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Les économies face au Covid-19 - Coggle Diagram
Les économies face au Covid-19
Des économies demeurant peu compétitives
3 critères permettant d'établir une typologie des pays africains
Croissance en profondeur (DEPTH) :
E, compétitivité des exportations
P, croissance de la productivité,
D, Diversification de la production
T, progrès technologique,
H, bien être humain
Compétitivité
Efficacité des institutions, des infrastructures, de la santé, de l'éducation primaire, de l'enseignement supérieur et de la recherche, du marché du traval
Stabilité macroéconomique
Sophistication des marchés financiers, taille des marchés
Technologies disponibles, innovation
Indice de compétitivité supérieure à la moyenne mondiale pour l'Afrique du Sud et la République de Maurice
Degré d'extraversion
Dynamique des exportations avec plus ou moins grande diversification versus dynamique de la demande intérieur
Les avantages compétitifs sont liés à l'innovation technologique, à la mobilité du capital et à la diffusion de nouveaux produits
La logique d'économie de rente et la faiblesse des gains de productivité ont conduit à une perte durable de la compétitivité extérieure
Entre 1990 et 2000, augmentation des échanges extérieurs mais diminution de sa part dans la production mondiale
La sortie de l'engrenage de l'endettement permanent
La question de "dettes odieuses", liées à la corruption et la sortie de capitaux par les pouvoirs, ont peu avancé
Désendettement dû aussi à des fonds vautours qui rachètent sur les marchés secondaires les créances dues par des États, à un transfert de la dette publique vers la dette des ménages et des entreprises et à la diversification des partenaires prêteurs à des taux d'intérêt faibles
En Côte d'Ivoire et au Cameroun, certains secteurs sociaux ont été financés dans le cadre du contrat de désendettement et développement (C2D)
Fin du super cycle des matières premières en 2013, conduisant à une réapparition de l'endettement
Années 2000, fort fléchissement de la dette du fait des mesures initiatives d'allègement de la dette multilatérale (IADM) et pays pauvres très endettés (PPTE)
Interconnexion des marchés du fait de la globalisation financière fait qu'il y a un risque plus élevé de contagion des crises financières, comme celle de 2008, résultant des trois D (déréglementation, décloisonnement des marchés financiers, désintermédiation par titrisation)
Prise durant 20 ans dans l'engrenage de l'endettement, la forçant à continuer d'emprunter pour rembourser celui-ci avec un ratio de la dette proche de 100%
Essentiel des financements pour le développement sont privés
Afrique à deux vitesses car une famille sur cinq détient un compte dans une banque classique
Hors des trois bourses de Casablanca, Lagos et Johannesburg, la plupart des marchés financiers demeurent de faible taille et peu actifs
Toutes ces transformations ont bouleversé le paysage capitaliste africain, en faisant émerger une nouvelle génération d'entrepreneurs dont certains sont rentrés en politique
La tranche inférieure de la classe moyenne est la plus exposée à la flambée des taux d'intérêt sur leur endettement (ex : Afrique du Sud, Nigéria, Kenya, Côté d'Ivoire), créant un risque de non-remboursement
Une attractivité croissante des investissements directs étrangers
Peu de firmes pratiquent la sous-traitance à des fins d'exportations malgré l'apparition de zones franches (Éthiopie, Maurice ou Madagascar)
Sauf pour les grands marchés, les firmes de substitution d'importation ont longtemps subi les effets du rétrécissement de la demande (départ des expatriés, baisse du revenu des classes moyennes) et de la concurrence de la contrebande et de la libéralisation commerciale
Taux de rentabilité des filiales américaines ou européennes très élevés, mais ces profits se font à travers l'exploitation des ressources naturelles
Forte hausse des IDE dans les années 2000 avant de marquer le pas à partir de 2017
Aujourd'hui, croissance et diversification des investisseurs notamment chinois, turcs ou indiens
Faible attractivité des IDE dus à la taille des économies et une anticipation de la croissance des marchés, des défaillances institutionnelles et d'infrastructures physiques et sociales, au tissu économique et social lâche et aux risques réels ou perçus en matière d'instabilité politique, de volatilité des politiques économiques ou d'instabilités internationales
Les firmes primaires continuent de jouer un rôle central, mais les filiales relais se développent afin de réaliser de la substitution d'importation sur les marchés intérieurs et de réexporter à partir de zones franches.