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Défis économiques, politiques, sociaux, territoriaux et environnementaux -…
Défis économiques, politiques, sociaux, territoriaux et environnementaux
Défis économiques
Croissance du PIB chinois plafonnant à 6,5%
Les dirigeants réfléchissent constamment à l'adaptation de leur modèle de développement aux nouvelles réalités économiques
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La crise du COVID pose la question du redémarrage de l'activité pour un pays dépendant des exportations et donc de la mondialisation
Facteurs endogènes
Problèmes des mingong (travailleurs migrants issus du monde paysan pauvre s'installant dans les villes pour trouver du travail)
Inflation, bulle spéculative immobilière
Pollution, tarissement des nappes phréatiques
Avec la fermeture des frontières et les promesses de relocalisation aux États-Unis ou en Europe, la mondialisation aux couleurs chinoises pourrait être profondément affectée.
La Chine n'a pas tardé à venir au secours de la mondialisation en réaffirmant ses projets d'investissements et en y ajoutant une aide sanitaire qualifiée de "diplomatie du masque" pour faire sortir au plus vite un maximum de pays partenaires de la crise sanitaire et revenir à une normalité dans les échanges.
Les risques économiques pourraient remettre en question la légitimité de l'État-parti qui repose sur un contrat-social chinois dont la croissance économique et sociale est le moteur.
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Certaines provinces de l'Ouest chinois ou de la Chine centrale ont pris le relais de la croissance et leur retard est si important qu'une accélération de leur développement se traduira par un taux de croissance maintenu à un niveau assez élevé.
Défis politiques
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Xi Jinping a vite réagi en limogeant plusieurs responsables locaux, bouc-émissaires désignés, en renforçant le contrôle de toutes les critiques jugées antipatriotiques et en profitant de l'accalmie de la crise qui se déplaçait vers l'Europe
Dans un premier temps, la gestion de la crise sanitaire par l'État-parti a interrogé sur la capacité de Xi Jinping à faire front. C'était son premier ministre Li Keqiang qui a occupé le devant de la scène en visitant Wuhan, tandis que les révélations des lanceurs d'alerte sur les dysfonctionnements du pouvoir et les critiques de l'opinion publique sur les réseaux sociaux se multipliaient
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Défis environnementaux
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La croissance des villes est loin d'être achevée. Si 600 millions de Chinois vivent aujourd'hui en ville, 330 millions de personnes complémentaires devraient gonfler l'effectif d'ici 2025.
Si la Chine diminue ses émissions de gaz à effet de serre de 10 à 20%, elle décroît son PIB de 2%.
Pour cette raison, le pays impose dès à présent des politiques qui cherchent dans le même temps à préserver la croissance et à ne pas poursuivre la détérioration de son environnement.
Différences majeures en matière de qualité de vie entre les provinces. L'environnement est mal préservé dans la Chine de l'intérieur où l'industrie lourde domine largement tandis que les régions côtières se tournent vers les nouvelles technologies non polluantes et les énergies renouvelables.
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Actuellement, le maintien de la croissance signifie l'accroissement des émissions de GES. Le découplage de la croissance des richesses et des émissions de GES nécessite une diffusion massive de technologies propres. L'innovation technologique est au coeur du programme politique.
Cette politique est d'autant plus urgente que la Chine ne possède pas les atouts lui permettant de se développer d'une manière autonome. Elle ne possède ni les ressources agricoles, ni les hydrocarbures lui permettant de cultiver sur la longue durée un nationalisme économique
La véritable supériorité stratégique repose moins sur la possession de territoires ou le contrôle des matières premières que sur la maitrise des technologies
Dépendante énergétiquement : en 2030, 80% de sa consommation de pétrole sera importée.
Elle doit nourrir 20% de la population sur 10% seulement des terres cultivables, ajoutons cela les problèmes d'approvisionnement en eau et les risques de désertification de plus en plus sensibles dans l'ouest du pays.
En 2007, Hu Jintao avait appelé à l'instauration d'une véritable "civilisation écologique" où il présentait la relation entre l'homme et la nature comme le pilier d'un développement sain et soutenable.
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