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Des soldats de papier - Julie Dupouy (des anti-héros (des personnages…
Des soldats de papier - Julie Dupouy
des personnages héroïques
ils sont au cœur du roman
Dans le roman de Celine, on suit Bardamu à travers sa découverte de la misère qui existe partout dans le monde.
on suit le parcours épique de Jean Herbillon au travers de sa bravoure, de son courage, et de son implication dans la guerre
ils nous proposent une autre vision de l'héroïsme
de par leurs qualités qui diffèrent de celles du héros traditionnel
Bardamu est sensible à la misère du monde même si il tente de la fuire
Herbillon a beau tromper son ami, il nous présente à travers son combat intérieur, des valeurs humaines d'amitié et d'amour
Fabrice Del Dongo est très maladroit mais a la volonté de bien faire
et de par leur authenticité, ce sont des personnages authentiques dons lesquels on peut se reconnaître
des anti-héros
des personnages décalés
Fabrice Del Dongo en se mélant au combat se soucie plus des chevaux que des hommes agonisants
Jean Herbillon ne se rend même pas compte qu'il est en train de combattre
Bardamu s'engage sur un coup de tête, séduit par une parade militaire, il découvre "d'un coup la guerre toute entière"
des jeunes gens pleins d'illusions irréalistes
Herbillon est très naïf et pense que la guerre est seulement un lieu ou acquérir la gloire
Fabrice Del Dongo est maladroit, il est même "perdu dans une admiration enfantine" pendant la bataille de Waterloo
Bardamu est un lâche, il n'a aucune valeur militaire et n'est pas solidaire avec les autres Poilus, préférant être en prison que sur le champ de bataille
des individus ordinaires
nos trois personnages n'ont pas les valeurs de gloire et d'ambition héritée du héros antique
Par exemple, Bardamu est défaitiste, arrogant et égoïste
le roman est devenu au fil des siècles le genre même du anti-héros
des personnages philosophes et porte-parole
porte-parole de l'ironie des auteurs
A travers ces personnages les auteurs semblent nous dépeindre la guerre le plus justement possible, et ainsi nous en montrer l'absurdité et l'atrocité grâce à l'ironie, procédé très courant pour faire ressortir un message.
des personnages d'une simplicité éprise de vérité
les combats ne sont pas relatés glorieux et époustouflants
Le combat que mène Bardamu n'est qu'un bain de sang d'où personne ne se démarque par la gloire.
Stendhal nous dépeint également une bataille sanglante et peu pittoresque
L’Équipage
met en scène des combat de courte durée, presque rares, symboles du caractère absurde de la guerre
la différence des personnages nous permet d'aborder d'autres visions de la guerre
chez Kessel le jeune novice nous transmet sa vision d'une guerre à la fois paresseuse et dangereuse du côté des aviateurs
chez Stendhal la guerre est un mélange entre la stratégie et le combat, contrastant avec des soldats naïfs, et peu sérieux
chez Céline la guerre est un abattoir sans objectif où l'on tue librement sans se poser de questions