Le cadre européen commun de référence pour les langues
Compétences générales individuelles
Compétence à communiquer langagièrement
Les savoir-être sont à considérer comme des dispositions individuelles, des traits de personnalité, des dispositifs d’attitudes, qui touchent, par exemple, à l’image de soi et des autres, au caractère introverti ou extraverti manifestédans l’interaction sociale. On ne pose pas ces savoir-être comme des attributs permanents d’une personne et ils sont sujetsà des variations. Y sont inclus les facteurs provenant de différentes sortes d’acculturation et ils peuvent se modifier.
Les habiletés et savoir-faire qu’il s’agisse de conduire une voiture, jouer du violon ou présider une réunion,relèvent de la maîtrise procédurale plus que de la connaissance déclarative, mais cette maîtrise a pu nécessiter, dans l’apprentissage préalable, la mise en place de savoirs ensuite « oubliables » et s’accompagne de formes de savoir-être, tels que détente ou tension dans l’exécution.
• Les savoirs, ou connaissance déclarative sont à entendre comme des connaissances résultant de l’expériencesociale (savoirs empiriques) ou d’un apprentissage plus formel (savoirs académiques). Toute communication humaine repose sur une connaissance partagée du monde
Les savoir-apprendre mobilisent tout à la fois des savoir-être, des savoirs et des savoir-faire et s’appuient sur des compétences de différents types. En la circonstance, « savoir-apprendre » peut aussi être paraphrasé comme « savoir/être disposé à découvrir l’autre », que cet autre soit une autre langue, une autre culture, d’autres personnes ou des connaissances nouvelles.
La compétence linguistique est celle qui a trait aux savoirs et savoir-faire relatifs au lexique, à la phonétique, à la syntaxe et aux autres dimensions du système d’une langue, pris en tant que tel, indépendamment de la valeur sociolinguistique de ses variations et des fonctions pragmatiques de ses réalisations
La compétence sociolinguistique renvoie aux paramètres socioculturels de l’utilisation de la langue. Sensible aux normes sociales la composante sociolinguistique affecte fortement toute communication langagière entre représentants de cultures différentes, même sic’est souvent à l’insu des participants eux-mêmes.
La compétence pragmatique recouvre l’utilisation fonctionnelle des ressources de la langue La compétence pragmatique recouvre l’utilisation fonctionnelle des ressources de la langue
NIVEAUX COMMUNS DE RÉFÉRENCE
B Utilisateur indépendant
C Utilisateur expérimenté
A Utilisateur élémentaire
A2 Le Niveau intermédiaire ou de survie
B1 Le Niveau seuil
B2 Le Niveau avancé
C1 Le Niveau autonome ou de compétence opérationnelle effective orrespond à un niveau de compétence avancé
convenable pour effectuer des tâches ou des études plus complètes
C2 La Maîtrise correspond à l’examen le plus élevé dans l’échelle ALTE. On pourrait y inclure le niveau encore plus élevé de compétence interculturelle atteint par de nombreux professionnels des langues.
COHÉRENCE DU CONTENU DES NIVEAUX COMMUNS DE RÉFÉRENCE
A1 Le Niveau introductif ou découverte
Le Niveau A1 celui où l’apprenant est capable d’interactions simples ; peut répondre à des questions simples sur lui même, l’endroit où il vit, les gens qu’il connaît et les choses qu’il a, et en poser ; peut intervenir avec des énoncés simples dans les domaines qui le concernent ou qui lui sont familiers et y répondre également, en ne se contentant pas de répéter des expressions toutes faites et préorganisées
Le Niveau A2 (intermédiaire ou de survie) semble correspondre à la spécification du niveau Waystage. C’est à ce niveau que l’on trouvera la plupart des descripteurs qui indiquent les rapports sociaux tels que : utilise les formes quotidiennes de politesse et d’adresse ; accueille quelqu’un, lui demande de ses nouvelles et réagit à la réponse
Le Niveau A2 +, au-dessus, correspond à une capacité supérieure au niveau intermédiaire ou de
survie,On remarquera ici une participation plus active, encore que limitée et accompagnée d’aide, par exemple : est capablede lancer, poursuivre et clore une conversation simple à condition qu’elle soit en face à face.
