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La philosophie politique (suite) (Rousseau (Reprend la distinction état de…
La philosophie politique (suite)
Aristote
Définit l'Homme comme un "animal politique"
L'Homme ne peut survivre et se développer que dans une polis (=une cité)
La cité est l'aboutissement d'une évolution naturelle qui part de la famille, qui passe au village et qui abouti à la cité
L'enfant et le barbare sont inachevés : il justifie l'esclavage
La politique doit suivre la morale inscrite dans le cosmos
La justice est à la fois distributive et correctrice
Le Prince (= celui qui gouverne) doit être exemplaire
Machiavel
Fonde le réalisme politique
"La vérité affective" est que les hommes sont violents et rusés
Celui qui veut gouverner doit l'être encore plus
L'objectif de Machiavel est l'efficacité
Mais le Prince ne doit pas être un tyran (= quelqu'un qui cherche son intérêt propre et immédiat)
Il doit maintenir l'ordre public à n'importe quel prix, pour le bien de tous
Le Prince (celui qui raconte n'importe quoi mais on le croit) n'est plus un surhomme exemplaire c'est un homme manipulateur et habile
Le peuple n'a évidemment aucune liberté
D'où au 17ème, la réaction des théoriciens du contrat
Il ne cherche pas seulement à fonder un pouvoir efficace, mais à le légitimer et à introduire la liberté
Rousseau
Reprend la distinction état de nature / état social
Rupture : cataclysmes naturels
Peur va provoquée des regroupements temporaires
Regroupements permanents,car les regroupements provoquent un développement de l'intelligence grâce aux échanges
Ce développement de l'intelligence amène à l'agriculture
Avec l'agriculture on devient sédentaire
Propriété privée
Inégalités non naturelles
A l'état de nature, les hommes sont isolés, vivent comme des animaux : liberté naturelle
Il n'y a pas de développement de l'intelligence, ni du savoir, ni de la morale
Fer avec le surplus, donc le commerce va disparaître
Conflits, naissance d'un arbitre : l'Etat --> contrat
Guerres
Problème : le contrat ne fait qu'officialiser les inégalités non naturelles
"l'Homme est né libre, et partout il est dans les fers"
Il faut refonder le contrat social
Rousseau propose un nouveau contrat : "Aliénation des libertés individuelles au profit de tous"
Crée le Peuple, constitué de citoyens libres réunis par la volonté générale
Quel que soit la thèse envisagée, l'Etat est toujours chargé d'assurer la cohésion du groupe
Pour cela, il utilise différents ??? dont le droit
Le droit est l'ensemble des règles (= les lois) qui régissent les rapports conflictuels entre les membres d'un même groupe social
Il n'a pas pour facteur d'empêcher les conflits, mais au contraire de les permettre, en les canalisant
Les règles de droit (= les lois légales) supposent des sanctions
Le droit et son application (justice) doivent donc eux aussi être légitimé par la raison universelle
En acceptant un droit légitime, chaque citoyen suit donc sa propre raison
Il est donc autonome
"Il n'y a pas de liberté sans loi"
C'est la réciprocité entre droit et devoir qui garanti la liberté et l'égalité des citoyens entre eux
Les citoyens sont alors libres et égaux en droit (et en dignité)
Cependant, un écart est inévitable entre le droit positif (écrit) et le droit naturel (sentiment de justice)
D'où la nécessité de distinguer le légal du moral
Pour que la justice soit elle aussi légitime il faut que l'application de la loi commune tienne compte des cas particuliers
On parle d'équité
La sanction est la réponse su groupe tout entier à une violence individuelle
La sanction n'est pas une punition
La sanction, si elle est légitime, est donc un instrument de liberté