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Cours 8 PCIAP - Coggle Diagram

- - - - Délais dans l’expression verbale ou dans l’exécution des consignes
      - Inattention et distractibilité
      - Expression confuse, regard vide ou fixation
      - Hyper sensibilité (lumière et son)
      - Désorientation
      - Langage altéré ou incohérent
      - Problèmes de coordination, p. ex. dans la marche
      - Réponse émotionnelle non proportionnelle à l’évènement
      - Impulsivité
      - Problèmesdemémoire
      - Perte de conscience
        
        Note: la perte de conscience n’est pas un marqueur essentiel du TCC léger, plusieurs surviennent sans perte de conscience.
  - - - Alcoolisme
      - Épilepsie
      - Mort
    - - Dépression
      - Alzheimer
  - - - Les plaintes cognitives et autres symptômes (p. ex. léthargie, fatigabilité, maux de têtes) peuvent apparaître dans les heures et jours suivant le trauma.
    - - Cependant, même si l’adolescent rapporte n’avoir aucun symptôme et être prêt à revenir au jeu, 26% présentent des problèmes cognitifs démontrables (McCrea et al., 2005).
      - Problèmes cognitifs à court terme (Sim et al., 2008)
        
        Augmentation du temps de réaction
        
        Ralentissement du traitement de l’information
        
        Problèmes de mémoire
      - Ces problèmes tendent à se résorber après 7 à 10 jours. Les lignes directrices actuelles sont: (1) d’attendre un avis médical avant de reprendre les sports à risque et (2) de cesser pour minimalement 24 heures s’il y recrudescence des symptômes.
  - - - Augmentation marquée du risque de complications importantes si un second TCC survient alors que le premier était encore symptomatique (Second impact syndrome)
    - - La fenêtre d’amélioration varie grandement selon l’âge: les jeunes enfants s’améliorent plus et plus rapidement.
      - Chez la personne âgée, la récupération est aussi possible, mais sera plus lente (de 1 à 2 ans avant que la performance ne se stabilise) et plus limitée.
      - Les plaintes attentionnelles sont les plus fréquentes et sont aussi celles qui sont associées à la meilleure récupération.
      - La récupération sera plus difficile si la personne présente une problématique antérieure à l’accident (p. ex. problématique de santé mentale)
  - - - Symptomatologie: parkinsonisme, problèmes de mémoire et d’attention, changements au plan de la personnalité et des comportements.
      - Qu’est-ce que le parkinsonisme? Tremblements, rigidité des mouvements, instabilité posturale, hypokinésie et akinésie (diminution des mouvements volontaires).
      - Chez les boxeurs, la survenue typique est de 10 à 20 ans après la carrière professionnelle.
  - - - Deuil de capacités
      - Deuil d’activités (p. ex. sports, loisirs)
- - - - Selon vous, est-il possible d’avoir un TCC dans ce contexte? Oui, les coups à la tête, au cou ou le visage peut créer un TCC. Il est important d’aller voir s’il a d’autres symptômes.
      - Est-il plausible qu’un TCC puisse expliquer, en tout ou en partie, des comportements impulsifs? Première chose, on doit aller voir sa vie avant (ex : si c’est un ancien violent qui est allé en prison) on enlève la possibilité de la TCC, pour que ce soit vraiment le TCC qui à produit ça, on regarde l’intensité de l’impulsivité, mais avant tout, il doit absolument être présenté avec d’autres symptômes. Dans le cas de délit majeur, aucune chance que ce soit la TCC et on regarde le temps (délai). Ça explique en partie, pas tout.
  - - - Selon vous, est-ce que les chutes sont une cause fréquente de TCC? Oui, c’est fréquent, c’est même la cause la plus fréquente.
      - Selon vous, quelle est la relation entre la dépression et le TCC dans ce scénario? Au niveau de la dépression, on parlerait de symptômes indirects, soit qui provient des conséquences de la TCC.
  - - - Selon vous, est-il possible d’avoir un TCC avec un casque? Oui, il est possible d’avoir une TCC avec un casque (on le voit dans les statistiques par le hockey #1).
      - Selon vous, où se situe le football dans la liste des sports associés aux TCC chez les adolescents? Ici au Québec, le risque de TCC se situe plus au hockey.
  - - - 28% Falls
      - 20% Motor Vehicle Traffic
      - 19% Struck By/against
      - 11% assault
      - 3% non motor vehicle
      - 2% other transport
      - 1% suicide
    - - Des chutes
      - Accidents de voiture (en diminution grâce à la sensibilisation sur vitesse, alcool, etc)
      - Personnes frappées par quelque chose (en diminution, plus de mesures de sécurité)
      - Les asso (stables)
      - Des raisons inconnues
- - - - Réponse verbale
      - Réponse motrice
      - Ouverture et orientation des yeux
  - - - Parfois, l’amnésie sera plus importante et s’étendra autour de l’incident traumatique (amnésie rétrograde et antérograde). Cependant, la présentation la plus fréquente est d’oublier l’incident et les minutes précédentes...
        
        Une amnésie de plus de 24 heures est atypique et sérieuse.
- - - - Interventions ciblées et campagnes pour le grand public.
      - Cibler les parents les plus à risque :
        
        Gestion de la colère/frustration
        
        Stratégies parentales inadéquates, notamment réaction face aux pleurs soutenus (On donne des stratégies pour gérer les pleurs, informer sur les conséquences possibles.)
        
