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Internet etles bibliothèques, 7.Bibliographie/sitographie, Covid 19,…

- - - - Un portail documentaire est un site web qui propose un point d’accès unique à un ensemble de services, de contenus documentaires, et d’outils de la bibliothèque et qui permet d’utiliser l’ensemble de ces services de manière plus personnalisée en fonction du profil d’utilisateur.
        
        Quels sont les enjeux des portails de bibliothèques?
        
        S’ouvrir aux usagers11 : intégrer l’environnement de ses usagers, personnaliser les services, développer une relation, développer la capacité du site à intégrer les contenus produits par l’usager.
        
        Augmenter la visibilité de la bibliothèque : l’intégration et l’utilisation des Réseaux sociaux sur un portail de bibliothèque permet de multiplier les accès aux services offerts par les bibliothèques et apporter un capital de crédibilité et de sympathie en adoptant les pratiques des nouvelles générations. Le but est d’aller là où se trouvent les usagers et d’y amener les informations.
        
        Promouvoir la bibliothèque : donner l’image d’une bibliothèque qui évolue avec son temps, proposer des outils conformes aux standards de la sphère numérique, répondre aux exigences d’un nouveau public : les digital natives, mettre en valeur et optimiser les services, approfondir les missions traditionnelles, vie de la bibliothèque, calendrier événementiel...
        
        Augmenter la visibilité dans les moteurs de recherche (référencement).
        
        Créer de nouveaux canaux pour dialoguer.
- - - - L’expertise des professionnels des bibliothèques dans la formation et l’accompagnement des usagers s’affirme devant la masse informationnelle (recommandations, signets, formation à la recherche, tri et sélection, filtres thématiques...) : proposer des ateliers numériques, informer et former les publics, notamment de la nécessité de se méfier des informations temporaires et de la validité et la pertinence des informations.12
    - - Devant les évolutions continues des nouvelles technologies, il est nécessaire, pour les personnels des bibliothèques, de maintenir une veille et de proposer des programmes de formation professionnelle continue (URFIST, CRFCB...) pour connaître et maîtriser les outils courants du web.
      - En matière de formation et d’acquisition de compétences vis-à-vis d’Internet, il faut noter l’apparition en 2002 du Certificat informatique et Internet (C2i), aujourd’hui remplacé par le PIX (service public en ligne d’évaluation, de développement et de certification des compétences numériques) qui a pour ambition «d’amener chacun d’entre nous à cultiver ses compétences numériques et à valoriser ses acquis, et ce tout au long de sa vie13».
  - - - La loi antiterroriste16Cette loi obligeant les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) de conserver les données de connexion est étendue à tous ceux qui offrent un accès.
      - Remettre des informations nominatives?Cette obligation s’impose aux FAI (les services informatiques des universités, par exemple).
      - La sécurité des postes : L’accès internet constituant une liberté publique, la loi n’impose pas de filtre à l’accès à l’internet mis à la disposition du public17.
      - Les logins de connexion : Les établissements ne sont pas tenus de recueillir l’identité et le login des personnes à qui ils proposent un accès à l’internet. En revanche, l’ordinateur doit pouvoir être identifié par une adresse IP. Dans le cadre d’une réquisition judiciaire ou administrative, les établissements doivent donner toutes les informations.
        
        Obligation de conservation des données techniques de connexion pendant 1 an : adresse IP, date, heure et durées de connexion, sites visités
        
        Pas d’obligation formelle d’identifier l’internaute, ceci est du ressort des autorités judiciaires. Nécessité de déclaration préalable auprès de la CNIL.
        
        S’applique aux bibliothèques dans la mesure où elles offrent un accès internet au public (art. L.34-1 code des postes et des communications électroniques [CPCE]).
    - - Les chartes d’utilisation d’internet et les règlements intérieurs informent les usagers des conditions d’accès et d’utilisation d’internet, qui s’engagent à respecter la législation en vigueur sous peine de sanctions.
      - Pour exemple, voir laCharte d’utilisation des de la médiathèque municipale de Villeneuve-d’Ascq (consultée le 31/08/2020).
- - - - Activités pédagogiques d’initiation à Internet•Recherches d’informations (informations immédiates, actualités, presse en ligne, recherche d’emploi, sites administratifs, culturels, activités de loisir...)•Utilisation de la messagerie, des réseaux sociaux... avec l’aide possible d’un médiateur.
    - - La recherche documentaire : recherche de références bibliographiques, d’articles ou de textes intégraux, via la consultation de catalogues en ligne, de bases de données (Pascal, Francis, Dalloz, Chemical abstract, Medline...). Les outils de recherches sont intégrés au sein des portails documentaires.
      - La documentation électronique. Les modalités d’accès à la documentation électronique ont évolué : de la consultation des accès électroniques payants seulement dans l’enceinte de la bibliothèque, ou déclaration auprès des éditeurs en ligne des postes utilisateurs, aux accès distants18.
      - La veille informationnelle (fils RSS), les plateformes de signets, les bureaux virtuels, etc. Les usagers peuvent accéder à leur ENT19, développé dans les universités depuis n’importe quel poste
  - - - Recherche documentaire ou recherche d’information sur le web : recherche personnelle (de titres en tant que chargé d’acquisition, pour l’instruction d’un dossier, pour la réalisation d’une bibliographie, pour s’informer sur une offre de formation continue...), ou pour répondre à la demande d’un usager dans le cadre d’un service de renseignements tant en présentiel qu’en distanciel (service public).
      - Développement des cataloguescollectifs et le travail en réseau : interconnexion des catalogues (au niveau régional, national...), catalogage partagé et récupération de notices, possibilités accrues d’identification et de localisation à distance (dans le SUDOC, le CCFr ou le catalogue WorldCat) de documents (indépendamment du lieu de leur conservation), suivie de la fourniture du document à distance (PEB).
      - Information professionnelle et échanges professionnels : oPar les listes de diffusion ou de discussion (biblio-fr20, adbs-info, bibliopat).oPar les sites web des associations professionnelles : ce sont elles qui proposent généralement les listes de diffusion.oPar les blogs professionnels : naissance d’une «biblio-blogo-sphère».oMessagerie électronique : l’apparition relativement rapide des Intranet21s dans les milieux professionnels, avec module de messagerie électronique intégré.
      - Administration et suivi des outils et services en ligne (réservation d’espaces, suggestions d’achats, demandes de rendez-vous individualisés, etc.)
      - Consultation de revues professionnelles en ligne (actualité professionnelle) ou plus généralement de ressources documentaires numériques, de répertoires de ressources professionnelles, de sites officiels (exemple : ministères).