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LE BONHEUR (Le bonheur : une affaire personnelle (Parce que chacun d'…
LE BONHEUR
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Le bonheur, une affaire politique
L'homme est un être social qui évolue avec d'autres hommes par conséquent le bonheur de chacun de peut-être envisager qu'à partir du rapport avec autrui.
Une société n'est véritablement viable qu’a condition qu'elle permette à tous ses membres d'être heureux. Chacun doit (au sens du devoir, de la nécessité morale) renoncer à l'égoïsme et prendre en compte qui n'est pas seul. Il n'est pas question que je me sacrifie en renonçant à mon bonheur, mais je dois le construire par rapport aux autres.
Pour que la société fonctionne correctement j'ai le devoir de me limiter aux actions qui n'entraîne pas le malheur d'autrui. Je ne dois jamais oublier que l'autre est une personne que je me dois de respecter, mon bonheur ne trouve de sens quelle condition que les autres soient heureux.
De ce point de vue, on peut faire référence à l'utilitarisme : c'est la doctrine qui défend l'idée selon laquelle nos actions doivent être orienté dans le but de maximiser le bien-être du plus grand nombre. Dès lors, sera considéré comme bien tout ce qui est utile à la fois sur le plan de moral et économique. Bentham et Mill (britaniques, XVII-XVIIIe)sont les deux plus grands représentants de cette doctrine.
Chez Bentham, une action est bonne dès l'instant où elle rend possible le bonheur de la majorité. Le bonheur est à rattacher avec la quantité des plaisirs.
Au contraire, chez Mill, le bonheur s'apparente davantage à la quantité des plaisirs. Ici les plaisir intellectuel surpasse de loin les plaisirs matériels.
Attention l'utilitarisme ne préconise par un bonheur égoïste et strictement matériel. Toutefois, il contribuer à légitimer les conceptions économiques qui réduisent le bonheur de la société et la pseudo qualité de vie à un calcul de réalité quantifiable. Le productivisme et la société de consommation trouvent leur fondement dans l'idéologie utilitariste.
Le bonheur est une question de réciprocité qui trouverait dans l'amitié la meilleure façon de se réaliser, elle est une relation au sein de laquelle chacun souhaite le bien-être de l'autre
Dans Ethique à Nicomaque, Aristote explique que la véritable amitié consiste à aimer l'autre pour ce qu'il est et non pour ce qu'il m'apporte voir consiste alors à l'aider à être lui-même, à la fois proche de moi est différent de moi.
On considère généralement le bonheur comme un état de satisfaction complète et durable. En ce sens, il faut donc le distinguer du plaisir qui ne dure qu'un moment puisqu'il est éphémère, et aussi de la joie qui est plus de dynamique : L'homme joyeux sera plus actif que l'homme heureux plus expansif
Par conséquent, si le bonheur est un état comment peut-on prétendre y accéder et le conserver ?
Selon Épicure, le bonheur ne peut-être attends à condition de vivre caché (hors de la société) et détacher de toute préoccupation politique.
A partir de là on peut donc se demander si le bonheur est nécessairement conditionnée par la présence d'autrui, en effet n'est-il pas plus facile de l'attendre de façon individuelle?
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