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LE VIVANT (Comment définir le vivant? Qu'est-ce que la vie? (L'…
LE VIVANT
Comment définir le vivant? Qu'est-ce que la vie?
L'animisme comme explication de la vie
Aristote est considéré comme le premier penseur à avoir structuré une analyse à propos des questions : comment définir le vivant ? et qu'est-ce que la vie ?
Pour cela il s'est interrogé sur les caractères communs aux animaux et aux végétaux à ce de la matière inerte. Dans
Partie des animaux
, il explique que ce qui donne la vie encore c'est l'âme par des c'est ce qui anime la matière. Puisque la matière vivante est constituée par les végétaux, les animaux et les hommes Aristote va distinguer trois forme d’âme.
L'
âme végétative
qui permet la nutrition, la croissance et la reproduction et appartient aux végétaux, aux animaux et aux hommes.
L'
âme sensitive
qui engendre la motricité et permet l'association appartient aux animaux et aux hommes.
L’
âme intellective
que possède l'homme uniquement et qui permet de penser.
De plus ce qui caractérise essentiellement le vivant selon Aristote c'est ce qu'il appelle la génération. Selon lui la preuve de la supériorité de création de la nature par rapport aux productions de l'art et de la technique.
En effet, l’être authentique est celui qui possède en lui-même la capacité de sa génération. Dans
Physique
Aristote affirme “un homme mais d'un homme et non un lit d'un lit”.
A cela, il ajoute une précision, non seulement le vivant est habité par une âme, un esprit qui se manifeste en lui comme un moteur et tout vivant doit être en mesure de reproduire un individu de son espèce, mais en plus chaque vivant est organisé en vue d'une fidélité qui lui est propre : le corps du poisson pour nager, celui de l'oiseau pour voler.
Selon Aristote “la nature ne fait rien en vain”, il est finaliste, c'est-à-dire qu'il est convaincu que toutes les espèces vivantes existent dans un but précis.
Le mécanisme
À la vision animiste de la vie et du vivant s'oppose directement la théorie mécaniste dont Descartes est l'un des représentants. En effet selon lui l'âme et une substance totalement différente et irréductible de la matière.
Dès lors les phénomènes vitaux s'expliquent par le seul jeu des propriétés physico-chimiques qui se produit au cœur de la matière. La matière vivante fonctionne de la même façon que n'importe quelle machine et ses mouvements sont définis en fonction de la seule disposition de ses organes.
Descartes établit la comparaison de la matière vivante à celle de l'automate, une fois leur construction achevé, le corps vivant comme l'automate ont tous de la capacité de fonctionner par eux-mêmes. Le courant mécaniste va lui donc le vivant et une sorte de machinerie physico-chimique.
Dès lors, en fonction de cette théorie il faut étudier le vivant d'après les mêmes méthodes que celles qui sont utilisées dans les sciences physiques puisque le vivant sera soumis au même déterminisme que la matière inerte.
Le vitalisme
Alors que Descartes fait disparaître la vie derrière les lois mécaniques et qu'Aristote fait de l'âme le principe de la vie de la matière, le vitalisme se propose d'expliquer la vie à partir d'une force, d'un principe distant à la fois de l'âme et de la matière.
Ce courant s'élève fermement contre le mécanisme. L'être vivant a en soi de la matière mais la simple matière est inerte et sans vie, il faut donc bien reconnaître l'existence d'un principe particulier et différent de la matière. Le philosophe français Bergson parlera en ce sens de l'élan vital.
Si le vivant est une machine comme l'affirme les mécanistes, les vitalistes ajoute que cette machine n'est pas comparable aux automates puisqu'elle est vivante et que’elle est donc capable d’autogenèse.
En effet ce qui caractérise les êtres vivants c'est ce qu'ils se construisent eux-mêmes. Dans
Le Plus sot animal
, le romancier britannique du 20e siècle Aldous Huxley explique “quand mon lapin et moi mangeons de la salade il en fait du lapin tandis que moi j'en fais de l’Aldous Huxley”
Conception actuelle du vivant
La querelle entre vitaliste et mécaniste est en grande partie aujourd'hui obsolète. En effet, la théorie darwinienne de l'évolution, combiné à la génétique moderne véritablement modifier la connaissance du vivant.
L'évolution établi la façon dont les espèces évoluent, selon Darwin ne survivent que celles qui ont un avantage correspondant à une adaptation aux conditions naturelles, c'est ce qu'on appelle la sélection naturelle. Elle se définit par la persistance du plus apte, la conservation des différences, les variations individuelles favorables et l'élimination des variables nuisibles.
La génétique est assimilée à la science de l'hérédité : Les caractères de l'espèce son contenu dans un ensemble de gènes qui se transmettent d'individu à individu. C'est ensemble peut évoluer et ainsi conduire à l'apparition de nouvelles espèces.
