Il est d'abord possible, pour une personne, d'autoriser la captation et la diffusion de son image. Cette autorisation n'est soumise à aucune condition de forme particulière : elle relève de la liberté contractuelle. Par conséquent, l'autorisation peut être écrite, ce qui est le cas le plus simple à appréhender, ou orale. Elle peut également être tacite ( Cass. 1ère civ., 7 mars 2006, n° 04-20715 ). Pour des questions de preuve, il est préférable que l'autorisation soit donnée par écrit, principalement lorsque l'autorisation concerne un enfant mineur : il faut alors que les deux titulaires de l'autorité parentale aient consenti. L'autorisation ainsi donnée peut l'être à titre gratuit ou à titre onéreux. Lorsqu'elle est donnée à titre onéreux, la fixation du prix est tout à fait libre. Précisément, le cessionnaire du droit à l'exploitation de l'image n'est pas tenu de respecter les règles prévues par le Code de la propriété intellectuelle en matière de cession de droit d'auteur.