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implicature conversationnelles : (déf : (les implicatures jouent un rôle…
implicature conversationnelles :
déf :
les implicatures sont les éléments implicites contenus dans un énoncé, qui correspondent à l'intention discursive du locuteur.
l'existence d'implicature repose sur l'écart potentiel entre ce qu'on dit et ce qu'on veut dire
elles se distinguent des présuppositions et des conséquence logiques. Elle sont nécessaires et ne dépendent pas du contexte. Les implicatures ne résiste pas à la négation alors que les présuppositions oui.
elles sont conditionnées par le contexte ( énoncés précédents, situation d'énonciation,etc.
les implicatures jouent un rôle essentiel dans la cohérence et l'interprétation des énoncé. Elles ont différentes fonctions :
le maintien des relations sociales
le générations d'effets stylistiques ( ironie, metaphore... )
l'économie verbale
les maximes conversationnelles: ( Grice 1975 )
analyse les règles du jeu de la conversation, en partant de l'idée qu'il y a dans tout échange verbal une volonté minimale de coopération
échange type avec un effort entre les interlocuteurs, pas de lien entre les propos.
Girce postule l'existence d'un
principe général de coopération
( = faites en sorte que votre contribution au moment où elle intervient, corresponde à ce qui est exigé de vous, en fx de la tournure ou du but de la conversation )
nécessaire à la communication, qui comporte 4 règles comportementales fondamentales ( maximes conversationnelles ) :
Maxime de manière
: = soyez clair : évitez de vous exprimer de manière obscure, évitez les ambiguïtés, soyez bref, soyez méthodique.
Maxime de pertinence
: = parlez à propos
Maxime de qualité
: = Faites en sorte que votre contribution soit véridique : n'affirmez pas ce que vous croyez etre faux, n'affirmez pas ce que vous n'avez pas de raisons suffisante de considérer comme vrai
Maxime de quantité
: = faites en sorte que votre contribution soit aussi informative que nécessaire et ne soit pas plus informative que necessaire
Selon Girce les 4 maximes gouvernent les échanges conversationnels.ATTENTION : parfois ces maximes ne sont pas réspectées : mensonge, confusion, ambigiuté, lacunes...
Ce non respect peut générer des difficultés d'intercompréhension.
la communcation présuppose le respect des maximes conversationnelles, et que nous fondons sur elles les inférence informationnelles établies à partir du contenu littéral des énoncés.
construction des implicatures :
un énoncé donné, formulé par un locuteur L, conduit à l'implicature conversationnelle P si l'on présume que :
L prense que P est nécessaire pour rendre son énoncé respectueux du principe de coopération
L pense que son interlocuteur est capable de juger que (2) est vrai cf. Levinson 1983
L respecte le principe de coopération
les implicatures peuvent être inférées du respect des maximes griciéennes ou de leur apparente transgressions -->
respect des maximes / transgression des maximes
implicatures par transgression des maximes :
peuvent etre générées par la transgression des maximes conversationnelles, dans les contextes où le locuteur estime que le manquement aux règles sera rectifié dans l'interprétation.
la transgression de la
maxime de pertinence
permet d'émettre implicitement un jugement négatif. EX : il est imprimé sur un très beau papier et admirablement relié --> très mauvais en réalité.
la transgression de la
maxime de manière
permet d'indiquer que les actions visées ne sont pas effectuées de manière conventionnelle. EX : les lèvres de Suzanne se sont légèrement relevés --> elle n'a pas véritablement souri.
la transgression des maximes conversationnelles peut etre exploitée à diverses fin stylistiques. L
'ironie
repose sur la transgression de la
maxime de quantité
l'euphémisme repose sur la transgression de la
maxime de quantité
. EX : il avait un peu bu --> il avait bu énormément. ATTENTION si on dit : "il avait un peu bu --> alors c'est une transgression de
maxime de qualité
.
implicatures par respect des maximes:
le respect de la
maxime de quantité
conduit à penser que le locuteur indique la quantité maximale de ce qu'il sait avéré.
L'implicature est dite scalaire
le respect de la
maxime de manière
conduit à penser que la succession des énoncés coïncide avec celle des événements. Il y a un
séquençage de temporalité
impliqué, l'ordre dans lequel les évènements sont présentés est présupposé, par le respect de la maxime de manière, chronologique.
le respect de la
maxime de pertinence
conduit à penser que le propos du locuteur satisfait les enjeux contextuels. Ex : plus d'essence, il y a une station service au coins de la rue on sous entend qu'elle est pleine et ouverte.
les respects conjoints de toutes les maximes, permet de penser que ce qui n'est pas indiqué n'est pas réalisé. EX : il est entré dans une maison --> pas SA maison