        Réseau de support limité
        
        Informer sur la gravité des conséquences et proposer des stratégies de gestion des pleurs.
      - faire des campagnes de sensibilisation. Groupes de parents plus à risque (ceux qui ont des troubles de personnalités limites, qui sont antisociales, qui gèrent mal leurs émotions, stratégies parentales inadéquates (ne sait pas comment consoler son enfant), réseau limité donc pas d’entourage pour soutenir et aider (ex : parent monoparental).
    - - Malheureusement, il est souvent difficile d’identifier les cas, car la présentation des symptômes n’est pas spécifique.
      - Quelques signes:
        
        Blessures à la tête en l’absence d’une explication ou si l’explication est changeante et/ou inadaptée à l’âge de l’enfant
        
        Symptômes observables (hors d’un examen médical) chez le bébé: léthargie, irritabilité, diminution de l’appétit, vomissements, convulsions.
        
        Note: dans la moitié des cas, il n’y a pas d’ecchymoses permettant d’identifier le SBS. Jusqu’à 30% des cas sont mal diagnostiqués lors de la consultation médicale initiale.
      - peu spécifique (les signes peuvent apparaître sur d’autres troubles ou conditions de l’enfant, peuvent être expliqué par d’autres problématiques ce qui rend difficile d’identifier les cas).
    - - Pour l’enfant:
        
        DPJ
        
        Évaluation des dommages encourus, examens médicaux
        
        Suivi développemental et scolaire
      - Pour le parent / les proches
        
        Situation très complexe et défi adaptatif majeur
        
        Considérations médicales: hospitalisation de l’enfant, lésions à long terme
        
        Considérations affectives: culpabilité d’avoir fait confiance, sentiment de trahison, colère, deuil d’une relation significative
        
        Considérations légales: acte criminel, processus judiciaire complexe
        
        il peut y avoir une rupture, sentiment de culpabilité/trahison si l’enfant meurt ou si le partenaire apprend que son conjoint à blesser leur enfant. On a un rôle de soutien du parent dans le processus médical, on doit outiller le parent pour répondre aux demandes médicales de son enfant.
      - Notre premier rôle est de protéger l’enfant. Si on en a connaissance, on fait un signalement à la DPJ. On doit évaluer les dommages que l’enfant a eus à cause de ce syndrome (on réfère à d’autres spécialistes).
- - - - Les lésions sont typiquement diffuses. En d’autres mots, plusieurs problèmes peuvent coexister.
      - Il s’agit fréquemment d’un portrait neuropsychologique de nature fronto-temporale.
        
        Désinhibition, changements au niveau de la personnalité, fonctions exécutives.
        
        Mémoire à long terme et l’audition.
  - - - Modéré: amnésie post-traumatique = entre 1 et 14 jours, perte
        de conscience > 30 minutes.
      - Sévère: amnésie post-traumatique = plusieurs semaines (15 jours et plus), perte de conscience > 6 heures.
      - L'amnésie post-traumatique est une période s'étendant au-delà de l'altération de conscience. Au cours de laquelle l'encodage en mémoire ne se fait pas de façon continue, provoquant une amnésie antérograde des événements. Ainsi, cette période est caractérisée par une désorientation, de la confabulation et de l'agitation.
  - - - Amnésie post-traumatique
        
        Éviter les stimulations, aider la famille à comprendre, maintenir une stabilité du personnel, assurer la supervision.
      - Fonctions exécutives
        
        Réadaptation cognitive (entrainement à l’aide des activités significatives, méthode PDCA), métacognition (évaluation et perception de nos processus cognitifs), aménagement de l’environnement et des tâches selon les aptitudes de l’individu.
        
        Éviter:l’exposition(équilibreinhibant),tâchesrépétées informatisées.
      - Mémoire
        
        Développer des techniques de compensation interne (métacognition, visualisation/imagerie mentale, indices, pratique de récupération, apprentissage sémantique...)
        
        Technologie : outils de rappel et contrôle de l’environnement technologique.
      - Communication
        
        Entraînement, intégrer des tâches qui nécessitent des habiletés de communication (ex: animaux, chanter...)
        
        Moyens de communication alternatifs (ex: oui/non, technologie...)
      - Réadaptation physique et sensorielle (auditive, visuelle)
        
        Réadaptation, remise en forme, aménagement de l’environnement physique
        
        Deuils
      - Troubles du sommeil/fatigue
        
        Routine de sommeil, luminothérapie, diminuer les distracteurs ou causes de stress.
        
        Éviter la médication (en dernier recours)
        
        Être à l’écoute des limites et des signes de fatigue
      - Manifestations comportementales et émotionnelles
        
        Encadrer la gestion des comportements inappropriés (fiche comportementale, médication)
        
        Suivi cognitivo-comportemental (pleine conscience, régulation des émotions...)
        
        Augmenter le sentiment de confiance et de productivité
  - - - Informer, inclure, soutenir et référer.
    - - Multidisciplinaire, plusieurs professionnels impliqués (ergothérapeute, médecin, psychiatre, infirmière, psychoéducateur, orthophoniste...)
      - Intervention de groupe à envisager.