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Semaine 7- Mémoire à court terme (1- Dissociation des mémoires à…
Semaine 7- Mémoire à court terme
1- Dissociation des mémoires à court/long terme
1.1-La mémoire
: capacité à emmagasiner une information à un moment donné et accéder à cette information à un moment ultérieur (correspond davanatage à la structure cognitive appelée mémoire à long terme).
1.2-La mémoire à court terme
: terme qui réfère au processus par lequel une information est maintenue en activité afin de rendre possible l'exécution d'autres processus cognitifs.
1.3-Première dissociation neuropsychologique
: Le cas de H.M (Conséquences: amnésie antérograde, amnésie rétrograde avec gradient temporel, mémorisation à court terme intacte).
Conclusion: Il y a deux types de stockage d'information. Un
stockage à court terme, de courte durée et intact
chez H.M; l'autorépétition serait le processus par lequel une information peut être maintenue dans ce stockage. Un
processus de stockage à long terme, relativement permanent et altéré
chez H.M
1.4- Dissociation ecpérimentale
:
Rappel immédiat
(délai de 0 seconde), on observe un effet de primauté et un effet de récence standard.
Rappel différé
(délais de 10 ou 30 secondes), on observe un effet de primauté standard, mais l'effet de récence disparaît complètement.
En empêchant l'autorépétition des items de la fin de la liste, ceux-ci finissent par être oubliés avant leur transfère en mémoire à long terme.
1.5-Modèle d'Atkinson et Shiffrin
: proposent un nouveau modèle des mémoires. Mémoire à court terme
serait nécessaire au maintien
de l'information dans un état de disponibilité.
L'autorépétition
est le processus par lequel l'information est maintenue en activité (30 secondes avant d'être effacée).
Lien causal
entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme, c.-à-d. que sans la mémoire à court terme et l'autorépétition, le transfert en mémoire à long terme est impossible
1.6-Deuxième dissociation neuropsychologique
: Cas de K.F (absence d'un effet de récence, mais effet de primauté parfaitement normal, mémoire à long terme fonctionne adéquatemment et ce, sans mémoire à court terme).
La mémoire à court terme et la mémoire à long terme sont donc deux systèmes distincts et indépendants.
2-La capacité de la mémoire à court terme
2.1-Empan mnésique
: Selon Miller, le chiffre magique, 7 plus ou moins 2.
Paquet: l'unité de mesure de l'empan n'est pas définie en terme d'items (lettres, chiffres), mais plutôt sous forme de paquet, c.-à-d. un regroupement d'items stocké sous forme d'unité sémantique en mémoire à long terme (un mot).
L'empan pourrait dans certaines conditions mieux être prédit par le nombre de paquets
2.2-L'effet de récence
: Est-il possible que l'effet de récence et l'empan mnésique ne soient pas la même chose et ne reflète donc pas le même processus?
2.3-Départir empan mnésique et effet de récence
:
Empan mnésique vs effet de récence conclusion: Plus la charge mnésique est grande, plus l'effet de primauté est petit. L'effet de récence n'est pas en revanche aucunement affecté par la charge mnésique.
L'autorépétition et l'effet de récence: l'autorépétition n'a rien à voir avec l'effet de récence, mais semble en revanche être très fortement reliée à l'effet de primauté.
3-La mémoire de travail
3.1-La mémoire de travail
: développement du concept de mémoire de travail, c.-à-d. un ensemble de processus qui sert non seulement au maintient en activité de l'information, mais dont la fonction principale est la manipulation de l'information. 4 modules de la mémoire de travail : la boucle articulatoire, le registre d'entrée, la tablette visuo-spatiale et l'unité du gestion centrale. Ces processus sont indépendants, mais en interaction.
3.2-La boucle articulatoire
:
Processus d'autorépétition, qui permet le maintient en activité d'information sous forme langagière, limitée par des contraintes temporelles de production. C'est ceci qui est responsable de l'effet de primauté observé en rappel libre. L'empan est de 2 secondes, indépendamment du nombre d'item.
3.3-Le registre d'entrée
: Processus dont le rôle est similaire à la mémoire sensorielle, c.-à-d. qu'il emmagasine passivement de l'information (sous forme phonétique) comme un tampon afin de permettre la récupération d'une information qui n'est plus dans l'environnement. Continuellement mise à jour avec l'information la plus récente. Il s'agit du processus responsable de l'effet de récence.
3.4-La tablette visuo-spatiale
:
Processus dont le rôle est le maintien de l'information verbale sous forme d'image mentale. Capacité de 2-3 items.
3.5-L'unité de gestion centrale
: Processus dont le rôle serait analogue aux ressources attentionnelles, c.-à-d. l'allocation de ressources aux autres processus de la mémoire de travail
4-L'oubli
4.1-Causes de l'oubli
:
Oubli par estompage
: l'oubli se produit lorsque le temps qui s'écoule entre la présentation d'un item et son rappel est trop grand. Causé par le passage du temps.
Oubli par interférence
: l'oubli se produit lorsqu'un item empêche le rappel d'un autre item. Causé par la capacité limitée de la mémoire à court terme et le fait que l'information y est constamment mise à jour.
soit interférence proactive ou interférence rétroactive.
4.2-L'oubli par estompage
: Paradigme Brown-Peterson; si un effort conscient d'autorépétition n'est pas effectué, l'information s'estompe avec le temps.
4.3-L'oubli par interférence rétroactive
: L'interférence est causée par un item présenté après une cible. Conclusion: on a un fort effet d'interférence rétroactive, plus il y a de distracteurs, plus le rappel de la cible est faible.
4.4-L'oubli par interférence proactive
: L'interférence est causée par un item présenté avant une cible.
Le relâchement de l'interférence proactive: le fait de changer la catégorie des items utilisés abolit complètement l'effet d'oubli par estompage.
Magnitude du RIP: le RIP est proportionnel à la dissimilitude entre les catégories utilisées durant les premiers essais de la tâche et ceux utilisés lors 4e essai. L,interférence proactive est due à une intrusion de la mémoire à long terme dans le processus de récupération en mémoire à court terme.
RIP, question d'encodage ou de récupération? Les résultats confirment le lien entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme, notammet, commet l'information encodée en mémoire à long terme peut aider ou nuire à la mémoire à court terme.
5-La récupération
5.1-La reconnaissance
:
Recherche d'une cible dans un ensemble-mémoire; prospective de type sériele (augmentation des temps de réponse en fonction du nb d'items); prospection de type exhaustive (tous les items sont vérifiés, que la cible soit présente ou absente)