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Decisions Under Uncertainty: Psychological, Economic, and Neuroeconomic…

- - - - Risk-retur model
        Markowitz (1959)
        modéliser le consentement à payer (WTP) des personnes pour l’option risquée X comme un compromis entre le rendement V (X) de l’option et son risque R (X), en supposant que les utilisateurs tentent de minimiser le niveau de risque pour un niveau de rendement donné: WTP = V(X) + bR(X)
        Les modèles traditionnels risque-rendement en finance assimilent V (X) à l'EV de l'option X et à R (X) à sa variance. Le paramètre de modèle b décrit la nature précise du compromis entre la maximisation du rendement et la minimisation du risque, et sert d'indice de différence individuel de l'aversion pour le risque.
        
        Malgré leurs atouts normatifs et normatifs, la maximisation et l'optimisation risque-rendement de l'UE ont rencontré des problèmes en tant que modèles descriptifs pour les décisions en matière de risque et d'incertitude. Les preuves expérimentales ainsi que les schémas de choix observés dans le monde réel suggèrent que les individus ne se comportent souvent pas d'une manière compatible avec l'une ou l'autre de ces classes de modèles (McFadden, 1999; Camerer, 2000). Le comportement de choix humain dévie de manière systématique, comme l’indiquaient à l’origine deux démonstrations classiques décrites comme les paradoxes d’Allais (1953) et d’Ellsberg (1961), décrites ci-dessous.
        
        L’évaluation des résultats et des choix de choix par les décideurs semble toutefois être influencée par diverses comparaisons relatives (Kahneman, 2003). 100€ d'une partie de pool pas la même valeur que dans un autre contexte
        
        Conformément à l'effet de négativité constaté dans de nombreux domaines de jugement (Weber, 1994), les sentiments de regret sont généralement plus forts que les sentiments de joie. La théorie du regret, proposée indépendamment par Loomes et Sugden (1982) et Bell (1982), suppose que les décideurs anticipent ces sentiments de regret et de joie, et tentent de maximiser l'UE ainsi que de minimiser le regret net post-décisionnel
        
        Une série récente de simulations de choix de Laciana et al. (2007) ont montré que l'intégration des regrets anticipés dans la maximisation de l'UE n'entraînait pas de choix risqués très différents de ceux de la maximisation dans un domaine décisionnel risqué, à savoir l'agriculture de précision. En revanche, les actions prescrites par la théorie de la perspective, la théorie décrite ci-après, étaient considérablement différentes de celles prescrites par la maximisation de l'UE.
        
        Prospect Theory
        Dans la théorie des perspectives, Kahneman et Tversky [1] proposent de représenter le processus mental de la prise de décision au travers de deux phases : une phase d’édition et une phase d’évaluation. La phase d’édition est une phase de préparation qui consiste en une analyse préliminaire des perspectives offertes. Elle correspond le plus souvent à une simple représentation de ces perspectives. Sa fonction est d’organiser, de trier, de reformuler et de simplifier les différentes options, et ce dans le but d’en faciliter l’évaluation.
        Une des conséquences de l’introduction de cette phase est que deux problèmes de décision objectivement identiques en termes de distributions de probabilités sur les issues possibles pourront ne pas être considérés comme subjectivement équivalents par le décideur. On comprend aisément que ce phénomène, appelé de manière générale « effet de contexte », complique grandement la représentation de la décision, en particulier sous la forme de modèles mathématiques.
        --> ils prennent un point de référence de grains ou de pertes pour mesurer la prise de risque
        
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- - - - c’est-à-dire l’incertitude objective et irréductible sur les occurrences futures qui est due à la stochasticité inhérente aux systèmes physiques ou biologiques (ex: système de loterie)
    - - subjective et reductible, parce qu’elle résulte d’un manque de connaissances sur les quantités ou les processus identifiés par un système. (ex: quantité de chlore dans ma piscine)
  - - - Le risque fait référence à des situations dans lesquelles le décideur connaît avec certitude les probabilités mathématiques des résultats possibles des alternatives de choix.
      - L'incertitude fait référence à des situations où la probabilité de résultats différents ne peut être exprimée avec une précision mathématique.