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Biopsychologie des émotions (Partie 2) - Coggle Diagram
Biopsychologie des émotions (Partie 2)
D’où viennent les émotions : origine biologique ou cognitive ?
B – Structures cérébrales impliquée dans la gestion des émotions.
James Papez ( 1883-1958 )
Le circuit de Papez est un ensemble de structures nerveuses du SNC impliquées dans le contrôle des émotions.
Il a décrit un ensemble de structure nerveuse du cerveau impliquée dans le contrôle des émotions.
Il s’est basé sur l’autopsie de cerveau de personne ayant présent des troubles affectifs.
Il a conclue que l’expérience émotionnel dépendait d’un circuit qui implique un grand nombre de structure.
MacLean
Il a proposé que le cerveau humain soit considérer comme le résultat d’une évolution progressive localisée anatomiquement de manière concentrique.
Indépendance de trois cerveaux distincts aujourd’hui obsolète.
Un cerveau pale-mamalien qui correspond au système limbique.
Le néocortex
Un cerveau reptilien
Système limbique
Il est composé d’une multitude de structures cérébrales interconnectées.
:<3: A retenir :<3:
Nécessité de prendre en compte plusieurs mesures ( approche multicomponentielle ).
Réponse adaptative à court terme mobilisation des ressources énergétiques de l’organisme ( alarme et résistance ).
De nombreux systèmes impliqués dans la composante biologiques des émotions.
Réponse inadaptée à long terme conséquences sur le plan physiologique ( épuisement ).
Effets physiologiques des émotions de l'approche biologique
A - Est-ce qu’il y a des réactions physiologiques distinctes ( Oui ) pour des émotions spécifiques ( Non, elle ne sont pas spécifique ) ?
Ils ont engagés des acteurs pour leurs demander de jouer une émotion en reproduisant des expressions faciales et émotionnel. Ils leurs ont également demander de remplier des questionnaires ( s’ils ont bien jouer ou pas ) sur leurs ressentit émotionnel et aussi sur les réaction physiologiques ressenti, dvp.
Les sujets devaient produire des expressions faciales émotionnelle. Évaluation de leur ressenti émotionnel ( questionnaire ) et des réactions physiologiques.
Leveson, R.W, Ekman, P, Friesen, W.V ( 1990 ) : Voluntary facial action generates emotion-specific autonomic nervous system activity. Psychophysiology.
Conclusion : Les paramètres physiologiques différent selon les différentes expressions faciales.
Étude des réactions périphériques liées aux émotions de base.
Cependant : Nous pouvons voir des difficultés à identifier de réels patrons spécifiques d’activation.
B - Est ce que les changements périphériques sont importants pour le déclenchement de l’émotion ou est-ce qu’ils accompagnent ou suivent seulement les états émotionnels ? ( Controverse James / Cannon ).
William James ( 1884 ) et Carl Lange ( 1885 )
« Ma thèse est que les modifications corporelles suivent directement la perception du fait excitant ; et que notre conscience de ces modifications, à mesure qu’elles se produisent, EST l’émotion. » James
Modifications corporelles.
Fait de consciences affectif ( consciences des modifications corporelles ).
Fait de conscience représentatif ( perception extéroceptive du fait excitant ).
Perception d’un évènement ( vue d’un ours ).
Modifications corporelles ( Accélération cardiaque, Tremblements, Fuite ).
Émotions ( comme fait psychologique ).
Selon la théorie de James – Lange ( 1884 ), un individu perçoit un stimulus sensoriel puis réagit.
J’exprime une émotion, ce qui va me permettre de la ressentir, d’en prendre conscience.
C’est ce comportement, déclenché en réponse à la perception, qui lui fait ressentir la frayeur.
Idée de bases
L’organisme réagit de façon discriminatoire aux différents évènements suscitant les émotions.
Si l’organisme ne réagit pas à l’évènement, il n’y a pas d’émotion.
Critiques
Le comportement émotionnel n’est pas altéré lorsque les viscères sont déconnectées du cerveau ( animal, patients paraplégiques ).
Les mêmes changements viscéraux apparaissent dans des états émotionnels différents et dans des états non émotionnels ( EX : digestion, fièvre… ).
Les viscères sont peu sensibles.
Les changements viscéraux sont trop lents pour être une source de sentiments émotionnels.
Une induction artificielle de changements viscéraux n’induit pas d’émotion.
Cannon et bard
Pour former leur théorie, ils se sont baser sur des critiques de la théories précédente.
Pour eux, ils y a une perception d’un stimulus, analyse de l’émotion, réaction.
