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Introduction à la sociologie (Chapitre 5 : Autonomie et dépendance : la…
Introduction à la sociologie
chapitre 1 : Le suicide
Le suicide comme fait social
suicide uniquement quand la victime connait les conséquences
Mise entre parenthèse des mobiles de l'acte
Durkheim : constance des taux de suicide d'une société d'une année sur l'autre, les écarts entre les pays se maintiennent.
VAR régionale : + en ville qu'à la campagne
VAR temporelle : constance à court terme
le jour, + quand les jours sont longs, + en début de semaine, + les célibs et les veufs, + les aisés,
protestant > catho > juifs.
Définition des faits sociaux
= phénomène étendue et observable avec les statistiques, indep des individus, s'impose à eux, à tout le groupe. Chose, écarter les prénotions, l'expliquer que par un autre fait social.
Limites des facteurs extra-sociaux
:
pour les psy : race à son propre taux, états psychopathiques (lien entre suicide et folie).
Durkheim :
intégration = protège du suicide
régulation : borner ses désirs
suicide égoïste
: défaut d'intégration = moi indi > mmoi social
suicide altruiste
: excès d'intégration = suicide par devoir, individu tient peu de place dans la collectivité
suicide anomique
: défaut de régulation = solidarité excéssive
suicide fataliste
: excès de régulation : quand la société est trop forte, cela bloque l'individu.
dépendance mécanique ( collectif > individuel ) VS dépendance organique ( individu source autonome de pensée et d'action)
==> Pour D, meca vers orga = passage capitalisme.
Evolution du suicide au 20ème siècle
certaines régularité demeures : H + que F, celib + marié, Cela augmente avec l'âge.
certains changements : aug suicide des jeunes, baisse des vieux, + rurale que ville, plus faible dans les catégories sociales les + aisés, modification des rythmes sociaux.
Chapitre 2 : Le normal et le pathologique
Variations historiques
: alzheimer a moins d'un siècle
Variation d'une société à une autre
: ménopause n'existe pas en Asie.
Variation d'un individu à un autre
Variation selon les types d'acteurs
PREMIERES PISTES POUR FAIRE LA DIFF ENTRE NORMAL ET PATHO
Pour les médecins
: différence de nature ou de degré
VS
Pour les sociologues
: différence réelle ou construite par le regard de l'autre.
Normal = concept statistiques ou norme sociale.
Le patho = souffrance ou maladie ou inadaptation, notion clef --> la déviance.
Canguilhem
: une normalité mais une multitude de forme de vie.
Normalité = capacité d'adaptation
Crime
phénomène normal ? Pour
Durkheim
, phénomènes normaux sont ceux qui présentent des formes les + générales.
--> refus de moraliser l'opposition entre normal et patho
--> refus d'essentialiser cette position
Illness
= expérience subjective de la maladie
Disease
= réalité biomédicale
Sickness
= rôle sociale du malade
Haxaire
: trois cas ( vécu non validé, décalage entre ressenti et diagnostique, négo par rapport au statut du malade.
UNE DISTINCTION HISTORIQUEMENT ET SOCIALEMENT CONSTRUITE ?
Foucault
: différence relève d'une construction sociale et historique.
Dimension historique de la folie :
Moy-age --> 17ème : fous circulent librement
17ème : folie = enfermement de manière arbitraire par la police
18ème : fou démoniaque, dev internement médicalisé, 1er asile avec PINEL, regard sur le fou se durcit
Aliénation relève de pratiques sociale = produit d'une constrcution sociale et historique
Foucault : prison = soumission du corps
hôpital = 1er système disciplinaire complet, surtt médecine qui diffuse les normes
LA DEVIANCE COMME EFFET D'UN ETIQUETAGE
école de Chicago : études sur la criminalité, la déviance, la délinquance juvénile, observation participante.
théorie de l'étiquetage
: identité déviante naît d'un étiquetage comme déviant ( manifestation primaire = transgression des normes puis manifestation secondaire = reconnaissance de cette transgression par le groupe sociale)
Becker
: entrepreneurs de moral jouent un rôle dans le process de désignation. C'et le groupe social qui créer de la déviance en imposant certaines normes.
Carrière déviante
: transgression > reconstruction identité déviante > intégration
Gofman
= seul sans stigmate = homme blanc ...
