénomination de "récits brefs" semble s'être faite un peu par nécessité, car poèmes en prose ne se serait pas aussi bien vendue (déjà qu'a galéré pour pouvoir éditer son recueil). mais il y aussi une dimension polémique à appeler ces textes récits: c'est dans ce contexte de mise en question des éléments classiques du roman et des récits que Sarraute acquiert sa célébrité, grâce à son appartenance au nouveau roman et à ses textes critiques.
        
        c'est vrai que se pose en véritable opposition avec la machinerie romanesque traditionnelle: refuse même l'aspect de conte agréable que l'on retrouvait chez maupassant
    - - dépasser stéréotypes romanesques classiques: dépasser analyse des sentiments pour parvenir à la sensation pure (originalité de srraute est peut-être là: refuse éléments classiques mais garde la mimésis qui est peut-être plus forte qu'ailleurs)
      - titre inspiré de Stendhal: "le génie du soupçon venu au monde": le lecteur se méfie de l'imagination de l'auteur et désire le "petit fait vrai". Ainsi, le récit à première ^personne apaise le lecteur: apparence v'expérience vécue. aussi auteur intimidé par le lecteur. Se base alors bien souvent sur l'analyse psychologique des personnages: mais au lieu de s'approcher de la ressemblance, bien souvent ne fait que typifier.
    - - pas sple récit de l'expérience du temps entre protention et retension mais expérience de l'altérité inhérente au fait d'être au monde
  - - - représentation du récit bref n'est pas aussi riche que celui d'un roman: doit se réduire à éléments et majeure partie rpsta° se ft ds esprit du lecteur. ainsi, désigne personnages par traits essentiels, réduits, souvent stéréotypés: souvent, apparaissent très vite caricaturaux.
        
        ttfs, cette rpsta° qui empêche identifica° et empathie a le mérite de souscrire au nveau paradigme de l'art au 19e: plus intérêt réel de ce que rpste l'oeuvre, ms de la manière dt la rpste= est donc plus possible dans une oeuvre sans identification
      - idéologie bourgeoise, entre idée d'une démocratie universelle et d'un désir toujours plus fort de singularisation: intérêt de l'histoire réside dans connivence du lecteur et son sentiment de supériorité > cf rancière et politique?
        
        UNE PARTIE DE CAMPAGNE: Ils **échangèrent rapidement un sourire en voyant la mère, puis un regard en apercevant la fille**. — « Donnons notre place, dit l’un, ça nous fera faire connaissance. »
        le lecteur voit ce qui va se passer très nettement, comment ceux qui sont au moins petits bourgeois, sup socialement, vont leurrer la famille de boutiquiers: on est censé se réjouir de cette bassesse
        
        la comparaison dans UNE PARTIE DE CAMPAGNE est frappante avec le film de 1936 de renoir: en plein enthousiasme du front populaire
    - - "la maison tellier"
        
        "blague" du saleur, qui semble étrange dans la petite société de notables de campagne : seulement pour annoncer l"'arrivée des morues.".. > dégradation
        
        constitue une esthétique de la moquerie
        
        pour lecteur parisien (qui constitue majorité puisque Maupassant est publié surtout dans journaux comme le gaulois) la maison tellier apparaît un peu risible, imitation grossière du monde raffiné de la maison close bourgeoise, institution sociale
        
        explique alors la présence de la longue description de la maison et de son fonctionnement au début de la nouvelle: pour la comparaison, en plus que pour une simple fonction d'énonciation narrative. dans cette fonction, réactive connaissances des lecteurs mais aussi complicité: encore une fois, place le lecteur au-dessus des personnages
        
        un des rares récits qui n'a pas été édité dans un journal auparavant: dans le premier recueil [un des premiers???]= sln grandadam montre que en faisant de ce récit inédit le récit liminaire ms aussi le récit qui donne le titre au recueil, en donne élément interprétation
        
        joue en grande partie sur l'anticléricalisme de la 3e république avec le "fermé pour première communion" et tout ce thème développé dans le récit. contribue au ton ironique
      - "la femme de paul"
        
        // dossier Foucault et idée historique de l'homosexualité féminine+de la prostituée
        
        grenouillière: lieu qui a véritablement existé et assez prestigieux, et d'autant plus fréquenté par Maupassant, qui aurait dû s'identifier aux canotiers (grand fan) prtt, très dévalorisé > 'homophobie' qui transparaît dans la nouvelle se répercute sur la qualification des lieux, mais aussi structure narrative spécifique à M.
      - "une partie de campagne"
        
        à comparer avec le film de jean renoir
        
        ici, la supériorité sociale des canotiers met à leur merci la famille de boutiquiers puisqu'ils sont sortis de leur domain naturel, en quelque sorte: doivent donc être, en quelque sorte, punis
        
        comme souvent, dévalorisation très forte des personnages, surtout des boutiquiers
        