C - Quelles adaptations sont permises par les réactions physiologiques ?
Cannon en 1929 montre :
que la réaction physiologique prend plus de temps que l’expérience émotionnelle.
Les réactions physiologiques sont élémentaires et permettent uniquement de répondre à la question basique fuir ou combattre.
EX : LA colère peut intervenir en un dixième de seconde alors que pour que les manifestations physiologiques apparaissent il faut quelques secondes.
=> Les critiques formulées par Cannon et Bard sont encore discutées aujourd’hui. Cependant, les théories actuelles s’accordent pour dire que l’activation physiologique accompagné, régule, ouvre la voie de l’émotion.
D – Autres théories.
2 / Théories des émotions de bases.
Existence d’un nombre limité d’émotions fondamentales universelles : la colère, la peur, la joie, la tristesse, le dégoût, et la surprise.
Chaque émotion basique serait universelle et aurait :
ses conditions spécifiques d’émergence,
des patterns autonomes spécifiques,
des patterns expressifs spécifiques,
des patterns neuronaux spécifiques.
Paul Ekman
Les émotions plus complexes proviennent d’un mélange de ces émotions de base
4 / Les théories de l’évaluation cognitive ( Appraisal ).
Le processus d’évaluation cognitive est causal dans le déclenchement et la différentiation des émotions.
Frijda (1986) : L’émotion implique des états de préparation à l’action induits par l’évaluation d-évènements comme importants pour l’individu.
Cette évaluation très rapide et souvent non consciente détermine l’émotion ou le mélange d’émotions ressenties subjectivement.
Moors et al, 2013 : Différences intra et inter individuelles.
Conceptualisent l’émotion comme un système de traitement de l’information et postulent qu’un traitement cognitif de type évaluatif est à l’origine de la genèse des émotions .
Lazarus ( 1991 ) : L’évaluation cognitive n’est pas la seule composante de l’émotion. L’émotion est déterminée par notre évaluation cognitive de sa pertinence pour notre bien-être et notre capacité de maîtriser les csqs de cet évènement. C’est la signification personnelle que nous donnons à des stimulis ambigus qui détermine l’émotion que nous ressentons.
1 / Théorie bi-factorielle de l’émotion.
L’activation physiologique ne serait pas spécifique à une émotion, elle en déterminerait l’intensité mais pas la qualité.
Pour Schachter, à la fois la cognition et l’activation physiologique sont considérées comme des conditions nécessaires à l’occurrence d’une émotion.
Une émotion est déterminée par une interaction entre deux composants :
Une activation physiologique.
Une cognitive concernant la situation déclenchante de l’activation physiologique.
La cognition déterminerait quelle émotion est ressentie. «C’est la cognition qui détermine si l’état d’activation physiologique sera labellisé comme "colère", "joie", "peur", ou autre.» (Schachter & Singer, 1962)
Stanley Schater ( 1922-1997 ).
3 / Théories adaptationnistes.
Inscrit dans le courant de recherche de la biologiste évolutionniste.
Martin Seligman en 1970 propose le concept de « Préparation ( preparedness ) » biologique pour expliquer pourquoi certaines peurs ou phobies sont plus probables pour certains stimuli que pour d’autres ( ex : apprentissage de la peur ).
L’homme est le produit d’adaptations auxquelles nos ancêtres ont fait face durant l’évolution.
L’idée est que nous serions préparés à avoir peur de certains stimuli qui étaient dangereux pour nos ancêtres.
Approches cognitives :
2 – L’évaluation et non l’évènement lui-même provoque l’émotion.
3 – L’émotion est un processus : système d’adaptation en continu.
1 – Les émotions ne se produisent pas sans une évaluation cognitive antérieure.
4 – Si l’évaluation change, alors que la situation de change pas, l’émotion changera.
7 types d’évaluations selon les cognitivistes :
La congruence par rapport aux buts
La nouveauté
L’agentivité : qui est a l’origine de l’émotion.
La compatibilité ( soi / norme )
Le potentiel d’adaptations
Pertinence par rapport aux buts.
Valence : évènement bon ou mauvais
Ceci explique pourquoi deux personnes différentes peuvent ressentir une émotion différente face à un évènement identique.
Pour Izard, 2011 il existe une distinction entre les émotions de base (émotions primaires ) et les émotions de second degré ( schémas d’émotions enrichies cognitivement ).
Modulation de l’émotion grâce au processus d’adaptation : interprétation cognitive qui module l’émotion.
Les schémas émotionnels se dvp, se modifient, s’enrichissent constamment. Le contenu cognitif ( les représentations ) prend une place de plus en plus importante.