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Maladie de Parkinson PCIAP Ex.3 - Coggle Diagram
Maladie de Parkinson PCIAP Ex.3
Démence à corps de Lewy
Démence à corps de Lewy: similaire à Alzheimer au plan de la mémoire et des manifestations au quotidien. Toutefois, la progression est plus rapide. De façon plus importante, la démence à corps de Lewy est accompagnée de symptômes atypiques: hallucinations et confusion.
Ces symptômes peuvent être suffisamment intenses pour être confondus avec une schizophrénie tardive ou une intoxication...
Maladie d’Alzheimer
Cause encore inconnue, bien que plusieurs pistes aient été investiguées (aluminium, fluor...)
Facteurs de risque principaux
TCC: le risque est doublé pour les individus avec historique de TCC léger répété et plus que quadruplé pour les individus avec TCC sévère.
Problèmes cardiovasculaires: augmentation du risque de lésions vasculaires cérébrales.
Génétique: des travaux récents ont identifié des variations génétiques qui augmentent le risque de développer la maladie, notamment la forme hâtive (ApoE-4).
Dépression:historiquededépressionchronique(égalementune conséquence: 87% des malades souffrent de symptômes dépressifs)
Âge: le risque double tous les 5 ans à partir de 65 ans et +. Il existe toutefois un type hâtif qui peut survenir aussi tôt que la quarantaine.
Anxiété: les personnes avec des troubles anxieux ou vivant du stress chronique sont plus à risque, aussi pour les démences vasculaires.
Observations physiopathologiques: dégénérescences neurofibrillaires des cellules altérant ainsi leur fonctionnement normal.
Principaux symptômes:
(1) Altération de la mémoire
Gradient en mémoire épisodique: les souvenirs récents sont plus dégradés que les souvenirs anciens.
Certaines fonctions mnésiques semblent maintenues: par exemple l’apprentissage de tâches visuo-motrices est préservé.
(2) Problèmes cognitifs incluant: aphasie, apraxie, agnosie ou problèmes exécutifs (planification)
Autres problématiques: symptômes dépressifs.
La présentation est caractérisée par une apparition progressive, insidieuse et continuelle.
INTERVENTIONS ET FACTEURS DE PROTECTION?
Rôle du psychoéducateur
Évaluation
Évaluation des capacités adaptatives
Questionnaire sur les activités fonctionnelles (QAF)
Intervention
Approche d’interventions
Rôles du psychoéducateur
Dépistage
Prodromes
MMSE/MOCA
Prévention (facteurs de risque établis).
Dépistage
Prodromes
Déclin cognitif léger (mild cognitive impairment ou MCI; en
français: trouble cognitif léger ou TCL).
Ralentissement des temps de réaction (Alzheimer) (attention ou perceptivo-motrice)
Troubles émotionnels et du comportement (dépression, apathie, irritabilité...)
La détection de ces changements est une approche visant le diagnostic hâtif du trouble, cependant, ce ne sont pas tous les individus avec ces problématiques qui convertiront vers la démence.
les symptômes qui apparaissent avant une maladie et annoncent la problématique d’une maladie qui s’en vient. La principale = déclin cognitif léger qui affecte la vitesse de traitement d’info qui va être assez significative, mais pas trop qui nuirait à effectuer ses tâches quotidiennes.
Prodrome typique : ralentissement des temps de réaction. Ex : si on tend une tasse à une personne, elle peut avoir de la difficulté prendre plus de temps pour la prendre et la rendre à sa bouche. On peut devoir nommer plusieurs fois le nom de la personne avant d’avoir son attention. Réflexes plus ralentis.
Utilisation d’outils de dépistage: MMSE/MOCA
évaluer s’il y a eu du changement au niveau cognitif. Adapter et approuver pour les personnes âgées. Score inférieur à 24 = signalement d’un déclin cognitif. Ce fait en 10min.
Le but du dépistage : faire un dépistage hâtif. Ce n’est pas les psychoed qui le fait, nous on observe les signes et on surveille si jamais il y a un red flag pour en parler.
Évaluation
Apprécier le potentiel de rétablissement
Déterminer l’intensité de services nécessaires
Objectiver les difficultés adaptatives
Évaluation continue
Questionnaire sur les activités fonctionnelles (QAF)
QAF = plus le score de la personne est bas, mieux c’est. Le questionnaire permet d’objectivité nos questionnements.
On veut objectivité l’ensemble des phases de sa vie pour recueillir des infos sur ce qui va bien et ce qui est difficile. On fait de l’observation constante, car ça peut changer rapidement.