Chapitre 3 : la question de la santé et de la maladie mentale
LES DONNEES STAT SUR LA SANTE MENTALE : QUELQUES ENIGMES
:
corrélation entre troubles mentaux et CSP = fracture entre le secteur publique et privé, pauvres jugés plus durement, riche ont plus les moyens de se soigner
Corrélation entre trouble mental et prison = + d'addiction, de trouble de la perso et du comportement
émergence des "nouveaux troubles" : forte augmentation de certains troubles, pose la question de la mesure et de la catégorisation des troubles mentaux.
COMMENT CATEGORISE-T-ON LES TROUBLES MENTAUX ?
vers des classification toujours plus détaillés : DSM...
épidémie des voyageurs en France uniquement
COMMENT EXPLIQUER LES TROUBLES MENTAUX ? DIFFERENTES THEORIES EXPLICATIVES
La maladie mentale existe parce qu'elle ne correspond pas à la norme, le trouble mental n'existe pas, il est socialement construit pour normaliser le groupe.
Bourdieu
: écouter les miséreux pour comprendre comment notre société souffre à cause des échelles sociale. Distinction entre misère de condition et de position
Ehrenberg
: soucis pour la souffrance psychique qui s'impose comme style de description des problèmes dans toutes les sphères de la vie sociale avec une centralité de la dépression
Injonction à l'autonomie = augmentation des sentiments de responsabilité et de l'insécurité personnelle.
Chapitre 4 : les inégalités sociales en matière de santé
DEFINITIONS
:
déterminant de santé
= facteurs qui influencent l'état de santé d'un individu, soit isolément soit en association avec d'autres facteurs
LES INEGALITES SOCIALES EN MATIERE DE SANTE : QUELQUES DONNEES
:
En France
: augmentation régulière de l'espérance de vie, diminution de la mortalité infantile, amélioration générale de l'état de santé de la population
Inégalités entre les pays
: inégalités face à la mort et dans la distribution des maladies ==> N/S.
Inégalités à l'intérieur des pays
: entre les genres et les groupes sociaux
Taille : des H a augmenter, cadre + grand qu'ouvriers
Poids : obésité qui augmente
COMMENT COMPRENDRE CES INEGALITES ? DES CLES D'INTERPRETATION SOCIOLOGIQUES
Dimension pratique : cond de vie, de travaille contraintes matériels et financières
comprendre comment des déterminisme sociaux ont des effets sur le corps.
Bourdieu ==>
Habitus
= goût ou disposition acquis commun à un ensemble d'individu, qui est incorporé pendant leur socialisation
Hexis corporelle
= extériorisation corporelle de l'habitus
compétence médicale
: plus de facilitation à l'identification des sensations si même milieu sociale que le médecin
culture soma variables selon les classes sociales
Chapitre 5 : Autonomie et dépendance : la problématique de la décision en matière de santé
ELEMENTS DE CONTEXTE : LA PREGNANCE DE LA VALEUR "AUTONOMIE" DANS LE DOMAINE MEDICAL
:
1-
évolution législative sur le droit individuel du patient et le rôle accru des proches
2-
transformation dans le monde médical au niveau de la relation patient/médecin et de la place et du rôle des mouvements de patient et de famille
1ère évolution : passage d'un modèle de coopération à un modèle de négociation, création de nouvelles lois et évolution du statut des personnes malades.
2ème évolution : une revendication d'une politique du risque
Problématiser la réflexion : enjeux et paradoxe de la prégnance de la notion d'autonomie et comment penser les relations médecin/patient/famille
L'AUTONOMIE DANS LES REPRESENTATIONS ET PRATIQUES PRO : UNE NOTION AUX USAGES MULTIPLES
:
Autonomie
= capacité du sujet à décider lui-même des règles auxquelles il obéit et agir en conséquences = indep = une jauge pour qualifier les personnes = un objectif pour des interventions.
1er cas pratique
: approche historique de l'évolution des arguments pour ou contre l'information du malade ==> alzheimer
2ème cas pratique
: conceptions de l'autonomie portées par les pratiques des soignants ==> ethnographique du travail infirmer ( intimité individuelle, compétence élémentaire, condition de construction d'un projet, activité relationnelle
Premier cas pratique: Les conceptions de l'autonomie portées par les pratiques des soignants
Pols Jeanette écrit en 2006 Washing the citizen: washing, cleanliness and citizenship in mental health care. C'est une recherche dans le contexte des Pays-Bas, dans des hôpitaux psychiatriques et institutions pour personnes âgées ayant une maladie mentale chronique.
Au Pays-Bas, la notion d'autonomie est moins présente que la notion de citoyenneté. En effet, l'objectif d'intervention et la norme des médecins est de préserver ou rétablir la citoyenneté des patients.
