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2. Établir la relation interpersonnelle (2. La demande. renvoie aux…
2. Établir la relation interpersonnelle
L'angoisse liée à la symptomatologie du patient d'une part et à la situation d'entretien d'autre part induisent des
mécanismes risquant d'altérer la relation patient/clinicien
:
l'idéalisation
: le patient projette une attente "magique" sur le psychologue, car il se sent écouté et compris. Le psy objet idéal.
la réticence
: le patient peut craindre que ses propos ne se retournent contre lui, notamment ds le cas d'injonction de soin ou situations institutionnelles : hospitalisation d'office ... Se manifeste par restriction du discours, démentis, oublis, corrections ...
la projection
: le patient peut attribuer au clinicien des qualités, sentiments ou désirs qu'il refuse de reconnaître en lui
1. La gestion de la distance
L'entretien est une situation professionnelle
et ne donne en aucun cas lieu à une relation personnelle, exclusive ou familière. Si le patient essaie de s'engager ds un autre type de relation,
Faire semblant de ne pas avoir entendu
est ambigu
Céder
peut pervertir la relation
Refuser
peut gêner la poursuite de l'entretien
Eviter de particulariser une relation, e. g.
en rappelant le but de l'entretien et le rôle du psychologue.
2. La demande
. renvoie aux motivations de la personne. Le psy cli doit avoir une représentation claire et cohérente car => prise en charge, offre de soin et relation avec le psy
Ne concerne pas le sujet qui vient consulter
mais une tierce personne. Il serait préjudiciable de répondre. Dans ces deux cas, le cli a pour objectif de
permettre au sujet de se réapproprier la demande.
Est trop confuse
- définir les domaines de dysfonctionnement
N'émane pas du sujet
, lui est extérieure voire imposée (injonction de soin, ados suicidaires). Dimension de coopération est essentielle. Rappel du cadre et de la déontologie.
Émane du chercheur
ds les entretiens de recherche.. Le sujet doit comprendre pour quelle raison il est sollicité
3. Le cadre
- dimension essentielle lors de la première prise de contact.
Pose la distinction entre l'entretien clinique et toute autre forme de rencontre (interview etc) et
initie le contrat de communication**. Fixe et garantit le déroulement de l'entretien, situe la participation de chacun, rappelle le contexte et explique le dispositif. Il peut être prédéfini ( injonction ...) ou sera à élaborer avec le patient (entretiens thérapeutiques ou de soutien). Doit permettre à chacun de définir sa place et les relations possibles. Ne pas poser le cadre peut conduire à des dérapages ou malentendus.
Poser le cadre consiste d'abord à
se présenter
et à donner des indications sur le statut du psychologue (e. g. qu'il n'est pas médecin).
Rappeler la déontologie de la profession, la confidentialité et l'anonymat.
Expliquer les modalités de la rencontre, nombre de séances - attention si stagiaire - incompréhension ou signe de rejet.
4. Définir des objectifs, poser une consigne
implicite (coopération de chacun des protagonistes) ou explicite (consignes) Formuler la consigne permet de s'assurer que le patient a compris et accepte la rencontre et ses objectifs, il est d'acc pour réaliser un tvx en commun avec le psy.
5. Clore un entretien clinique
Pendant l'entretien des choses très personnelles ont été dites, des émotions réactivées, le patient peut s'attendre à ce que le psy lui dise qqchose. Proposer des éléments d'explication, rassurer le patient sur le déroulement de l'entretien, parler de choses plus légères e.g centres d'intérêt etc ...