        Me Dufour dut laisser voir le bas d’une jambe dont la finesse primitive disparaissait à présent sous un envahissement de graisse tombant des cuisses
      - "en famille"
    - - inspiré d'une relecture assez libre du pseudo-bouddhisme de schopenhauer
      - opposée à la hiérarchie stricte de la société
      - violence de la nature déclenchée / la psce de citadins et cz eux
        
        une partie de campagne
    - - cf: en famille, l'expansion sur le deuil du fils, lorsque se promène au bord du fleuve
    - - à relier avec le dossier foucault
      - la figure de la prostituée
        
        // entre artiste et prostituée au 19e, soulignée par les artistes eux-mêmes
        
        figure ambiguë: négative sur les bords, mais pas plus que chez d'autres
      - sln emmanuelle grandadam, dans la maison tellier, le désir est dissocié entre désir amoureux (=possiblement dangereux) et désir charnel (qui l'est moins, même si amène un certain péril aussi) > permet aussi d'associer, classiquement ερος και θανατος
    - - moins présent que ce que certains le prétendent dans l'oeuvre de M, mais est certain qu'écrit à sa mère que veut écrire un recueil de nvelles de "canotage": change un peu, vu que ne sont pas ttes nvelles de canotage ms la plupart ont le motif aquatique. associé librement à celui du désir charnel : un peu de la pssce panique que l'on retrouve dans tout ce qui est "naturel" chez Maupassant et donc une opposition eros/thanatos
    - - le public de Maupassant est avant tout un public qui se délecte des récits dans les journaux (Le Gaulois, notamment): mais donc ne se conserve pas, pas le même mode de lecture qu'un recueil: oblige l'intérêt extrême du récit, avec peut-être un oubli de la forme
      - l'affirmation de cette position (on peut supposer qu'est un peu par esprit transgressif?) correspond au refus de l'effet de recueil: forme ses recueils au fur et à mesure qu'écrit ses nouvelles pr les vendre.
        
        certains éléments prouvent que n'est pas tout à fait vrai: ne fait pas tjs "recueil", s'efforce d'orienter très fortement l'édition de ses nouvelles, organise, arrange... en plus, garde des récits inédits, que ne publie que dans les recueils et nn dans journaux
        
        mais aussi position artistique de Maupassant, et expansions poétiques le montrent bien
    - - ms garde sens et volonté de "l'artiste: vt écrire pour public raffiné, qui cherche la moelle des écrits. idée de l'artiste de génie, au a déjà ce sens du style qui adopte un style adapté à son sujet > donc refuse d'adopter un nouveau langage et se contente d'avoir le langage français comun. Ambiguïté entre son statt auto-proclamé d'écrivain commerçant et de son aspiration artistique
      - fils intellectuel de flaubert? artiste doit ê plus réel que la réalité même, donc hs école réaliste (cf préface de pierre et jean). vs romantisme: critique pompe flaubertienne. phrase va au-dessus de ce qu'elle exprime, élans; ne croit pa sà importance du rythme et le vocabulaire bizarre. refuse aussi naturalisme de zola
      - voc: respect de la ppriété des termes. épithète unique, substantif discret; transport adjectif... globalement sobriété du style. abondance de l'image (svt négative). préfère la phrase au vocabulaire . lgue plus variée dans les contes que dans les romans. chacun écrit ds lgue ppre, ms même ds contes paysans pas assez patois pr ê incompréhensible comme ds d'autres écrits à la couleur locale. plus de néologismes mais tjs très précis...procédés de styles plus discrets et phrase paraît plus "orale", plus simple et brève [semble que plus d'un véritable retour à forme orale de la littérature brève, on voit ici forme qui correspond à format journalistique]
    - - le récit est véritablement bref: la mimésis i existe et structure le récit mais est réduite par la taille du texte, artificielle presque: doit se réduire à des gros traits, qui tournent souvent à des caricatures (souligné aussi par ton caustique de M.). TIre peut-être plus sur la mimésis ii: vraie mise intrigue qui suscite mimésis iii chez le lecteur à travers du sentiment de connivence entre le lecteur et l'auteur, contre les personnages, basée sur structure qui se tend et se relâche comme un élastique, souvent au visage des personnages.
    - - une image qu'il cultive lui-même: sorte de réponse à la doctrine générale? mais pas tellement honnête puisque désire aussi ardemment être un écrivain "artiste" impliquant que son oeuvre ,e peut être reçue que par un public choisi
      - est un des auteurs de rédcits brefs auxquels la critique des éléments exogènes peut le plus être appliquée: initialement écrit pour journaux et mais n'accède possibilité d'être véritable littérateur que quand publie un recueil. A déjà un véritable puiblic, strictement choisi puisque publie dans certains journaux seulement. La maison tellier est son premier recuil publié.