En effet, dans l'allégorie de la caverne de livre 7 de La République, Platon décrit la perception que l'on a des objets comme le reflet déformé des idées dont elle provient. Les idées constitueraient la véritable réalité, elles appartiendraient au monde des idées alors que leur représentation appartiendrai au monde matériel. Pour Platon, c'est être esclave des illusions des sens générés par la matière que d'être dans ce monde. Par une dialectique ascendante, on pourrait alors sortir de la caverne qu'est le monde materiel pour atteindre le monde des idées et prendre connaissance de la véritable réalité puis éventuellement des astres, des êtres mathématiques et du bien. Retourner dans la caverne, c'est opérer une dialectique descendante
On distingue alors le réel de l'illusion,(qui n'est qu'une apparence du réel) et de l'irréel (ce qui n'existe pas ou seulement dans l'imagination) et du possible (ce qui peut advenir mais qui n'est pas encore)
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Au travers de cette allégorie, Platon cherche à nous faire comprendre que les hommes sont victime des apparences du monde sensible. Il condamne toute connaissance qui prétendrai que le réel se situe dans la matière puisque tout y est changeant, instable et fuyant. Alors que les idées sont éternelles, parfaites et absolues (elles existent en soit et par rapport à elle). Les réalités matérielles ne sont que des ombres. Le philosophe à donc pour missions de libérer les hommes qui pensent savoir alors qu'ils ne savent même pas qu'ils ne savent pas.