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LA CROISSANCE EST-ELLE COMPATIBLE AVEC LA PRÉSERVATION DE L'…
LA CROISSANCE EST-ELLE COMPATIBLE AVEC LA PRÉSERVATION DE L'ENVIRONNEMENT?
Types de biens et capitaux
Biens
Les biens publics
: ne sont ni excluables ni rivaux. Cela signifie qu'un individu ne peut pas être empêché d'utiliser un bien public et que, si une personne utilise ce type de bien, cela n’empêche pas une autre personne de l'utiliser. Un fare
Les biens communs:
sont des biens rivaux, mais non excluables. Par exemple, les poissons dans l'océan sont un bien rival; lorsque quelqu'un en attrape, il reste moins pour les autres pécheurs. Ex ( environnement, eau propre et air pur..)
Les biens privés:
sont à la fois rivaux et excluables. prenons le cas d'un cornet de glace. Ce dernier est exluable car il est possible d’empêcher un individu de manger ce cornet tout simplement en ne le lui donnant pas.
Les Biens de Club:
sont des biens excluables , et non rivaux. le pont est un bien excluable car une gare de péage peut empêcher quelqu'un de l'utiliser. le pont n'est pas un bien rival car son utilisation par une personne ne diminue pas la capacité des autres à l'utiliser.
Capitaux
Le capital physique
produit correspond au stock accumulé de biens ou de richesses que l’on utilise pour produire de nouveaux biens. Il provient de l’accumulation des investissements réalisés par les entreprises, les ménages et l’État au cours du temps.
Le capital institutionne
l est formé de l’ensemble des institutions qui occupent une place cruciale dans le processus de croissance et de développement.
Le capital nature
l est constitué du stock des ressources naturelles susceptibles d’engendrer un service productif (richesses du sol, du sous-sol, de la mer…).
Le capital humain
est l’ensemble des aptitudes, qualifications, expériences accumulées par un individu qui déterminent en partie sa capacité à travailler ou à produire pour lui-même et pour les autres.
Deux approches de soutenabilité
1)La soutenabilité faible
A)Des capitaux substituables:
▸ Une diminution du capital naturel peut entraîner des pertes de bien-être, mais sera compensée par davantage de revenus et de capital physique produit. Par exemple, la forte diminution des réserves halieutiques (poissons, crustacés et mollusques) sera compensée par le développement des élevages en mer ou en bassin.
▸ Chaque génération obtient ainsi un maximum de bien-être pour elle-même, sans empêcher les suivantes d’en bénéficier.
▸ Les tenants de la soutenabilité faible font l’hypothèse que la nature est un capital productif comme les autres et que, par conséquent, les différents types de capital sont substituables. Il est donc possible de gérer ces capitaux en maintenant un stock de capital global constant.
B)Des objectifs limités
▸ On fait confiance au marché pour réorienter la production.
▸ Les partisans de la soutenabilité forte remettent en cause cette vision optimiste du futur. Les ressources non renouvelables ne risquent-elles pas de s’épuiser ? Les investissements de substituabilité seront-ils réalisés à temps ? Le progrès technique pourra-t-il toujours apporter une solution ?
La principale contrainte étant celle de la technologie disponible, l’accent est mis sur des mesures pour favoriser le progrès technique.---> Recherche et developpement
2) La soutenabilité forte
A)Pas de substitution absolue
▸ Il existe une asymétrie forte entre le capital reproductible par l’homme (physique, humain et institutionnel) et le capital naturel, beaucoup moins reproductible. Les possibilités de substitution se heurtent à des limites physiques. L’exemple de la déforestation au niveau planétaire montre qu’il n’y a pas d’autre solution que de limiter celle-ci et de gérer les forêts de façon durable.
▸ La dégradation accélérée de l’environnement, par exemple le phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère à l’échelle mondiale sur plusieurs années (changement climatique), exige d’agir rapidement. Dans les pays riches, l’émission de co2 par habitant est très supérieure au seuil absolu (1,8 tonne/hab.) qu’il faudrait atteindre pour préserver l’environnement .
B)Des objectifs plus ambitieux
▸ Un premier objectif consiste à définir des seuils de ressources non remplaçables, nommés
« capitaux naturels critiques »
. Cette définition est néanmoins difficile. Que doit-on préserver ? Qui fixe les seuils ? Par exemple, en matière de gestion des réserves halieutiques au niveau européen, la décision relève-t-elle seulement des experts ? Quel est le coût financier et social de ces mesures ?
▸ Il faut aussi orienter la croissance, qui est nécessaire à l’amélioration de l’environnement. Par exemple, pour limiter l’utilisation des ressources énergétiques non renouvelables, l’État peut favoriser l’isolation des logements ou encourager la construction d’éoliennes par un système de subventions.
Reglementation écologique
Taxation des émissions polluantes
Def
: taxe sur la production polluante. Penser par A.C. Pingu, elle est destinée à internaliser des activités économiques (externalités), notamment la pollution
Objectif
: faire payer aux responsables des emissions polluantes, principe du "pollueur payant". Elle a pour principe l'avantage de dégager un budget pour la collectivité finançant ainsi la pollution.
Reglementation écologique
Mise en place de normes qui authorisent ou interdissent certaines productions
: normes d'émissions de produits polluants/normes des produits(refondant à des caractéristiques)/normes de procédés(processus de prod)/ normes de qualité(empreinte écologique du produit sur son milieu)
Principal avantage
: efficacité quant à la réduction des prod polluantes--Pourtant respecter ces réglementations à un coût que la collectivité devra prendre en charge. Choix de règlementation discutable à cause des objct eco et po de l'Etat.
Marché de quotas
Système destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le principe est de fixer une limite d'emissions de ces gaz aux entreprises et de donner la possibilité à celles n e pouvant pas respecter cette limite d'acheter des droits à polluaer aux entreprises ayant réussit elles à les réduire
Principal avantage
: il est un outil efficace de la réduction des emissions polluantes en les limitant. Il valorise les entreprises qui investissent dans des processus de prod* moins polluantes qui devraient devenir les plus compétitives sur le marché--Pourtant la determination du volume de pollution reste un défis/Ex: en Europe cela n'a pas eu l'effet attendue à cause de la trop grande quantité de droit à polluer disponible(valeur trop faible)