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Culture et démocratie (La démocratisation de la "haute culture".…
Culture et démocratie
La démocratisation de la "haute culture". Dans l'Europe de l'après-guerre, la culture est définie comme un droit fondamental et un des services publics que l'État doit à ses citoyens, justifiant son intervention.
le Royaume-Uni 1945 se dote dès 1945 de l’Arts Council of Great-Britain (ACGB) qui doit permettre la diffusion d'une meilleure connaissance des arts et l'amélioration de l'accès à ces derniers.
Dans les deux cas il y a une coopération avec les représentants territoriaux et les associations culturelles. Leur action est présentée comme une réponse aux attentes d'un public varié et populaire.
⇒ Cependant la politique de diffusion des arts de l’ACGB reste assez réduite, les institutions prestigieuses de Londres captant jusque dans les années 60 la majorité de son budget.
En France, de façon similaire, l'état s'engage dans une politique de démocratisation qui se traduit dans le domaine théâtral par la création de 5 centres dramatiques nationaux et un soutien public au Théâtre national populaire (TNP) confier à Jean Vilar à partir de 1951.
Dans les deux cas il y a une coopération avec les représentants territoriaux et les associations culturelles. Leur action est présentée comme une réponse aux attentes d'un public varié et populaire.
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Aux États-Unis la mise en place d'une véritable politique culturelle, inspirée en partie du modèle de l’ACGB, est plus tardive. La décision du président Eisenhower de créer un centre culturel à Washington consacré aux arts vivants signale une détermination nouvelle des autorités fédérales. le projet est ensuite soutenu par John Fitzgerald Kennedy. Le nouveau centre doit renforcer le prestige des États-Unis et lui permettre de réaliser aussi bien avec ses adversaires qu'avec ses alliés. De + ce projet montre aussi la façon dans la politique culturelle est alors intégrée à la communication des gouvernants .
La construction de nouveaux centres artistiques avec le soutien des États permet aussi d'afficher l'engagement de ceux-ci dans la modernisation de leur pays.
C'est le cas de la France avec les Maisons de la Culture, fleurons de la politique d’André Malraux, notamment destinées à héberger spectacles et expositions. Ces sites poursuivent l'effort de démocratisation entrepris depuis la Libération tout en mettant en avant une logique d'excellence. Cette approche est très contestée en 1968 car perçue comme une culture d'État fondée sur une conception étroite et élitiste des arts.
Image d'un pouvoir mécène engagé dans une politique de prestige que symbolise la construction de ces”temples de la culture”.
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