À chaque difficulté remarquée, on vient trouver une manière d’intervenir pour pallier à cette difficulté.
On peut travailler sur l’environnement de la personne pour aménager son environnement adéquatement selon ses difficultés.
Le potentiel de rétablissement est léger et les démences sont irréversibles. On peut diminuer l’influence des symptômes sur sa vie donc les impacts sont à ce niveau-là.
Identifier des pistes d’interventions et objectifs
Recommandation en lien avec l’hébergement ou l’environnement de vie
Approche d’interventions
Des approches visant à diminuer les comportements problématiques et maintenir les capacités préservées sont à prioriser.
L’autonomie du patient et son maintien à domicile doivent être préservés le plus longtemps possible.
La présence de symptômes ou de troubles neurocognitifs diminue le potentiel de rétablissement (incurable).
Dans ce contexte, l’implication des proches ne peut être négligée.
Il n’est pas rare de voir des « cas complexes », c’est-à-dire des personnes souffrant de multi problématiques (santé mentale, TCC, démences...).).
87% des personnes avec Alzheimer qui ont des symptômes dépressifs.
Les cas sont très hétérogènes.
Plus les symptômes sont intenses, moins il y a de potentiel de rétablissement et plus ça nuit dans sa vie. On vise le maintien des compétences actuelles. On n’essaie pas d’apprendre de nouvelles compétences.
Les objectifs visent des petits pas, des petits maintiens des conditions.
Le but est vraiment de conserver la personne le plus longtemps chez elle en offrant un soutien à domicile et adaptant le loyer.
Rôles du psychoéducateur?
Gestion des comportements et mise en place d’interventions
Désengagement, dépression et idées suicidaires
Troubles comportementaux (menace, violence, sexualité...)
Rôle conseil
Intervention de crise
Évaluation de besoins de pointe et orientation (références)
Support aux équipes de travail
Mobiliser les ressources adaptatives
Des intervenants
Des proches
Des patients
Plus on parle avec les proches pour les informer, mieux c’est pour éviter des malentendus et qu’une chicane entre la personne et ses enfants puisse être à l’origine d’idées suicidaires.
Rôle de coaching pour les intervenants (comme pour les proches) pour coordonner les ressources. Le plan d’intervention est souvent celui que le psychoed a mis en place donc on coach sur comment bien l’appliquer.
On met en place des fiches 8 pour dicter comment réagir face à chaque comportement d’une personne. Ex : les personnes avec des troubles front temporal qui ont plus de problèmes de comportements et agressifs.
Prévention
Exercice physique
Spécialement l’activité cardiovasculaire, y compris intensité faible
à modérée
Pas nécessaire que ce soit un entraînement dédié, un style de vie actif est suffisant pour obtenir un effet: par exemple, la danse et le jardinage ont été identifiés comme des activités physiques efficaces
Les effets positifs sont aussi obtenus avec des populations présentant un DCL ou une démence
Conjonction avec alimentation saine
L’exercice physique est important tout au long de la vie de la personne pour qu’à la fin de sa vie, la personne soit moins à risque de développer une maladie de démence. On doit maintenir une fréquence régulière dans notre routine de vie pour que ça représente un facteur de protection…
Alimentation
Diète méditerranéenne
Diète : beaucoup de fruits/légumes, peu de produits laitiers, alcool, viande et œuf, sel. On enlève les produits qui sont moins bons pour la santé.
Aliments miracles? Attention aux nouvelles sensationnalistes...
les aliments n’éliminent pas les risques. On doit s’assurer qu’il y a des études en arrière de ces produits pour les biens-faits. Les gens vendent leur produit en faisant peur aux gens d’avoir une démence.
Stimulation cognitive
Maintient d’une vie intellectuelle active, incluant une vie sociale
Protéger les modalités sensorielles
Entrainement cognitif
Réserve cognitive et parcours de vie
directement lié avec leur éducation/instruction. Plus une personne a été active cognitivement, plus elle risque d’avoir une bonne notion de réserve cognitive (planifier, lire, faire des recettes, etc = bonnes habitudes à conserver).
Interventions ponctuelles
En étant qu’intervenant, il faut sensibiliser les gens à utiliser des moyens ajuster à leur difficulté, car par ex : un papi qui n’entend pas beaucoup, s’il ne met pas ses appareils auditifs, ça va accentuer le déclin cognitif, car toutes les parties dans son cerveau qui travaillerait normalement sont privés à cause de la modalité qui n’est pas utilisée par le patient.
Bilinguisme, incluant les individus qui ont acquis un second langage à l’âge adulte