La relation inflation-chômage

1. L'inflation

A. Définitions

  • Traditionnelle: hausse générale, durable, auto-entretenue du niveau des prix
  • INSEE: csq d'une hausse des px cad perte de PA (#aug coût de la vie cad avec ts les biens)
  • Ludwig von Mises (cofondateur de la socté du Mont Pèlerin): aug de la qte de mo et non cme ajd l'aug des px
    • Csq de la confusion = plus de terme pour désigner l'inflation = on ne peut plus la combattre

B. Les causes de l'inflation

1. Les causes traditionnelles

**"L'inflation est tjrs et partout un phénomène monétaire (Friedman) cf TQM, 1912 (Fisher)

  • MV = PT (t = prod ; P = niveau px ; M = qte mo ; V = vitesse circulation mo)
    • tt aug de la M = aug P
  • Pr essayiste libéral Guy Sorman à propos du QE = risques de bulles

Inflation par les coûts (salaire aug > que pdté = alimente aussi inflation par la D) cf // Inflation importée

Inflation par la demande: D>O et peuvent/veulent pas aug O

2. Autres causes

Indexation: conditionner aug d'une variable à un indice ext (loyer/cout de la vie) (salaires, boucle rétroaction, inflation de second tour) (retraites, débat ajd)

  • Désindexation dès 83 par Bérégovoy = objec affiché et négociations salariales selon

Inflation importée (subie)
Coût des intrants // Même effet si dépréciation de la monnaie
Inverse possible aussi
Facteurs éco / géopo (OPEP) circuits maritimes

3. Causes structurelles

  • Structures éco: manque de flexibilité, de concu sur marché B/S, travail, interventions état (SMIC), financement déficits par aug TVA
  • Comportements des acteurs: Rapport de force pr syndicats, ent, ententes...

Effets positifs de l'inflation

  • Outil anti-chômage, permet de baisser les salaires en termes réels et en permettant le recrutement
  • Nécessité // d'une D = inflation = relance car donne envie de dépenser son argent vite
  • Même en plein emploi = inflation faible rémunère les rentiers aux dépens des travailleurs et des entrepreneux ambitieux (veulent faire des It, prêts...)

C. Les conséquences de l'inflation

Les effets sur la demande

  • Boucle rétro positive = incite à la dépense
  • // Effet de richesse (Pigou), valorisation du patrimoine bulle)
    • MS ⚠ risque surendettement, subprimes...

Les effets sur la dette

Fav emprunteurs, dette allégée (tx int réel bas) nota pr Etat + aug les recettes
Ms d'un autre côté, orientation épargne vers placements spéculatifs/risquées, et perte de contrôle sur l'inflation = hyperinflation

Les effets sur la production

  • Fav aux ent car écart cce entre px et coût
    • MS peut avoir aug coûts des intrants (pression sur salaires) + pénalise ent exportatrices

Les effets sur la répartition

  • Bénéfique pour ceux qui ont la liberté de px (prof libérales ex) ( ❌ fonction publique)
    • ❌ perte PA pour + défavorisés et épargnants
  • ✅ Recettes supplémentaires pour Etta (TVA)

Les effets sur la balance cciale

  • Hausse px interne = ❌ exportation et ✅ importations = freine act éco, dégradation balance
    • Peut avoir dévaluation, dépréciation
  • Ds union monétaire, si tx inflation sup aux partenaires = perte compétitivité px = ajustements au niveau sphère réelle

L'indice des px à la consommation

La spirale de la déflation, pire que l'inflation ?

  • Baisse générale durable (D<O crise de surprod)
  • Mais gain PO à CT (acheter + même qte) mais anticipation possible
  • Baisse valeur patri
  • Déflation = tx int hauts = fav épargne, défav It (poids réel aug dette)
  • Mesure inflation pour estimer la variation moyenne des px des pdt conso
  • Observation fixe d'un panier fixe de B/S actualisé/an car # habitudes, comportements de conso
  • critère géo: 99 aglo de + de 2k/hab
  • type de pdt: 1100 familles de pdt
  • type de pt de vente (30K # formes, tailles)
  • Traitements spé pr variétés saisonnières, tarifaires, promos...

La déflation par la dette (Irving Fisher 1933)

Qd période expansion = volonté in fine de se désendetter = réduction conso, It = récession, déflation. Comme poids réel dette augmente, encourage ce désendettement

2. Le chômage

A. Définition

  • Def internation depuis 1982 par le BIT
  • Âge de travailler
    • sans emploi
    • disponible pour prendre un emploi ds les 15 j
    • avoir cherché un emploi, ou en avoir trouvé 1 qui commence ds moins de 3 mois

B. Sources du chômage

  • Coût exessif du travail (concu internatio)
  • Salaires rigides (SMIC)
  • Niveau d'activité éco insuffisant (pas assez D)
  • Inadéquation entre structure des qualifications et des emplois (pb d'appariement Pissarides, Diamond, Mortensen, NB 2010)
  • Pb d'employabilité, obsolescence accélérée des qualifications et formations (effet d'hystérèse, O. Blanchard)

C. Chômage et coût du travail

  • Néoclassiques (Walras, Jevons, Menger, Marshall) Travail = marchandise dc possibilité équilibre
    • Modèle de flexibilité, cho que volontaire
  • Cho involontaire en réalité
    • Cho frictionnel
    • Cho = obstacles, contraintes de l'Etat/syndicats (coût du travail trop élevé si productivité marginale plus faible que salaire horaire)
  • MS éloigné réalité, résultats à vérifier = représentations sociales, rapports de forces # selon société
  • Baisse coût par baisse salaire nominaux, hausses inf à inflation, baisse cotisations sociales (le cas ajd)

D. Chômage et demande

Cho massif ❌ coût trop élevé
Si crise, même baisse ne peut pas suffire = insuffisance de la D

  • Théorie de Keynes = demande effective, demande anticipée par ent
    • D effective pas forcément = plein emploi
    • Equilibre de sous emploi
  • Taux de salaire rigides à CT
  • Salaire = possibilité de conso, pas le baisser
  • Plutôt hausse des salaires nominaux inf à l'inflation
  • Relance par déficit public temporaire par l'emprunt , baisse tx int MS pb éco ouverte

E. tentative de synthèse

Théorie du déséquilibre de E. Malinvaud

  • Situation cho inflationniste = cho classique
  • Crises déflationnistes = cho keynésien
    = les 2 peuvent coexister
  • Textile = classique
  • Spectacle (secteurs qualifiés) = keynésien

3. La courbe de Phillips ou la relation inflation-chômage

A.W Phillips (néo zélandais néokeynésien)
Plus le cho est faible, (rapport de force), plus la D de W est excédentaire par rapport à la MO dispo et dc plus le rythme d'aug des salaires est élevé (1958) = relation cho et inflation (Lispey 1960)

Pr Samuelson et Solow (1960) = possibilité d'arbitrage pour les resp de pol éco entre inflation faible et cho haut et inverse. Fonction de leur priorité à la stabilité ou activité = fine tuning
Stop and go contesté par Friedman et Phelps (PN 2006) car illusion monétaire ne pourra fonctionner qu'à court terme et retour des anticipations (dc demande hausse salaires) = boucle de rétroaction etc... Ne résout rien. Inutile et coûteux

2 interprétations #

  • Keynésienne, tx inflation = tx de cce des salaires nominaux - tx de cce de la prodté
  • Monétariste, tx de cho ne dépend plus du tx d'inflation, ms naturel ou structurel = courbe verticale, pas de relation
    cf feuille pr graphe et compléments