Le point commun de toutes ces approches réside dans ce que l’on pourrait appeler la mise en sens des symptômes Toutes les théories psychopathologiques partagent l’idée qu’un symptôme signifie quelque chose mais qu’il est vécu par les patients comme un élément venant perturber leur fonctionnement et provoquant souffrance et incompréhension. Le travail thérapeutique consiste donc à replacer le symptôme au sein d’une dynamique, que ce soit de l’ordre de l’histoire personnelle ou collective. Il serait erroné de penser les différents types de thérapie en opposition radicale les uns aux autres. D’une part, ils se nourrissent et s’enrichissent mutuellement, d’autre part, l’état clinique et la demande du patient appellent souvent des prises en charge thérapeutiques différentes. En effet, un seul type de thérapie ne peut prétendre soigner l’ensemble des troubles psychopathologiques. Certains dispositifs de soins s’avèrent plus indiqués pour certains types de troubles, par exemple les thérapies cognitives et comportementales ont prouvé leur efficacité pour des troubles comme les phobies, mais paraissent moins indiquées pour des troubles de la personnalité plus diffus. L’offre de soin doit donc être adaptée au type de pathologie. Quel que soit le type de prise en charge utilisé, le processus thérapeutique s’appuie sur des dimensions similaires telles que l’empathie, l’alliance thérapeutique, la recherche d’un sens (Lecomte et al., 1990).