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Arbre conceptuel : Violence en santé - Coggle Diagram

- - - - La relation entre les soignants et les patients repose sur différents dispositifs et pratiques de négociations, qui ont pour but d’éviter les brutalités et qui installent de fait un rapport de forces manifestement inégal entre les acteurs (Delphine MOREAU, 2011, p.6)
      - .Personne peut « se sentir coupable d'exister » (p.149) et ressentir « à un vide existentiel » (p.151), qui traduisent une souffrance psychique et une perte de sens de la vie (Marion PÉRUCHON, 2015)
      - Rapport déséquilibré renforce l'asymétrie relationnelle soignant/soigné, visible avec une position dominante du soignant valide sur le patient invalide (PELLERIN, 2014,p.48)
      - Un sentiment de culpabilité exprimé par les professionnels, notamment lorsque ces derniers doivent agir avec la contrainte (prescription successive) face à un patient potentiellement violent (Lucie CHEVALIER 2008, p.291)
      - Soignants font parfois preuve de prescription de toute puissance, avec une vision idéale du soin qui crée un déni des limites et une domination relationnelle observables dans des dérives organisationnelles. Les institutions semblent être à l’origine de ces prescriptions, ce qui entraîne « une déshumanisation des milieux de vie [...] à cause d’une utopie de santé parfaite (SFEZ, 1995) » (Marie-Anne DUJARIER, 2002,p.121-122).
      - « la peur des représailles entraîne souvent la victime à se taire » (RIBEAUCOUP et MALAQUIN-PAVAN, 2015, p.35)
      - Le patient exprime la violence avec un besoin d'ordre physique ou psychologique, une frustration, etc., qui est la conséquence d'une stimulation non adaptée ou encore de la lourdeur des traitements médicaux (RIBEAUCOUP et MALAQUIN-PAVAN, 2015, p.36).
      - Les soignants abordent les patients à travers l'interface de leur dossier médical (personne désorientée, hémiplégique, ou encore anxieuse), ce qui enferme la personne âgée dans un raisonnement et une intervention professionnels qui la coupe de ses besoins fondamentaux et de ses propres préoccupations (intimité, pudeur, inquiétude). Cette pratique professionnelle résultant d’un fonctionnement institutionnel a pour conséquence de provoquer des réactions de type agressivité ou retrait (PELLERIN, 2014, p.45).
      - Les substances toxiques désinhibe la faculté de penser du patient, ce qui peut entraîner des réactions impulsives et agressives envers le personnel soignant et inversement pour entrée dans une réaction en chaîne avec un cercle vicieux (SCHUWEY-HAYOZ et NEEDHAM, 2006, p.109)