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LES MÉMOIRES DE LA SGM (1960 - 1980 (La génération née après guerre ont…
LES MÉMOIRES DE LA SGM
1945 - 1960
UNE FRANCE RESISTANTE
1945 : CDG veut rétablir l'unité nationale, restaurer la puissance française
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CDG efface la mémoire de Vichy et réaffirme la république. La mémoire des vaincus est refoulée pour valoriser l'histoire de la France. CDG veut faire oublier la division des français
Pétain et Laval sont condamner puisque CDG veut faire oublier Vichy. Il dit que la république n'a jamais cessée d'exister et que durant Vichy la France était seulement occupée par les collaborateurs
La mémoire des déportés est dissimulée, ils ont vécus des choses horribles et ceux qui en reviennent sont des survivants. Il leur est difficile de se réintégrer dans la vie quotidienne.
1945 : la France ne laisse pas de place à la mémoire de la Shoah, elle ne veut pas s'occuper des horreurs commises. Annette Wieviorka appelle cette période "Le Grand Silence"
Les historiens ne peuvent pas beaucoup travailler sur cette période puisqu'ils ont du mal à prendre du recul par rapport à la pensée dominante.
1954 : Robert Aron écrit un livre sur l'histoire de Vichy où on voit que Pétain est représenté comme le bouclier qui protège les français de l'Allemagne Nazie tandis que De Gaulle est représenté comme l'épée avec l'idée de rendre vengeance
1960 - 1980
La génération née après guerre ont des interrogations puisqu'ils n'ont pas vécus la guerre. Cette génération permet une remise en cause de la notion d'une France complètement résistante
1968 : les étudiants vont contester le pouvoir de CDG et sa vision de la guerre. C'est aussi une période où le communisme commence à reculer.
Les mémoires sont remises en causes après CDG, Paul Touvier va être gracier par Pompidou en 71 après qu'il est été coupable de crime contre l'humanité.
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L'état fausse l'image de la guerre en disant que tous les français ont été résistants et que la moitié de la France à survécu.
La mémoire juive est enfin prise en compte dans les années 70, avec en premier lieu le procès de Eichmann, ancien responsable des déportés juifs
Après quelques années, la mémoire des juifs et de la France sous Vichy s'affirme peu à peu grâce aux historiens qui peuvent enfin avoir accès aux archives
1980 - 2018
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Certains disent que le génocide juif n'a jamais existé, que François Mitterrand était ami avec René Bousquet et que Mitterrand fleurit la tombe de Pétain tous les ans.
1990 : la loi Gayssot qualifie de délit la contestation des crimes contre l'humanité. Grâce à cette loi, Faurisson est condamné en 91
Des criminels nazis-collaborateurs sont jugés en France (Klaus Barbie en 1987, PAul Touvier en 1994 et Papon en 1998)
Mitterrand refuse de s'excuser envers les juifs puisque pour lui la France n'a rien à voir avec les horreurs qui ont été commises mais Chirac en 91 change de version et s'excuse envers la communauté juive pour la responsabilité de l'arrestation et la déportation des juifs français
1990 : le travail des historiens se complique à cause de la perte de certaines mémoires. Ils doivent essayer de trouver le plus de témoignages possibles afin de restaurer les faits passés.
Dans les années 2000, les historiens de la Seconde Guerre Mondiale vont questionner d’autres mémoires (le génocide des tziganes, les “malgré-nous”, les enfants nés de l’ennemi (couples franco-allemand).