Please enable JavaScript.

Coggle requires JavaScript to display documents.

LE DISCOURS DE SAGE L’ANCIEN (:star: La Ferme des animaux est un apologue…

- - - - :star: b) L’exploitation des animaux
        
        Sage l’Ancien dénonce les conditions de vie des animaux de la ferme
        
        la charge de travail
        
        la violence est employé pour dénoncer la mise à mort des bêtes : « on nous égorge avec une cruauté inqualifiable » (l.11-12)
        
        difficiles conditions de vie des animaux sont énoncés au deuxième paragraphe par le biais d’un parallélisme : « une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève » (l.9
        
        ). Les notions de bonheur et de liberté sont niées dans un parallélisme : « pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des mots comme loisir ou bonheur […], pas un animal qui soit libre » (l.12-14).
        
        Les exclamations et les interrogations du troisième paragraphe, aux lignes 15-16 et 21-25,
        
        , le refus de ces conditions de vie s’exprime énergiquement dans des phrases nominales : « Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim ! » (l.25).
      - :star: c) Un ennemi à abattre
        
        Sage l’Ancien constate dans le deuxième paragraphe que les animaux sont asservis,
        
        mal nourris
        
        , maltraités
        
        Il note ensuite que les causes de cette misère ne sont pas naturelles
        
        du début du troisième paragraphe (l.15
        
        du début du troisième paragraphe (l.15
        
        Sage l’Ancien dénonce alors le vrai coupable :
        
        : l’Homme (l.22-25
        
        (l.22-23). Si les animaux veulent retrouver une vie heureuse,
        
        ils doivent donc éliminer l’Homme, leur « seul véritable ennemi » (l.24).
      - :star:a) La responsabilité de l’Homme
        
        L’être humain, qui fait l’objet de la dénonciation, n’est clairement désigné qu’à la fin de l’extrait. Dans le deuxième paragraphe,
        
        retardent la désignation de celui qui fait l’objet de la dénonciation : l’Homme.
        
        Sage l’Ancien met en valeur son accusation à la fin de l’extrait en l’introduisant par une question (« pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? », l.21-22),
        
        puis en énonçant deux phrases qui restreignent la réponse à un seul coupable :
        
        : « Là se trouve la réponse à nos problèmes. Tout tient en un mot : l’Homme » (l.23-24).
        
        Enfin, son accusation est renforcée par une dernière restriction :warning:
        
        « l’Homme est notre seul véritable ennemi » (l.24).
    - - :star:a) L’implication de l’auditoire
        
        Le discours de Sage l’Ancien a pour but de mobiliser les animaux.
        
        . L’apostrophe « camarades », qui tisse un lien fort entre le locuteur et l’ensemble de son auditoire,
        
        Dans son discours, Sage l’Ancien emploie d’abord le pronom personnel « vous » pour s’adresser aux animaux (premier paragraphe)
        
        puis il s’inclut lui aussi dans la réflexion en employant le pronom « nous » (deuxième et troisième paragraphes)
        
        Regroupés dans un même pronom, les différents animaux de la ferme ne constituent plus qu’un seul peuple,
        
        :warning: uni dans la misère et dans la perspective du soulèvement à venir.
        :warning:
      - :star: c) L’espoir d’une vie meilleure
        
        Sage l’Ancien esquisse un idéal de vie animale à la ferme. Le rêve d’une vie meilleure apparaît aux lignes à travers 16 à 20 des termes comme
        
        « aisance »
        
        « vie honorable »
        
        « abondance »,
        
        Sage l’Ancien illustre son argumentation en donnant des chiffres impressionnants (
        
        Le temps employé est alors le conditionnel à valeur de potentiel
        
        L’indéfini « tous », présent dans l’expression
        
        :warning: donne l’image d’un peuple uni dans le bonheur et la prospérité :warning:
        
        « tous vivant dans l’aisance une vie honorable » (l.20),
        
        « Cette ferme à elle seule pourrait pourvoir aux besoins d’une douzaine de chevaux, […] » (l.18-19).
        