Le Niveau B1 correspond aux spécifications du Niveau seuil pour un visiteur en pays étranger. Deux traits le caractérisent
particulièrement. Le premier est la capacité à poursuivre une interaction et à obtenir ce que l’on veut dans des situations diférentes;la duxiéme c'est la capacité de faire face habilement aux problèmes de la vie quotidienne
Le Niveau B1 + correspond à un degré élevé du Niveau seuil. On y retrouve les deux mêmes traits caractéristiques auxquels s’ajoute un certain nombre de descripteurs qui se concentrent sur la quantité d’information échangée
Le Niveau B2 correspond à un niveau intermédiaire, à la même distance au-dessus de B1 Il vise à rendre compte des spécifications du Niveau avancé ou utilisateur indépendant
Au Niveau suivant B2 + – qui correspond au degré supérieur du Niveau avancé ou utilisateur indépendant (Vantage) on a mis l’accent sur l’argumentation,un discours social efficace, et la conscience de la langue qui apparaît en B2 se poursuit
ici.
Bien que le Niveau C2 ait été intitulé Maîtrise, on n’a pas l’ambition d’égaler la compétence du locuteur natif ou presque.
Le but est de caractériser le degré de précision, d’adéquation et d’aisance de la langue
Le Niveau suivant C1 est intitulé Niveau autonome. Ce niveau semble être caractérisé par le bon accès à une large gamme
de discours qui permet une communication aisée et spontanée
Domaines Tout acte de parole s’inscrit dans le contexte d’une situation donnée, dans le cadre de l’un des domaines (sphères d’activité
ou centres d’intérêt)
Conditions et contraintes
Situations
Le domaine public, qui est celui où le sujet est engagé, comme tout citoyen, ou comme membre d’un organisme, dans des
transactions diverses pour des buts différents
Le domaine professionnel dans lequel le sujet est engagé dans son métier ou sa profession
Le domaine personnel, qui est celui de la vie privée du sujet, centrée sur le foyer, la famille et les amis et dans lequel il
s’engage également dans des activités proprement individuelles
Le domaine éducationnel dans lequel le sujet est impliqué dans un système éducatif, notamment (mais pas obligatoire-
ment) dans une institution d’enseignement.
Les objets (humains et non humains) présents physiquement dans l’environnement
Les événements qui ont lieu
Les acteurs, notamment les rôles sociaux pertinents dans leur relation à l’utilisateur/apprenant
les opérations effectuées par les acteurs
Lle lieu et le moment où elles se produisent
les textes rencontrés dans le cadre de la situation.
Les institutions ou les organismes dont la structure ou le fonctionnement déterminent l’essentiel de ce qui peut normalement arrive
CONTEXTE
conditions sociales
contraintes de temps
conditions matérielles
autres contraintes
POUR L'ORAL
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POUR L'ÉCRIT
– clarté de la prononciation (diction)
– bruit ambiant (trains, avions, parasites, etc.)
– interférences (rue bondée, marchés, cafés, soirées, discothèques, etc.)
– distorsions (mauvaises lignes téléphoniques, réception par radio, systèmes de sonorisation)
– conditions météorologiques (vent, froid extrême, etc.).
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– imprimé de mauvaise qualité
– écriture peu lisible
– éclairage faible, etc.
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– nombre d’interlocuteurs et la familiarité qu’ils ont entre eux
– statut relatif des participants (pouvoir et solidarité, etc.)
– présence/absence de public ou d’oreilles indiscrètes
– nature des relations entre les participants (par exemple, amitié/inimitié, coopération)
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– contraintes différentes pour le locuteur et l’auditeur (temps réel) ou le scripteur et le lecteur (plus souple)
– temps de préparation (pour discours, rapports, etc.)
– limites imposées sur le temps imparti pour les prises de parole et les interactions (par exemple, par des règles, les frais encourus, les événements concomitants et les responsabilités engagées, etc.)
financières ; angoissantes (situation d’examen), etc.
MUZALENO-MENDOZA Adriana Abigail