Inscrites dans l’histoire (la bibliothèque Mazarine est la première bibliothèque publique à ouvrir ses portes en 1643), marquées par le poids de collections essentiellement patrimoniales, ces bibliothèques souffrent d’une méconnaissance relative, intégrant des institutions dont elles sont souvent une simple composante documentaire.La qualité remarquable des fonds patrimoniaux et/ou spécialisés et la diversité des supports (manuscrits, livres anciens, incunables, archives,etc.) témoignent de l’attractivité de leurs fonds documentaires. Elles peuvent prendre la forme d’une bibliothèque publique, c’est-à-dire d’une bibliothèque qui ne restreint pas son accès
Ces exemples illustrent l’intégration de ces bibliothèques dans le dispositif documentaire national, voire international (le Muséum s’est rapidement doté de partenaires étrangers). Les publics associés peuvent être institutionnels (membres de l’Académie ou de l’Institut), mais s’ouvrent progressivement à la communauté universitaire (enseignants-chercheurs et étudiants) et à tous les autres publics, à l’image de la politique d’accueil de la bibliothèque Mazarine ou celle du Muséum.
La richesse des collections assigne à ces établissements une véritable mission documentaire. Elle repose sur deux grands principes: la conservation de collections patrimoniales et/ou spécialisées et la constitution et la diffusion dans un réseau documentaire.