        (« d’une douzaine de chevaux, d’une vingtaine de vaches, de centaines de moutons », l. 19-20)
      - :star: b) Le refus de la servitude
        
        Dans les phrases suivantes, la possibilité d’une vie meilleure se dessine grâce à la tournure impersonnelle « il est possible », suivie du comparatif de supériorité « bien plus considérable ».
        
        , les trois dernières phrases de l’extrait appellent au soulèvement, par le biais du subjonctif à valeur injonctive et des deux exclamations finales qui rejettent catégoriquement les conditions de vie actuelles des animaux de la ferme
        
        (« Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim ! », l.25).
        
        « qu’on le supprime » (l.24),
        
        Dans un premier temps, Sage l’Ancien refuse la situation présente, en répétant l’adverbe de négation « non » dans une phrase exclamative et hyperbolique (« Non, […] mille fois non ! », l.16).
    - - :star: b) De part l’organisation du discours
        
        Le discours de Sage l’Ancien obéit à une construction rigoureuse.
        
        Le deuxième paragraphe
        
        énonce un constat sur les terribles conditions de vie des animaux
        
        et sur leur absence de liberté
        
        Le troisième paragraphe
        
        dénonce l’injustice que subissent les animaux de la ferme, dans la mesure où la terre pourrait suffire à « nourrir dans l’abondance un nombre d’ani maux bien plus considérable que ceux qui [y] vivent » (l.17-18).
        
        et pour finir le sage denpnce l'homme comme coubable de
        
        Le discours de Sage l’Ancien obéit à une construction rigoureuse.
        
        Sa longue expérience rend son discours légitime.
        
        De plus, Sage l’Ancien semble formuler ses dernières volontés, puisqu’il annonce sa mort prochaine
        
        le cochon sollicite la bienveillance de son auditoire en se présentant comme un sage.
        
        :warning: conclusion :le progression de sont discours et cohérent vue que le sens ou le cochon part aboutie a sa thèse :il faut éliminer l’Homme du monde des animaux. :warning:
      - :star: c ) De part l’aspect didactique
        
        Sage l’Ancien adopte un ton didactique, montrant que son savoir peut guider les animaux.
        
        qualifier leur existence : « une vie de labeur, une vie trop brève, une vie de misère » (l.11).
        
        il évoque la vie des animaux de façon générale
        
        « telle est la simple vérité » (l.14),
        
        « fertile est le sol de l’Angleterre » (l.17).
        
        l’impératif de la ligne 10 (« regardons »)
        
        .
        
        1 more item...
        
        il utilise le pronom personnel « nous »,
      - :star: a) De part son grand âge
        
        dans le 1er paragraphe il mais en avant sa long vie et sa mort aminant
        
        « Je ne compte pas, camarades, passer encore de longs mois parmi vous. Mais avant de mourir je voudrais m’acquitter d’un devoir » (l.2-4)
        
        Son grand âge lui a permis de
        
        d’acquérir de l’expérience et de la « sagesse » (l. 4)
        
        Cela lui donne du crédit auprès des animaux, car il connaît bien la condition animale.
        
        « méditer » (l.5) sur « la nature de la vie en ce monde » (l.6),
        
        « longue existence » (l.5)
  - - - conclusion
        
        Sage :warning: l’Ancien fait valoir son expérience et sa maîtrise de l’art oratoire pour amener les animaux à une prise de conscience et pour les convaincre de se révolter. Son discours est un réquisitoire efficace contre les humains : dès le chapitre 2, les animaux s’organisent pour prendre le contrôle de la ferme. Le raisonnement du vénérable cochon sur les privilèges de l’Homme qui détient les moyens de production et jouit du fruit des récoltes en exploitant le travail des animaux n’est pas sans rappeler les théories de Karl Marx, à l’origine de la révolution communiste en Russie. Ainsi, la fable animalière d’Orwell a dès le premier chapitre une dimension politique. :warning: