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Pathologie des glandes salivaires (2 types de facteurs semblent favoriser…
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- Glandes salivaires principales
- Glande parotide
- Glande sous-mandibulaire
- ( salive mixte à prédominance séreuse)
- Glande sub-linguale
- Glandes salivaires accessoires
- Assurent l’humidification permanente de la bouche
- Très nombreuses
- 3 variétés :
- les glandes séreuse de Von Ebner ( V lingual)
- les glandes séro-muqueuses (partie ant. de la langue et versant muqueux labial)
- les glandes muqueuses ( bord de la langue, voile, voûte du palais, en arrière du V lingual)
- Constituées de grappes d’acini formés de cellules muqueuse, séreuses ou mixtes
- Une couche de cellules myoépithéliales entoure ces acini
- Les sécrétions se déversent dans les canaux excréteurs :
- Intercalaires
- Striés
- Intra- et extralobulaire
- Le + souvent de siège labial inf, sont de pseudo kystes ( mucocèles), en raison de la rupture d’un canal ou d’un acini
- Il mesure entre quelques mm et + d’un cm Ø
- Son allure bleuté est fortement évocatrice
- Il évolue, comme les grenouillettes, de façon cyclique en alternant des épisodes de gonflement et des épisodes de fistulisation , favorisés par un trauma ( mordillement)
- L’exérèse simple sous AL permet l’analyse histologique qui confirmera la bénignité de la lésion
- Vrai kyste plus rare que une mucocèle
- Entouré d’un épithélium provenant du revêtement d’un canal salivaire
- Résulte d’une dilatation du canal ( congénital) ou d’une obstruction ( mucus épais, calcul, fibrose…)
- Présence de calcul dans le système canalaire excréteur salivaire
- Affection très fréquente, observée à tout âge
- Touche toutes les glandes salivaires, surtout la sous-mandibulaire (> 85% des lithiases salivaires), plus rarement la glande parotide et exceptionnellement les autres glandes salivaire
- Structure cristalline, le calcul salivaire se compose surtout de sels de Ca ( phosphate, carbonate et oxalate)
- Il se développe à partir d’un noyau central, la matrice organique ( composé de mucine et de cellules épithéliales desquamées) autour de laquelle se déposent des couches successives de sels minéraux et d’éléments organiques ( aspect en cocarde)
- stase salivaire par obstacle, réflexe ou malformation canalaire
- ↓ du débit salivaire
- ↑ de la concentration de sels minéraux
- alcalinisation du pH ( infection)
- richesse en mucine ( glandes sous-mandibulaire
- En dehors de la glande, cas le plus fréquent ( calcul extra-glandulaire)
- dans la glande ( calcul intra-glandulaire avec développement possible d0un faux bassinet)
- Les lésion anatomo- pathologiques consécutives à la lithiase sont mécaniques et infectieuse et se font au niveau du canal ou de la glande :
- lésions canalaires : dilatation en amont du calcul avec stase salivaire facilitant l’infection ascendante
- infection intra-canalaire : ( suppuration ostiale)
- infection extra-canalaire : (abcès pelvi-buccal) ou péri-canalaire
- lésions glandulaire : infection aigüe ou chronique ( sialite)
- infection péri-glandulaire ( abcès de la loge sous-mandibulaire
- sclérose de la glande ( tumeur de Küttner)
- Découverte fortuite ( Rx, problème mécanique, infectieux)
- Découverte à cause de douleur sous-mandibulaire radiant vers la langue et le plancher de la bouche ( simple gêne ou colique salivaire vraie) , lors d’un repas ou tout autre stimulation salivaire
-> gonflement rapide de la glande ( improprement appelé hernie salivaire) devenant visible
-> Ce syndrome de rétention salivaire dure quelques instants puis disparait avec un écoulement de salive en jet
-> La douleur cède rapidement, le gonflement plus lentement
-> Rythmé par les repas, il se répète à intervalles ± éloigné et évolue vers l’expulsion spontanée du calcul ou vers des complications infectieuse
- Le plancher de la bouche est inflammatoire, tuméfié, douloureux. Du pus coule de l’osmium turgescent du canal, parfois une fistule muqueuse est visible
- ( sous-maxillaire que l’on devrait appeler sous-mandibulite) et péri-glandulaire
- (abcès sous-mandibulaire) : dans la forme aigüe, la région sus-hyoïdienne latérale est le siège d’un gonflement inflammatoire douloureux avec gêne à la mastication et à la déglutition, pus à l’ostium et parfois fistulisation cutanée
- Dans la forme chronique, elle est le siège d’une tuméfaction ferme pseudo-tumorale
- Anamnèse
- Examen clinique
- Bilan Rx
- Rx occlusale, OPT, maxillaire défilé