À partir de ce moment le vivant individuelle n'est plus que l'expression d'un ensemble de gènes portés par une macromolécule d'ADN contenant le code qui définit le caractère généraux de l'espèce donc il fait partie ainsi que les sens propre.
Le vivant semble donc bien gouverné par les lois de la physique chimie qui se traduisent par une évolution des espèces et une lutte pour la vie. Le problème de l'expérimentation sur le vivant et plus particulièrement sur l'être humain.
L'étude scientifique de la vie et quelque chose de récent, il faut attendre le 19e siècle et le savant français Lamarck pour voir apparaître pour la première fois le terme de biologie définie dès lors comme la science des êtres vivants.
Avant d'être constituées en sciences, l’étude du vivant relève à la fois de la médecine, de l'agriculture et de la magie (on explique parfois le fonctionnement de certains vivent de façon totalement irrationnel).
C'est surtout au médecin français Claude Bernard que l'on doit l'élaboration de la biologie modèle au même titre que la physique ou la chimie au 17e et 18e siècle.
L'expérimentation sur la matière vivante : un problème épistémologique et éthique
Le point de vue épistémologique
La question de l'expérimentation peut poser problème lorsqu’elle s'applique l’homme. L’expérimentation n'est pas une simple observation, le scientifique va y avoir recours dans le but de vérifier une hypothèse.
Elle est donc nécessaire pour comprendre comment fonctionne le vivant, mais elle est aussi synonyme de risques puisqu'il faut l'appliquer sur de la matière vivante qui est associé à un esprit, une conscience individuelle lorsqu'il s'agit du vivant particulier qui l'homme.
Ce qui pose question ici c'est que l'homme passe du statut de sujet à celui d'objet. Est-ce que la biologie aurait pu atteindre le niveau de connaissance qu'elle possède actuellement si elle n'avait pas appliquée la méthode expérimentale sur le vivant ?
C'est bien grâce aux expériences que les scientifiques sont parvenus à établir des découvertes fondamentales : la cellule, le fait que certains caractères génétiques soit transmis de façon héréditaire, le fait que les espèces évolues et se transforment.
La biologie est tenue d'appréhender le vivant de façon expérimentale afin d'en posséder la connaissance, de laquelle on peut attendre des applications médicales.
En effet, n'est-ce pas dans le but de maîtriser et de remédier au dysfonctionnement du vivant que l'on peut reconnaître la nécessité d'une certaine forme de manipulation et d'instrumentalisation du vivant particulier quel homme ?
Pour appréhender le vivant du point de vue épistémologique, on doit distinguer la ressemblance et l'analogie
On parle de
ressemblance
lorsqu'on compare au moins deux éléments desquels on constate des points communs
On parle d'
analogie
lorsqu'on compare quatre éléments deux à deux
Par exemple, on peur dire que la maison est à l'homme ce que le nid est à l'oiseau
L'aspect éthique
Même si l'expérimentation est une étape incontournable au développement de la connaissance du vivant, lorsque celle-ci s'applique à l'homme ce qu'il y a de plus gênant c'est qu'il est touché dans son corps, modifié dans sa vie psychologique voir atteint dans sa descendance.
En effet, les progrès techniques permettent aux scientifiques non seulement de mieux connaître le vivant mais aussi d'agir directement sur les mécanismes fondamentaux de la vie.
Or, il ne faut pas oublier qu’une des caractéristiques essentielles du vivant consiste à évoluer et qu'à force de manipulation et de modification artificielles de son milieu naturel l'homme pourrait mener le vivant et donc lui-même à sa perte si celui-ci ne parviens pas à s'adapter à toutes les expériences que l'homme est fait subir.
Parce que l’homme à des obligations et des devoirs envers la planète et les générations futures, il se doit d'orienter ses recherches sur les vivants par rapport à ce que le philosophe allemand du 20e siècle Hans Jonas appelle " l'éthique de la responsabilité".
L'homme ne peut pas et ne doit pas faire n'importe quoi, n'importe comment, en ce qui concerne le vivant puisqu'il y va de son propre devenir
On peut relier les notions de matière et l'esprit à celle du vivant.
Par
matière
on entend communément ce nom d'une chose est fait fait à l'idée de réalité physique extérieur. Elle se distingue de celle de vivant par son inertie, et de ce point de vue une espèce de masse passive, et de l'esprit par le fait qu'on peut en avoir une intuition sensible puisque elle est constitutive du corps.
De ce point de vue l'esprit au contraire serait considéré comme une réalité pensante active.
Parce que le vivant est constitué de matière, il faudra alors comprendre les relations qui se tissent entre ces deux réalités et s'intéresser plus particulièrement au vivant particulier quai l'homme t à la connaissance qu'il est permis d'en avoir puisque dans ce cas la matière et l'esprit se trouve réunis.