Pols Jeanette aborde la question de la toilette des patients comme révélatrice des idéaux de citoyenneté portés par les soignants. Elle observe les pratiques et les représentations des soignants, leur conception du "bon soin".
Elle met en évidence quatre répertoires d'action, d'idéaux et de savoir:
La toilette comme lieu de l'intimité individuelle: Le patient décide du moment et de la manière dont il veut faire sa toilette. L'autonomie et la citoyenneté sont préservées sous forme de liberté et de choix.
La toilette comme compétence élementaire: Le patient doit pouvoir se laver lui-même, avec de l'aide si besoin, mais il doit maitriser cette compétence. L'autonomie et la citoyenneté sont préservées sous forme d'indépendance.
La toilette comme condition de construction d'un projet: Se laver et s'habiller sont des compétences indispensables pour garder le contact avec la vie professionnelle, familiale, amicale... Le patient doit avoir pour but de se laver pour accéder à une vie meilleure.
L'autonomie et la citoyenneté sont préservées sous forme de développement de ses potentialités.
La toilette comme activité relationnelle: La communication entre les soignantes et le patient est primordiale, le chemin jusqu'à la salle de bain ainsi que la toilette se fait dans la communication avec les médecins, soignants etc...
Cependant Pols reste très rigide, alors qu'un infirmier peut apartenir à plusieurs de ces répertoires, elle n'aborde pas la maladie du patient ni la raison pour laquelle un soignant utilise un répertoire d'action plutôt qu'un autre...
AUTONOMIE ET DEPENDANCE EN QUESTION
:
Care
= ses oucier de faire attention, prendre en charge, prendre soin, recevoir le soin, c'est une définition large où tout le monde est prit dans des relations de "care"
irresponsabilité des privilégiés
Autonommie ne peut être opposée à sa dépendance
Qu'est ce qu'une personne qui est qualifier ou qui se sent autonome ? => importance du sens qui est donné aux relations d'inter-dépendance
L'INFORMATION DANS LE CADRE DE LA RELATION MEDECIN/PATIENT
:
3 enjeux sociaux aux question d'information
:
1-
: transmission d'information à remplacer dans le cadre d'une relation thérapeutique
2-
: Informer une patient et la famille, est un travail qui demande du temps et un certain savoir-faire
3-
: Des transmissions d'informations à remplacer dans le cadre d'une relation sociale
CONCEPTIONS MORALES ET POSITIONS PROFESSIONNELLES
:
Anne PAILLET : étude sur les décisions d'arrêt ou de poursuite de la réanimation de nouveaux-nés en étudiant les enjeux éthiques et moraux "en actes". L'hypothèse est que les positions éthiques sont liées à des dispositions pro. La position pro façonne notre apport au travail et à la décision.
==>
pas la même culture pro entre médecin et infirmièr, position hiérarchique différentes et coûts perso différents : pas la même pénibilité des décisions
Chapitre 6 : la construction historique et sociale des problèmes de santé publique
DES ELEMENTS DE CONNAISSANCE DE LA SANTE PUBLIQUE
:
santé publique = sicence, discipline médicale qui vise à prévenir et à améliorer l'état de santé collectif d'une population, des institutions en charge du maintien de l'état de santé collectif et des actions, des pratiques comme des campagnes de prévention, de vaccination...
Politique de santé publique = ensemble de choix stratégiques des pouvoirs publique pour choisir les champs d'intervention, fixer les objectifs généraux et définir les moyens à engager en vue de maintenir ou d'améliorer l'état de santé de la population
... VERS UN REGARD SOCIOLOGIQUE SUR LA SANTE PUBLIQUE
:
une problème de santé publique devient public est le résultat de processus sociaux. LA santé publique est donc une construction sociale.
CONCLUSION GENERALE
:
- santé = fait social et culturel. -> diversité du registre du social
- socio est complémentaire à la psychologie. étude des déterminants individuels et collectifs.
- la santé est construite dans un contexte, elle varie selon les époques et les sociétés.
- La frontière entre normal et pathologique sont construites dans les processus d'interaction sociale.
- Le pouvoir médical, le rôle de la médecine dans la diffusion sociale des normes sont essentiels.
- Troubles mentaux construits par la sur-psychiatrisation et le mal de la société (autonome et parfait).
- Le savoir médical occupe une place cohérente dans une société particulière et dépasse la conscience individuelle en ce qu'elle s'impose aux individus.
- étudier le traitement réservé à la maladie et à la santé dans une société donnée permet d'éclairer sur le fonctionnement plus général d'une société (Foucault).