- Echographie
- CT -scan
- Sialographie
- Les diverses incidences radiographiques éliminent les autres calcifications :
- ganglionnaire
- angiomateuse ( phlébolithe)
- salivaire ( calcifications multiples)
- dentaire ( apex résiduel)
- amygdalienne
- à distinguer de l’écoulement exagéré de salive par la bouche comme on le rencontre chez les sujets baveux ( incontinence labiale et trouble neurologiques
- causes digestives par mécanisme réflexe :
- causes bucco-pharyngées
- algie dentaire
- éruption dentaire
- stomatite
- angine
- aphtes
- causes oesophagiennes
- causes gastriques
- causes intestinales
- causes hépatiques
- causes neurologiques
- névralgie faciale
- épilépsie
- encéphalites
- atteinte du plancher du IVème ventricule
- autres causes :
- endocriniennes ( ptyalisme gravidique, pathologies thyroïdiennes et parathyroïdiennes)
- médicamenteuses ( pilocarpine, iodure)
- aspect radiologique ovoïde à contours bien défini, d’allure kystique
- limité par un liseré d’ostéocondensation
- localisation
- de l’angle mandibulaire à la 1M, mais toujours sous le canal mandibulaire
- rare en antérieur
- stable au cours du temps
- Incidence de 0.1 - 0.5 % en cas de découverte rx mais serait en réalité plus proche de 6% dans la population générale
- H > F
- grandes fréquence de diagnostic entre 40-60 ans
- le malade est en position demi-assise ou allongée, la tête est un peu relevée
- après désinfection, AL 2-3 mL de lidocaine à 1-2% à mi distance entre le sillon gingivo-labial et le muscle orbiculaire
- pendant que vous laissez agir, préparez : un bistouri (lame 11), des ciseau à fils, une pince à disséquer et un porte aiguille monté avec un fil résorbable 4/0 raccourci pour les points, une compresse humide pour déposer les prélèvements
- après avoir vérifié l’AL, pincer d’une main la lèvre inf en l’éversant pour faire bomber la zone anesthésié , puis sans lâcher cette prise qui va assurer l’hémostase
- faire une incision horizontale de 1-1.5 cm , quelque mm en dessous du muscle ( éviter les incision perpendiculaire au muscle qui vont tirer pendant quelques jours)
- avec la pince à hémostase, vous dilacérez un peu la plaie pour faire ressortir les glandes salivaires accessoires, qui font 1-2mm de Ø . Vous en attrapez délicatement avec cette même pince par la capsule , en tirant doucement et vous les déposez sur la compresse
- en général, il faut 5-7 glandes complètes, non écrasée
- faire 2-3 points avec le fil résorbable pour fermer et assurer l’hémostase( relâcher un peu la lèvre pour faire les noeuds
- le geste ne dure que 1-2min ( moins de 15 min avec l’installation + AL)
- places les glandes dans le fixateur
- les biopsie de muqueuse labiale sont le + souvent non informative de la présence ou pauvreté de lobule salivaire, et l’étude de la muqueuse…
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- le focus est la lésion élémentaire de base du concept de cette pathologie
- Il s’agit d’un amas d’au moins 50 lymphocytes ou histiocytes pouvant comporter en périphérie quelques plasmocytes
- La classicifaction de Chilsholm et Mason : ne prend en compte que l’infiltrat inflammatoire lymphoplasmocytaire interstitiel
- grade 0 : absence d’infiltrat
- grade 1 : infiltrat léger
- grade 2 : infiltrat moyen <1 focus pour 4mm2
- grade 3 : 1 focus / 4 mm2
- grade 4 : < 1 focus / 4 mm2
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- Tout au long de l’infection par le virus VIH, des tuméfactions des loges salivaire peuvent se rencontrer
- Il peut s’agir :
- d’adénopathie contemporaine de la phase aiguë ( primo-infection )
- d’adénopathie d’installation chronique ( syndrome des adénopathie persistantes)
- de tuméfaction vraies des glandes salivaires (essentiellement parotidiennes)
- L’échographie , la sialographie et le CT-scan montent soit un tissu homogène en cas de tuméfaction vrai , soit un parenchyme troué de nombreuses cavités correspondant aux adénopathie nécrosés ( ou images pseudo-kystique salivaires)
- Ce dernier aspect correspond à l’hyperplasie lymphoïde, affection bénigne ne nécessitant pas le + souvent un ttt chirurgical ( sauf cas esthétique)
- Histologie :
- la biopsie montre une nécrose lobulaire étendue des glandes salivaire palatines ; tardivement, elle montre la réparation épthéliale avec métaplasie malpighienne des canaux et des acini salivaires, au sein d’un infiltrat inflammatoire chronique. Malgré l’absence d’atypie nucléocytoplasique, ces aspects peuvent être confondus avec ceux d’un CE ou muco-épidermoïde