Les règles st très différentes selon que les époux divorcent ou optent pour la séparation de corps. Ds le premier cas, en principe, le droit d’user du nom de l’autre est perdu. Par exception, l’époux qui justifie d’un intérêt particulier pour lui ou les enfants peut être autorisé à conserver l’usage du nom de l’autre (C. civ., art. 264). L'intérêt invoqué est souvent lié à l'activité professionnelle de l'épouse. En revanche, la durée du mariage, même fort longue, ne suffit pas à caractériser cet intérêt (CA Chambéry, 20 septembre 2016, Dr. famille, novembre 2016, comm. 220, ob. C. Berthier). En matière de séparation de corps, les règles sont inversées. En principe, les époux conservent l’usage du nom de l’autre, mais le jugement peut, compte tenu des intérêts respectifs des époux, le leur interdire (C. civ., art. 300).