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Une formation qui se construit par étape (Analyse des besoins et de la…
Une formation qui se construit par étape
Analyse des besoins et de la commande officielle et profils des personnes présentes
Une formation qui doit obligatoirement avoir lieu dès le premier trimestre et permettre de rendre opérationnel les enseignants au sortir de celle-ci.
Des enseignants qui, à cause d'un calendrier serré (épreuves écrites + remise de travaux en février – mars), commencent leur travail et la mise au travail de leurs élèves parfois avant la formation.
Des épreuves différentes du concours : individuelle ou collective et parfois clivante (individuelle).
Une formation peu souple vue de l'extérieur : des réajustements nécessaires.
Des enseignants majoritairement expérimentés et des nouveaux venus chaque année en demande de conseils, aux nombreuses questions tant sur l'organisation que sur la préparation au concours, les textes officiels (comment faire?)…
Un public plus diversifié dans les départements alpins que dans les autres départements
Mais, une formation qui n'existe pas dans toutes les académies (ex. de Dijon et de Lyon).
Un concours qui existe depuis 1961 et qui suscite des demandes de formation.
Élaboration de la formation
Quand ?
Utiliser sa perception de formateur au sein de deux groupes académiques pour proposer des réajustements durant la phase de préparation : les années précédentes le travail se faisait à partir de la rentrée de septembre => inconvénient d'être dans l'urgence pour animer les formations fin novembre.
==> Réajustement : modification depuis près de deux ans : démarrage de la préparation dès mai - juin :
Mai : liste de formateurs volontaires
Juin : lettre de cadrage interne au groupe de formateurs pour le thème du concours de l'année suivante.
Eté : réalisation du diaporama, du contenu.
Juin : contacts avec les partenaires extérieurs
Rentrée de septembre : lettre d'informations du groupe Mémoire et citoyenneté envoyée aux établissements et premières ressources diffusées sur le site
Qui ?
Formateurs du groupe Mémoire et citoyenneté : ciblage des tâches à réaliser et des réajustements apparus comme nécessaires durant la formation précédente... / Utilisation d'une boucle mails entre les formateurs + d'outils numériques : l'espace de travail collaboratif du site Mnémosyté, classe virtuelle Via pour remplacer Skype, ...
Avec quels partenaires ?
Archives départementales ⇒ services éducatifs
Musées ⇒ ex : Musée d'Histoire Jean Garcin : 1939-1945 L'Appel de la Liberté de Fontaine de Vaucluse par le biais de son SE => obtenir des ressources (ex d'une approche prosopographique).
Établissements scolaires et personnels de direction favorables pour accueillir la formation + connaître l'existant et les besoins.
Les enseignants stagiaires : quels sont leurs besoins ?
Une organisation de la formation : maillage du territoire, dates et intervenants...
Animation de la formation – la mise en œuvre –
Savoir tenir compte des points forts et des faiblesses des formations précédentes pour faire des réajustements.
Ex : un point fort = le choix de mettre en avant les ressources locales
Ex : une faiblesse = peu de temps accordé pour leur présentation (1/4 de la matinée mais souvent « grignoté » par les échanges / les reprises durant la partie dite magistrale).
Réajustements effectués :
⇒ Pour y parvenir, il faut se rappeler que le public est en grande partie composé d'enseignants expérimentés. Dès lors, il a été possible de :
faire des choix : diminuer le contenu scientifique et historiographique, mieux calibrer la durée de chaque aspect, savoir faire de la place aux formés.
mettre en ligne le diaporama (+ de 100 pages) et tous les documents présentés : soulagement des stagiaires et favorise les échanges lors de la présentation des ressources locales, des projets en cours...
passer le temps de la présentation des ressources locales + projets collectifs de 1/4 à 2/3 du temps de la matinée.
La formation est préparée pour un collectif. Mais, lors de la mise en œuvre, on s'aperçoit que des besoins individuels émergent aussi. Ainsi, assurer une formation, c'est assurer l'accompagnement d'un collectif puis de l'individu suite à l'émergence de besoins individuels. Le formateur peut accompagner le collègue stagiaire mais ne doit pas s'emparer du projet.
Utiliser son expérience issue d'autres interventions pour modifier la formation en elle-même
Développer les temps d'échanges + présentation des projets en cours, de ce qui se fait déjà (les stagiaires ne connaissent pas les projets en cours d'élaboration dans les autres établissements).
L'atelier ( présentation rapide + exemples de productions d'élèves (6e et 3e) + outils pouvant être utilisés en cours et pour la préparation au concours + échanges de pratiques).
Garder la mise à disposition des contenus + cartes mentales récapitulatives par la mise en ligne.
Confirmation de diminuer le magistral.
Le temps de formation : 1 journée au moins au lieu d'une demi-journée
Quelle évaluation ?
Quand ? Une évaluation de la formation qui se fait de façon continue avec des moments forts.
Le jour de la formation : les stagiaires évaluent la formation
Constats lors des jurys : aspects sur lesquels il faudra plus insister lors de la formation suivante : aspects du concours non respectés malgré l'insistance lors des formations (+diaporama)
Comment ? => Modification de la fiche d'évaluation afin de permettre aux stagiaires de formuler des remarques de façon plus aisée
Après la formation : retours de l'IA-IPR et parfois d'enseignants, retours des jurys départementaux et du jury académique. réunion du groupe de formateurs pour un premier bilan et envisager les réajustements pratiques et établir liste d'établissements susceptibles d'être accompagnés .
Quelques problèmes insolubles malgré toutes les formations possibles :
inégalité entre les candidats pour les épreuves individuelles
classes entières sur-préparées pour les épreuves individuelles : volonté des élèves ? Quels bénéfices pour les élèves ?
Il ne faut pas oublier que le concours s'adresse aux élèves et non aux enseignants.
Il est fait pour les élèves. Il faut accompagner les élèves et non pas faire le projet à leur place ou les laisser seuls (l'autonomie ne consiste pas à laisser un élève seul... finalement face à ses difficultés).
Quels retours sur investissement ? A quels moments est-ce profitable aux élèves ?
Quelles compétences pour les élèves ?
Possibilité d'élaborer un travail transdisciplinaire sur certaines compétences afin de donner plus de cohérence aux élèves et de gagner en efficacité.
Utilisation des outils par les enseignants ==> évaluation formatrice : entre pairs pour pouvoir recommencer.
Comment s'en apercevoir ? Les productions ! Retours des jurys (exemples : aspects réglementaires du CNRD mieux respectés, hausse de nombre de projets collectifs, qualité des projets et des copies...)