Évolution stellaire en détails
Pré-séquence principale
Effondrement du nuage de gaz: principalement H2 et He
Dissociation puis ionisation du H2; ionisation du He
Quand pression devient assez forte pour contrer effondrement grav.: proto-étoile en éq. hydrostat.
Temps dynamique: teffondrement∝1√G¯ρ
Rayon de la protoétoile: R⋆=58R⊙M/M⊙
La protoétoile est complètement convective
Trajet de Hayashi
L'opacité est surtout due à l'ion \(H^-\) (lié-libre ou libre-libre). \(\kappa_{H^-} \propto T^9\)
Quand \(T\) augmente et l'ionisation augmente, \(\kappa\) diminue et la convection s'arrête.
Transport d'énergie moins efficace, donc \(T\) augmente.
Début des réactions nucléaires. \(L\) augmente.
Trajet de Henyey
Temps thermique/Kelvin-Helmholtz (car énergie gravitationnelle émise par radiation) (1% du temps de vie de l'étoile)
Séquence principale
Temps nucléaire (80% du temps de vie de l'étoile)
\(M\lesssim0.3M_\odot\): Entièrement convective, sauf photosphère
\(M\gtrsim0.3M_\odot\): Zone convective externe de plus en plus petite
\(M>M_\odot\): Noyau convective car CNO sensible à \(T\)
Relation de proportionnalités:
\(T_c \propto \frac{\mu G M_\star}{R_\star}\) (par ÉÉH, qui donne \(P_c\) et équations de gaz parfait et densité)
\(L\propto M^3\) (par ÉTR, T)
\(R_\star \propto M^{\frac{n-1}{n+3}}\) (par ÉTH, L-M, densité, T)
\(\overline{\rho}_\star \propto M^{2(3-n)/(3+n)}\) (par densité)
\(L^{1-\frac{2(n-1)}{3(n+3)}} \propto T^4_\text{eff}\) (par Stefan-Boltzmann, R-M, L-M)
Temps de vie sur la séquence principale: \(\tau_{SP} \propto \frac{M}{L} \propto M^{-2}\)
Limite inférieure de la SP:
\(\frac{T_c}{T_{c,\odot}} = \frac{M}{M_\odot}^{4/7}\) (par T, R-M)
Il faut avoir \(T>T_\text{min}\) pour brûler du H donc il faut \(\frac{M}{M_\odot} \geq \left(\frac{T_\text{min}}{T_{c,\odot}}\right)^{7/4} \approx 0.1\)
Utiliser L-M pour obtenir une limite sur L
Utiliser Stefan-Boltzmann pour obtenir une limite sur Teff
Limite supérieure de la SP:
\(L < \frac{4\pi cGM}{\kappa_{de}}\) (luminosité d'Eddington avec diffusion électronique)
Utiliser L-M pour obtenir une limite sur M avec Y=1
Utiliser Stefan-Boltzmann pour obtenir une limite sur Teff
Phase géante rouge
Coeur d'He inerte de + en + isotherme
Brûlage d'H en couche
Dérivation de la masse maximale du coeur d'He inerte (Schönberg-Chandrasekhar):
- ÉÉH, qui donne le théorème du Viriel, pour trouver la pression à la surface du coeur \(P_s\)
- Supposer gaz parfait avec \(T\) et \(\mu\) constants
- Pression exercée par l'enveloppe externe \(P_c\): Supposer égale à la pression au centre (inégalité de Milne, trouvée en integrant l'ÉÉH sur toute l'étoile)
- \(P_s > P_c\)
- Utiliser la relation de proportionnalité pour T avec \(\mu=\mu_\text{env}\)
- Remplacer dans le point 4. Ceci donne une condition sur \(M_c\)
- H épuisé, donc plus d'énergie à transporter et convection s'arrête
- Contraction du coeur car masse élevée, donc production d'énergie interne, donc gradient de T, donc équilibre
- Tant que T pas assez élevée pour brûler He, contraction du coeur, mais avec temps de Kelvin-Helmholtz
- Brûlage de H en couche par CNO, surproduction d'énergie, donc l'enveloppe prend de l'expansion et se refroidit, donc géante rouge
- Pour les étoiles > \(2M_\odot\), ce passage est rapide, d'où le gap de Hertzsprung. Pour les étoiles \(M \leq 2M_\odot\), la pression des électrons ralentit la contraction du coeur donc on voit plus d'étoiles dans la branche des sous-géantes.
- Développement d'une zone convective, car T faible et + en + d'énergie à transporter (brûlage en couche), donc premier dredge-up
Ignition du He
- Dans les étoiles \(\leq 2M_\odot\), perte d'énergie par neutrino ralentit l'augmentation de T mais densité augment quand même, donc l'ignition se fait dans des conditions fortement dégénérées, donc brûlage instable, donc flash d'He (\(10^{11}L_\odot\) pendant quelques secondes). Si le taux de perte de masse est trop élevée durant RGB, pas d'ignition du He -> naine blanche de He
Brûlage du He
- 10% de l'énergie produite par brûlage de H
- \(L \geq 10\times\) luminosité Durant brûlage de H
- Brûlage se fait dans coeur convectif, donc mélange homogène de He, C, O
- Quand l'He est épuisé, coeur inerte de C,O. Contraction et réchauffement du coeur, expansion et refroidissement des couches externes, donc convection, second dredge-up. AGB.
0.7-2.0 \(M_\odot\)
- Inverse de la phase de contraction du coeur
- L diminue
- Descente de la RGB
- Branche horizontale, 50-100\(L_\odot\)
- Bande d'instabilité à cause de l'ionisation partielle (\(\gamma \to 4/3\)); RR Lyrae (période de quelques heures)
2.0-10 \(M_\odot\)
- Ignition du He plus calme
- Inverse de la phase de contraction du coeur
- Quitte la RGB
- SP d'He à droite de la SP d'H
- Bande d'instabilité; céphéide (periode de quelques jours à plusieurs mois, car R plus grand), relation bien déterminée entre période et luminosité
Phase géante asymptotique (AGB)
Vent stellaire: faible temperature de l'enveloppe donc formation de molecules/poussières accélérées par pression de radiation
L déterminée par \(M_c\). Pour une \(M_c\) donnée, toutes les étoiles dans l'AGB ont la même L
Brûlage en deux couches (H et He) instable thermiquement, donc pulses thermiques (période de l'ordre de 100-1000 ans)
Vent de \(\sim10^{-6}M_\odot/yr\)
Supervent de \(\sim10^{-4}M_\odot/yr\)
- Preuves : Densité élevée dans l'éjecta; manqué d'étoiles AGB de L élevée; étoiles Miras (taux de perte de masse élevé implique instabilités thermiques) (période de l'ordre de l'année)
- Le coeur deviendra une naine blanche (surtout composée de C et O)
- La contraction et le réchauffement du coeur produit des photons pouvant ioniser l'éjecta, donc nébuleuse planétaire (recombinaison)
- Dans le diagramme HR, déplacement vers la gauche
- Le brûlage de l'He dans la mince coquille au-dessus du coeur s'éteint éventuellement. L'éjecta continue de prendre de l'expansion, puis deviant non visible après \(10^4-10^5\) années