Dom Juan est un libertin de mœurs. Molière le démontre surtout dans la première partie de la pièce. Sganarelle l’affirme dans l’autoportrait qu’il fait de son maître (I, 1), Dom Juan le confirme lui-même dans sa tirade (I, 2) où il fait l’éloge de l’inconstance. Dom Juan est un libertin parce qu’il est un séducteur impénitent mais surtout parce qu’il est infidèle et qu’il ne tient pas sa parole donnée il est athée et matérialiste, il « ne croit ni Ciel, [ni saint, ni Dieu], [et…] traite de billevesées tout ce que nous croyons » (I, 1) et « [croit] que deux et deux sont quatre et que quatre et quatre sont huit » (III, 1)