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Syndrome d'hypersécrétion hypophysaire, Syndrome de Cushing (Clinique…
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Syndrome de Cushing
Clinique
Hypercatabolisme protidique
- amyotrophie ceintures + abdomen
- atrophie cutanée, lenteur cicatrisation
- peau amincie, ecchymoses
- vergetures cutanées larges pourpres
- fragilité osseuse
Redistribution facio-tronculaire tissu adipeux
- obésité androide
- visage rond
- bosse de bison
- comblements creux axillaires et susclaviculaires
Signes métaboliques
- HTA résistante
- déficit gonadotrope
- diabète
- troubles psychiatriques
- signes hyperandrogénie
- susceptibilité aux infections
Biologie
- polyglobulie, hyperleucocytose, PNN
- intolérance au glucose voire diabète
- dyslipidémie
- hypokaliémie, alcalose (effet minéralocort.)
Diagnostic
Dosages statiques
- cortisol libre urinaire +++
- dosage plasmatique cortisol à minuit
Tests dynamiques (si ACTH dépendant)
- freinage minute à la DXM: 1 mg à minuit, dosage 8h
- freinage faible: 2 mg/j pendant 2 jours, dosage avant pendant et après
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Physiopathologie
Hypersécrétion de cortisol:
- ACTH dépendant: atteinte hypophyse
- mélanodermie
- stimulation excessive surrénales: hyperplasie + hypersécrétion cortisol + androgènes
- effets minéralocorticoides
- ACTH indépendant: atteinte surrénales
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Acromégalie
Clinique
Syndrome dysmorphique
- extrémités élargies, boudinées
- lèvres et nez épaissis
- macroglossie: ronflements
- élargissement thorax, cyphose dorsale
- viscéromégalie
Syndrome métabolique
- intolérance au glucose voire diabète
- hypercalciurie, hyperphosphorémie
Signes généraux
- HTA
- asthénie
- sueurs
- céphalées
- canal carpien
- arthralgies
Traitement
- chirurgie
- radiothérapie
—› hormonothérapie substitutive
- hormonothérapie freinatrice si récidive
Triple bilan:
- tumoral
- retentissement fonctionnel hypophysaire
- retentissement accromégalie
Physiopathologie
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Stimulation GH:
- stress
- activation noradrénergique
- chute glycémique, jeune
- effort msculaire
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Complications
- cardiomypathie hypertrophique
- valvulopathie acromégalique
- SAOS
- diabète
Etiologies
- adénome somatotrope
- sécrétion paranéoplasique (exceptionnelle)
Hyperprolactinémie
Clinique
Femme:
- galactorrhée spontannée ou provoquée
- aménorrhée, oligoménorrhée, spanioménorrhées
- infertilité: anovulation
Homme:
- galactorrhée
- gynécomastie (rare)
- baisse libido, troubles érection
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Etiologies
Causes non hypophysaires
- grossesse
- hypothyroidie
- IRC
Iatrogène
- neuroleptiques
- méthyldopa
- antidépresseur
- morphinique
- métoclopramide, dompéridone
- oestrogènes
- vérapamil (inh. calcique)
Causes centrales
- adénome à prolactine
- lésion tige pituitaire: tumeur, infiltration, traumatisme, iatrogène (chirurgie, radiothérapie)
Physiopathologie
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Action sur:
- glande mammaire: lactation (inhibée par oestrogènes)
- sécrétion GnRH: insuffisance gonadotrope centrale
Diagnostic
Dosage prolactinémie: > 20 ng/mL
Ecarter une macroprolactine: chromatographie
200 ng/mL : macroadénome
- 100 - 200 ng/mL: microadénome
- < 100 ng/mL: autre cause
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